Anti-indépendantisme

L’anti-indépendantisme (ou antiindépendantisme) est un mouvement militant sur un plan régional contre l’indépendance de leur collectivité et donc pour le maintien de l’intégrité territoriale de l’État auquel ce dernier est rattaché. L’existence de tels mouvements ne s’explique que par la présence, dans ces territoires, de fortes revendications indépendantistes ou sécessionnistes.

Terminologie

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Les termes d’anti-indépendantisme et de loyalisme sont généralement synonymes, le deuxième terme étant surtout employé en Nouvelle-Calédonie.

Les mouvements indépendantistes qualifient généralement leurs opposants de néo-colonialistes, alors qu’il n’est pas rare que les anti-indépendantistes défendent tout de même des thèses autonomistes, régionalistes ou fédéralistes.

Dans les provinces des États fédéraux qui connaissent des mouvements sécessionnistes, comme le Québec au Canada, les opposants à l’indépendance sont appelés « fédéralistes » dans le sens où ils défendent le maintien de la constitution fédérale, et qu’ils soient autonomistes (pour le renforcement des pouvoirs au niveau local au détriment de l’échelon fédéral) ou non.

Dans une État unitaire, les mouvements anti-indépendantistes, également appelés républicains ou monarchistes en fonction de la nature de l’état central, peuvent se distinguer entre centralistes (appelés aussi jacobins en France ou unionistes au Royaume-Uni, ils militent pour ne donner aucune ou très peu de spécificité politique, économique ou culturelle au territoire), « départementalistes » (mouvement surtout présent dans la collectivité française d’outre-mer de Mayotte, visant à faire de ce territoire un département et donc perdre une partie de son autonomie) ou autonomistes.

L’anti-indépendantisme peut ainsi comporter des idéologies politiques diverses, et peut être vu comme une forme de nationalisme en défendant l’unité d’une nation déjà existante, considérée comme synonyme d’État souverain fort et de « groupe humain constituant une communauté politique, établie sur un territoire défini (…) et personnifiée par une autorité souveraine » (Le Petit Robert). L’indépendantisme est également un nationalisme mais sous son acceptation culturelle et/ou ethnique, avec une nation encore à construire et dont l’aboutissement ultime doit être l’indépendance politique, et vue comme un « ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique[1] » (Dictionnaire de la langue française).

Toutefois, dans une acceptation plus large, il s’agit d’une opposition à toute forme d’émiettement politique du monde et donc au nationalisme sous toutes ses formes, et se retrouve notamment dans le globalisme.

Les mouvements anti-indépendantistes peuvent être défendus et se réclamer à leur tour, en fonction du contexte politique local, de partis nationaux qui peuvent aller de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par toutes les tendances politiques possibles.

Anti-indépendantisme politique dans le monde

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Afrique

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Les conflits régionaux sont souvent liés à l’affrontement entre des partis politiques sécessionnistes et les forces gouvernementales :

  •   Maroc: la loi actuelle interdit la remise en question de l’appartenance au Maroc du Sahara occidental, si bien que pratiquement tous les partis politiques nationaux s’opposent à l’indépendance. L’Association Sahara Marocain est la principale force militant contre l’indépendance et s’opposant à toute négociation avec le Front Polisario.

Amérique

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Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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