Barbara Krause

nageuse allemande

Barbara Krause-Wanja, née le à Berlin-Est, est une sportive est-allemande ayant pratiqué à haut niveau la natation (spécialiste des courses de nage libre). Elle est mariée au nageur Lutz Wanja.

Barbara Krause
Image illustrative de l’article Barbara Krause
Barbara Krause en 1979.
Informations
Nages Nage libre
Période active années 1970-1980
Nationalité Est-allemande
Naissance (65 ans)
Berlin-Est (RDA)
Taille 1,80 m
Palmarès
Jeux olympiques 3 0 0
Ch. du monde grand bassin 2 3 0
Ch. d'Europe grand bassin 2 1 1
Barbara Krause (à droite) et Andrea Pollack en 1978.

Carrière

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Natation

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Barbara Krause est triple championne olympique aux Jeux olympiques de 1980 à Moscou, remportant les courses du 100 mètres nage libre, du 200 mètres nage libre et du relais 4×100 mètres nage libre[1].

Elle intègre l'International Swimming Hall of Fame en 1988[2].

Ses succès doivent être considérés à la lumière du dopage d’État est-allemand. Elle avait officiellement manqué les Jeux olympiques de 1976 à Montréal à cause d’une maladie, mais les médecins de l’équipe est-allemande lui avaient refusé la participation en raison d’une dose de dopage mal calculée et d’un test de dopage positif redouté connexe[3].

Barbara Krause a eu deux enfants avec des pieds bots[4],[5] et est persuadée que ces malformations sont liées à la prise de stéroïdes anabolisants[6].

Notes et références

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  1. « Barbara Krause », Le Monde, (consulté le ).
  2. (en) « Barbara Krause (GDR) - 1988 Honor Swimmer »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ishof.org (consulté le ).
  3. (en) « Swimmers admits using steroids », sur Deseret News, (consulté le ).
  4. Jean-Michel Demetz, La Guerre froide : Chronique d'une longue peur - 1947-1991, Place des éditeurs, , 297 p. (ISBN 978-2-258-13415-7 et 2-258-13415-3, lire en ligne)
  5. « Sept pères d'handicapés : l'équipe de foot d'Algérie dopée à son insu ? », L'Obs, (consulté le ).
  6. Pauline Bazin, Conséquences du dopage à long terme chez l'homme : cas particuliers des stéroïdes anabolisants, de l’érythropoïétine et de l’hormone de croissance, (lire en ligne)

Liens externes

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