Beta Leporis

étoile binaire de la constellation du Lièvre

Beta Leporis (β Lep / β Leporis, Bêta Leporis), également nommée Nihal, est une étoile binaire[9] de la constellation du Lièvre. Sa magnitude apparente est de +2,84[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est situé à environ 160 années-lumière de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −14 km/s[4].

β Leporis
Nihal
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 28m 14,723s[1]
Déclinaison −20° 45′ 33,99″[1]
Constellation Lièvre
Magnitude apparente +2,84[2]

Localisation dans la constellation : Lièvre

(Voir situation dans la constellation : Lièvre)
Caractéristiques
Type spectral G5II-IIIa:[3]
Indice U-B +0,46[2]
Indice B-V +0,82[2]
Indice R-I +0,44[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −14,2 ± 0,1 km/s[4]
Mouvement propre μα = −5,02 mas/a[1]
μδ = −86,01 mas/a[1]
Parallaxe 20,34 ± 0,18 mas[1]
Distance 160 ± 1 al
(49,2 ± 0,4 pc)
Magnitude absolue −0,65[5]
Caractéristiques physiques
Masse 3,5 ± 0,1 M[6]
Gravité de surface (log g) 2,38 ± 0,11[7]
Luminosité 186,7 L[5]
Température 5 277 ± 54 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,15 ± 0,09[7]
Âge 240 Ma[6]

Désignations

Nihal, β Lep 9 Lep, HD 36079, HIP 25606, HR 1829, ADS 4046 AB, BD-20°1096, CCDM J05283 -2046A, FK5 204, GC 6762, NSV 2008, SAO 170457, WDS J05282 -2046A[8]

Propriétés

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L'étoile primaire, désignée Beta Leporis A, est une géante lumineuse ou une géante jaune de type spectral G5 II-IIIa:[3]. Elle est 3,5 fois plus massive que le Soleil et elle est âgée de 240 millions d'années[6]. L'étoile est environ 187 fois plus lumineuse que le Soleil[5] et sa température de surface est de 5 277 K[7].

Son compagnon, Beta Leporis B, est une étoile de magnitude 7,5 localisée à une distance angulaire de 2,5 secondes d'arc[9].

β Leporis, latinisé Beta Leporis, est la désignation de Bayer de l'étoile. Elle porte également la désignation de Flamsteed de 9 Leporis[8].

Le nom propre de l'étoile, Nihal a été approuvé par l'Union astronomique internationale le [10]. Il s'agit d'un nom traditionnel d'origine arabe, issu du terme al-Nihāl et signifiant « les [Bêtes] (= les Autruches) qui ont étanché leur soif »[11].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  5. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b et c (en) Leonid S. Lyubimkov et al., « Accurate fundamental parameters for A-, F- and G-type Supergiants in the solar neighbourhood », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 402, no 2,‎ , p. 1369–1379 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.15979.x, Bibcode 2010MNRAS.402.1369L, arXiv 0911.1335)
  7. a b c et d (en) C. Soubiran, N. Brouillet et L. Casamiquela, « Assessment of [Fe/H] determinations for FGK stars in spectroscopic surveys », Astronomy & Astrophysics, vol. 663,‎ , article no A4 (DOI 10.1051/0004-6361/202142409, Bibcode 2022A&A...663A...4S, arXiv 2112.07545)
  8. a et b (en) * bet Lep -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)
  10. (en) « Table 1: Star Names Approved by WGSN as of 20 July 2016 », Bulletin of the IAU Working Group on Star Names, no 1,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  11. « Étymologie des noms arabes d'étoiles », sur selefa.asso.fr, Société d’Études Lexicographiques et Étymologiques Françaises & Arabes (consulté le ), p. 14

Voir aussi

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Liens externes

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