Ascou
Ascou est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Ascou | |||||
Vue générale sur le village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Foix | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Ariège | ||||
Maire Mandat |
Sabine Carriere 2020-2026 |
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Code postal | 09110 | ||||
Code commune | 09023 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ascounais | ||||
Population municipale |
117 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 43′ 20″ nord, 1° 51′ 45″ est | ||||
Altitude | 1 005 m Min. 879 m Max. 2 360 m |
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Superficie | 35,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Haute-Ariège | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Localisée dans le sud-est du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Lauze, le ruisseau de l'Andorre, le ruisseau Riou Caud et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « bassin du Rebenty ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ascou est une commune rurale qui compte 117 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 001 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Ascounais ou Ascounaises.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune d'Ascou se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 34 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 2 km d'Ax-les-Thermes[2], bureau centralisateur du canton de Haute-Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ax-les-Thermes[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Sorgeat (1,3 km), Orgeix (1,4 km), Ax-les-Thermes (1,9 km), Ignaux (2,1 km), Orlu (3,0 km), Savignac-les-Ormeaux (3,8 km), Vaychis (5,2 km), Tignac (6,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Ascou fait partie du pays de Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale[4]. Les communes limitrophes sont Ax-les-Thermes, Mijanès, Orgeix, Orlu, Sorgeat et La Fajolle.
La commune est située dans les Pyrénées à l'est d'Ax-les-Thermes. C'est une commune limitrophe avec le département de l'Aude. Le col du Pradel (1 673 mètres) permet la communication routière vers le haut plateau calcaire du pays de Sault par la commune riveraine de La Fajolle.
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Vue vers le sud depuis le village.
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Eglise d'Ascou
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Lac de Goulours
Géologie et relief
modifierLa commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années), et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques[6],[7].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 35,59 km2[8],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 35,81 km2[7]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 1481 mètres. L'altitude du territoire varie entre 879 m et 2 360 m[11].
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[12]. Elle est drainée par la Lauze, le ruisseau de l'Andorre, le ruisseau Riou Caud, le ruisseau de Cabane Longue, le ruisseau de la Coume, le ruisseau de Llongaynous, le ruisseau d'Eycherque et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 36 km de longueur totale[13],[14].
La Lauze, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Ax-les-Thermes[15].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[17].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 909 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 258,8 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −3,2 | −3,2 | −0,9 | 1,2 | 4,5 | 8 | 10 | 10 | 6,8 | 4 | −0,1 | −2,3 | 2,9 |
Température moyenne (°C) | 2 | 2,7 | 5,8 | 7,8 | 11,3 | 14,9 | 17,3 | 17,5 | 13,9 | 10,7 | 5,6 | 2,7 | 9,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,3 | 8,7 | 12,4 | 14,4 | 18,2 | 21,8 | 24,5 | 25 | 21 | 17,3 | 11,3 | 7,7 | 15,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−22,2 09.01.1985 |
−17,8 11.02.1986 |
−18,3 06.03.1971 |
−10 21.04.1991 |
−6 12.05.1985 |
−2 01.06.06 |
1,2 11.07.1993 |
−1 29.08.1998 |
−2,8 26.09.1984 |
−8 29.10.12 |
−15 23.11.1988 |
−17 02.12.1980 |
−22,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 16.01.1993 |
25,7 28.02.1960 |
26,2 25.03.1981 |
28 28.04.23 |
34 21.05.22 |
37 27.06.19 |
36,5 18.07.22 |
36 04.08.03 |
33 09.09.04 |
30,5 02.10.01 |
26 01.11.1999 |
22 25.12.1983 |
37 2019 |
Précipitations (mm) | 128,6 | 103,3 | 97,2 | 126,7 | 129,1 | 98,1 | 73 | 73,9 | 91 | 88,8 | 132,3 | 116,8 | 1 258,8 |
Milieux naturels et biodiversité
modifierRéseau Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « bassin du Rebenty »[22], d'une superficie de 8 567 ha, qui offre une palette d'habitats naturels sur une grande gamme altitudinale et climatique et sur des substrats variés (calcaires, marnes, schistes). En particulier, on y rencontre de belles pinèdes de pins à crochets sur sol acide. La rivière héberge des espèces aquatiques (Chabot commun et Barbeau méridional, Écrevisse à pattes blanches) et mammifères (Desman des Pyrénées)[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[24] :
- les « montagnes et vallées du Donezan centre et ouest » (8 618 ha), couvrant 12 communes dont 7 dans l'Ariège, 3 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[25] ;
- les « montagnes orientales d'Ax-les-Thermes » (9 524 ha), couvrant 20 communes dont 16 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude[26],
- « vallée et bassin versant de l'Oriège » (8 937 ha), couvrant 9 communes dont 6 dans l'Ariège et 3 dans les Pyrénées-Orientales[27] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[24] :
- « le bassin versant de l'Oriège et montagnes orientales d'Ax-les-Thermes » (18 551 ha), couvrant 25 communes dont 18 dans l'Ariège, 4 dans l'Aude et 3 dans les Pyrénées-Orientales[28] ;
- le « massif de Quérigut et forêt du Carcanet (Donezan) » (12 106 ha), couvrant 32 communes dont 18 dans l'Ariège, 10 dans l'Aude et 4 dans les Pyrénées-Orientales[29].
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Ascou est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[30]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[31],[32].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), prairies (3,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 227, alors qu'il était de 230 en 2013 et de 224 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 24,4 % étaient des résidences principales, 75,1 % des résidences secondaires et 0,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,8 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ascou en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (75,1 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,7 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Ascou[I 2] | Ariège[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 24,4 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 75,1 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 0,4 | 9,7 | 8,2 |
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune d'Ascou est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[34],[35].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Ascou[37]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[38].
La commune est exposée au risque d'avalanche lié notamment à la pratique du ski compte tenu d’une fréquentation hivernale croissante. Un plan d’Intervention et de déclenchement des avalanches (PIDA) a en particulier été élaboré[39].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ascou est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].
Toponymie
modifierHistoire
modifierSelon le cartulaire de l’abbaye de Boulbonne, le comte de Foix Roger IV donne le village d’Ascou à Loup de Foix en 1243.
En 1946, le barrage de Goulours construit sur la Lauze permet de constituer un étang de 6,4 hectares. L'eau captée est conduite à la centrale hydroélectrique d'Orgeix.
Durant l'hiver 1965, la station de ski d'Ascou-Pailhères ouvre pour la première fois.
Lors de la centième édition du Tour de France en 2003, le port de Pailhères (2001 m), à la limite de la commune et de Mijanès, est emprunté pour la première fois par l'épreuve dont il deviendra un grand classique.
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune d'Ascou est membre de la communauté de communes de la Haute Ariège[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[42].
Liste des maires
modifierDémographie
modifierLes habitants sont appelés les Ascounais[43].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].
En 2021, la commune comptait 117 habitants[Note 6], en évolution de −19,31 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierEmploi
modifierDivision | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 9,6 % | 0 % | 3,9 % |
Département[I 7] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 76 personnes, parmi lesquelles on compte 75,3 % d'actifs (71,4 % ayant un emploi et 3,9 % de chômeurs) et 24,7 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 9]. Elle compte 51 emplois en 2018, contre 49 en 2013 et 44 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 55, soit un indicateur de concentration d'emploi de 94,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,3 %[I 10].
Sur ces 55 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 1,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
modifier21 établissements[Note 8] sont implantés à Ascou au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,1 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 21 entreprises implantées à Ascou), contre 27,5 % au niveau départemental[I 14].
La station de sports d'hiver d'Ascou-Pailhères se trouve sur la commune, accessible par la route de la Mouline (D25). Elle comprend 17 pistes de niveaux variés, 7 remontées mécaniques, une piste de luge, une piste école de ski ainsi que près de 30 canons à neige.
Agriculture
modifier1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 10 | 6 | 6 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 152 | 140 | 148 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[48]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins[49]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 11] de 2010 (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 148 ha[49].
Équipements, services et vie locale
modifier- Camping à la Forge, gîtes, salle des fêtes.
-
La salle des fêtes.
-
Gîte rural.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- La station de ski d'Ascou-Pailhères, en contrebas du port de Pailhères (2001 m), plus haut col routier de l'Ariège régulièrement emprunté par le Tour de France et permettant de rejoindre la haute vallée de l'Aude. Le col du Pradel (1673 m) est également situé en limite de la commune.
- L'église Saint-Simon-et-Saint-Jude avec la statue de la Vierge et l'Enfant. Cette sculpture du XVIIIe siècle en bois taillé et doré est classée monument historique au titre d'objet depuis 1992[51].
- Le lac de Goulours, dû à un barrage hydroélectrique construit sur la Lauze et mis en service en 1946.
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L'église.
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Vue sur l'église
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Escaliers du haut
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Monument aux morts.
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Fontaine en bas du village
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Fontaine au village.
Personnalités liées à la commune
modifier- Michel Naudy (1952-2012) journaliste et homme politique, mort à Ascou.
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ascou sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[9],[10]
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Ascou - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Ascou - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ascou » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ascou » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Ascou » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Stephan Georg, « Distance entre Ascou et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Ascou et Ax-les-Thermes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Ascou », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 365-366.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Carte géologique d'Ascou » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Ascou », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Ascou », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale d'Ascou », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- « Carte hydrographique d'Ascou » sur Géoportail (consulté le 28 octobre 2021).
- Sandre, « la Lauze »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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