Ansgarde de Bourgogne

Ansgarde de Bourgogne[1] (826-† 880/882) est la fille d'Hardouin de Bourgogne. Première épouse du prince Louis le Bègue, elle est la mère des rois de France Louis III et Carloman II.

Ansgarde de Bourgogne
Titre de noblesse
Reine
Biographie
Naissance
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Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Hardouin
Mère
Warimburge
Conjoint
Louis II le Bègue (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

Son mariage avec Louis le Bègue le est célébré contre l'avis du roi Charles II le Chauve[2]. La raison de cette opposition n'est pas certaine, certains historiens la mettent sur le compte d'un possible enlèvement d'Ansgarde à l'abbaye de Chelles[3]. Après plusieurs années de vie commune et malgré la naissance de cinq enfants (deux fils, Louis et Carloman, et trois filles, Gisèle, Hildegarde et Ermentrude), Ansgarde est répudiée par son mari lequel convole en 875 avec la noble Adélaïde de Frioul, fille du comte Adalhard de Paris. Cependant les autorités ecclésiastiques refusent de légitimer cette nouvelle union de même que le pape Jean VIII ne couronne pas Adélaïde lors de sa venue pour le concile de Troyes en 878[4].

À la mort du roi Louis Le Bègue, le à Compiègne, alors qu'il préparait une expédition punitive contre les comtes de Poitiers et du Mans, Ansgarde œuvre sans doute pour que ses fils puissent monter sur le trône, et fait réviser sa répudiation par Hincmar, l'archevêque de Reims. Mais la reine Adélaïde est enceinte, et donne la vie à un enfant mâle (le futur Charles III dit le Simple), remettant en cause l'héritage des fils d'Ansgarde.

Le mariage d'Adélaïde est attaqué, non seulement par l'Église mais aussi par Ansgarde et ses deux fils qui n'hésitent pas à l'accuser d'adultère étant donné que son mariage n'avait pas été déclaré légitime.

En septembre 879, Louis III et Carloman II sont sacrés dans l'église abbatiale de Saint-Pierre et Saint-Paul de Ferrières-en-Gâtinais par Anségise, l’archevêque de Sens[5]. Ils montent conjointement sur le trône de France, mais meurent tous deux sans postérité. Au terme d'un long et difficile procès, Adélaïde finit par l'emporter et son fils Charles est confirmé comme enfant légitime et seul héritier de la couronne de France.

Notes et références

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  1. Ansgarde sur le site de la Fondation pour la généalogie médiévale.
  2. Page 11 et suivantes dans Collection des meilleurs dissertations : notices et traités particuliers relatifs à l'histoire de France de Jean-Michel Constant Leber, tome 17 (1838).
  3. Charles Torchet, Histoire de l'abbaye royale de Notre-Dame de Chelles. [Volume 1], Retaux-Bray, (lire en ligne), p. 72.
  4. Maur-François Dantine, Charles Clémencet, Saint-Allais (Nicolas Viton), Ursin Durand, François Clément, L'art de vérifier les dates des faits historiques…, Valade, 1818, p. 64.
  5. Page 46 dans Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France, publié par la Librairie ancienne H. Champion, 1988.

Liens externes

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