Armand Cosson
Armand Cosson est un historien français.
Naissance | |
---|---|
Surnom |
Le Bel Armand |
Nationalité | |
Activité | |
Père |
André Cosson (d) |
Mère |
Marcelle Cosson (d) |
Enfant |
Florence Lavrut (d) |
Membre de |
Société d'histoire de Nîmes et du Gard Association des professeurs de première supérieure et de lettres supérieures (d) |
---|---|
Directeur de thèse | |
Distinction |
Biographie
modifierNé le [1] à Casablanca, où il fait ses études secondaires, il rejoint ensuite Montpellier où il obtient l'agrégation d'histoire[2]. En 1982, il soutient une thèse de doctorat sous la direction de Gérard Cholvy[3].
Il a enseigné à Montpellier, Alès et Nîmes[2] (où il a été représentant de l'Association des professeurs de première supérieure et de lettres supérieures[4]). En 1980, il participe à la fondation de la Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes (devenue « du Gard » en 1998[5])[2], qu'il préside de 1986 à 1987, puis de 2001 à 2002, et enfin en 2007.
Il est élu correspondant de l'Académie de Nîmes en 1988[6].
Sa fille Florence a épousé son confrère historien Didier Lavrut[7].
Travaux
modifierEn 1980, il contribue à la rédaction des Grands notables du Premier Empire, une enquête prosopographique sur les élites sous Napoléon[8],[9],[10].
Il est l'un des rares auteurs à avoir abordé la place du textile, ressource-clé de la région nîmoise, en particulier dans sa thèse Fabriques et ouvriers du textile à Nîmes (1982)[2].
En 1988, il publie un « ouvrage de référence »[2] sur Nîmes et le Gard dans la guerre, qui aborde les répercussions du second conflit mondial dans la région[11]. En 1994, sous l'égide des Archives départementales du Gard, il livre avec Anne-Marie Duport et dans la droite ligne de Louis Bergeron, une étude sur le « champ festif révolutionnaire » dans le département[12].
Ouvrages
modifier- Grands notables du Premier Empire : Gard, t. 5, Paris, Éditions du CNRS, 1980 (ISBN 2-222-02661-X).
- Nîmes et le Gard dans la guerre (1939-1945), Le Coteau, Horvath, coll. « La Vie quotidienne sous l'Occupation », 1988 (ISBN 2-7171-0564-6).
- Avec Anne-Marie Duport, Subsistances et Révolution dans le Gard (1789-1795), Nîmes, Archives départementales du Gard, 1988 (BNF 36646540).
- Avec Anne-Marie Duport, Les Fêtes révolutionnaires dans le Gard, Nîmes, Archives départementales du Gard, 1994 (ISBN 2-86030-003-1).
Références
modifier- ↑ https://gw.geneanet.org/vincentrev?n=cosson&oc=&p=armand.
- Bernié-Boissard et Velay 2009.
- ↑ « Fabriques et ouvriers du textile à Nîmes : crise - renaissance - déclin… », sur sudoc.fr (consulté le ).
- ↑ « A PPLS », sur Internet Archive (consulté le ).
- ↑ BNF 11897782.
- ↑ Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. LXXIII, 1997, p. 220 (lire en ligne).
- ↑ https://www.academiedenimes.org/site/wp-content/uploads/Didier-Lavrut-ADN-le-2-juin.pdf.
- ↑ Michel Reulos, « Grands notables du premier Empire, vol. 5 : Gard, Hérault », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, no 127, , p. 314-317 (présentation en ligne).
- ↑ Jacques Godechot, « Les grands notables de l'Empire », Annales du Midi, vol. 151, no 93, , p. 106-108 (lire en ligne).
- ↑ Christophe Charle, « Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret (dir.), Grands notables du Premier Empire, notices de biographie sociale, tome 5 : Gard, par Armand Cosson, Hérault, par Henri Michel, Drôme, par Gérard-Albert Roch », Annales, vol. 1, no 37, , p. 135-136 (lire en ligne).
- ↑ Marcel Baudot, « Armand Cosson, Nîmes et le Gard dans la guerre (1939-1945) », Guerres mondiales et conflits contemporains (en), no 155, , p. 107-108 (présentation en ligne).
- ↑ François Cadilhon, « Duport (Anne-Marie), Cosson (Armand), Les fêtes révolutionnaires dans le Gard, 1788-1799, Nîmes, Archives départementales du Gard, 1994 », Annales du Midi, vol. 214, no 108, , p. 266 (lire en ligne).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Catherine Bernié-Boissard, Michel Boissard et Serge Velay, « Cosson, Armand », dans Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, (ISBN 978-2-917743-07-2), p. 76.