Ali la Pointe
Ali la Pointe de son vrai nom Ali Ammar, né le à Miliana et mort le à la Casbah d'Alger, est un combattant algérien du FLN pendant la guerre d'Algérie, principalement connu pour sa participation à la bataille d'Alger, aux côtés de Hassiba Ben Bouali, Zohra Drif et Yacef Saâdi chef de la Zone autonome d'Alger (ZAA).
Ali la Pointe Ali Ammar | ||
Naissance | Miliana (Algérie) |
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Décès | (à 27 ans) Casbah d'Alger (Algérie) Mort au combat |
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Origine | Algérie | |
Allégeance | FLN | |
Grade | Commandant en chef | |
Années de service | 1955 – 1957 | |
Commandement | Zone autonome d'Alger(Durant 32 jours, de septembre à octobre 1957) | |
Conflits | Guerre d'Algérie | |
Faits d'armes | Bataille d'Alger | |
Hommages | ||
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Biographie
modifierAli Ammar naît le à Miliana, en Algérie, dans une famille pauvre dont il est le cadet[1]. La situation financière de sa famille ne lui permet pas d'être scolarisé[1],[2]. Son surnom « La Pointe » lui viendrait du quartier de la Pointe des blagueurs, à Miliana[3],[n. 1] ou du quartier algérois où il s'est installé après la mort de son père :« la pointe pescade »[6][1]. Après un premier emprisonnement à l'âge de treize ans, il se rend à Alger, où il apprend la maçonnerie[7]. Il se fait connaître à Alger à partir de 1945 comme joueur de tchic-tchic, une sorte de bonneteau, puis comme proxénète[8],[9] et acquiert, selon Alain Vircondelet un « prestige de petit caïd »[10],[2],[11]. Il fait l'objet d'une condamnation pour vol d'effets militaires en 1943, pour coups et blessures involontaires[12] et violences à agent en 1952, et tentative d'homicide en 1953 et en 1954[8],[10].
En 1954, quand éclate la guerre d'Algérie, il se trouve à la prison de Barberousse où il purge une peine de deux ans pour tentative d'assassinat[8]. Des militants du FLN le convainquent qu'il est une « victime du colonialisme » et le poussent à rejoindre la cause[2]. Il s'évade après son transfert à la prison de Damiette[13],[1]. Il revient à Alger et prend contact quelques mois plus tard avec Yacef Saadi.
Activité au sein du FLN
modifierFin 1955[14], Ali la Pointe est introduit auprès de Yacef Saâdi, qui est l'adjoint de Larbi Ben M'hidi, le chef du FLN pour la zone autonome d'Alger[15],[n. 2]. Yacef Saâdi « décide de le tester », en lui confiant, le soir même de leur rencontre, l'exécution d'un mouchard[14],[17],[n. 3]. Recruté, selon Marie-Monique Robin pour ses « redoutables qualités de tueur »[15], il devient, selon Christopher Cradock et M. L. R. Smith, « l'assassin en chef » du FLN[19]. Il est notamment chargé de ce qu'un article de l'époque du New York Times appelle la « mise au pas du milieu de la casbah par le mouvement nationaliste terroriste »[20]. Après l'exécution de certaines figures de la pègre locale suspectées d'être des indicateurs, tels Rafai Abdelkader dit Bud Abbott et Hocine Bourtachi dit Hacène le Bonois[14],[17],[21],[22], il « sème la terreur » dans la casbah, selon l'expression de Marie-Monique Robin, en y faisant « appliquer les consignes révolutionnaires, comme l'interdiction de boire de l'alcool ou de fumer »[15].
Le , deux bombes explosent dans deux établissements publics d'Alger, le Milk Bar et la Cafétaria, faisant quatre morts et cinquante-deux blessés, posées respectivement par Zohra Drif et Samia Lakhdari, tandis qu'une troisième bombe, posée par Djamila Bouhired au terminal Air France, n'explose pas[23] ; ces évènements marquent le début de la « bataille d'Alger »[24]. Ces trois femmes font, avec Djamila Bouazza, qui posera une bombe le à la brasserie du Coq Hardi, partie du « réseau bombes » que dirige Yacef Saâdi, secondé par Ali la Pointe[25].
Le , Amédée Froger, président de la fédération des maires d'Algérie, est assassiné à Alger par un « terroriste arabe »[26]. Badèche Ben Hamdi, un docker occasionnel censé « avoir tué sur ordre »[27] et « travailler pour le FLN » est arrêté le [28], jugé, condamné à mort le , bien qu'il ait « nié sa participation à l'assassinat, alléguant que ses premiers aveux lui avaient été arrachés par la contrainte »[29], et guillotiné le [30]. Pour Pierre Pellissier, la culpabilité de Badèche Ben Hamdi ne fait aucun doute[31],[30],[32]. Selon Yves Courrière, en revanche, « Yacef Saâdi avait établi une longue liste de personnalités à abattre [...] Son choix s'arrêta sur Amédée Froger [...] C'est Ali la Pointe qui fut chargé d'abattre le président Froger »[33]. La plupart des historiens se rallient à l'attribution à Ali la Pointe de l'assassinat d'Amédée Froger, sur ordre de Yacef Saâdi[2],[34],[35],[36],[25],[37],[38],[39]. Cependant, ce dernier a nié avoir donné un tel ordre et soutenu que cette mort avait été voulue par l'armée française et les groupes anti-terroristes[32],[33],[40], Boualem Djeffour et Mohammed Lebjaoui affirmant au contraire la responsabilité du FLN[41],[42],[32],[33].
Après un nouvel attentat au stade d'El Biar, le , l'enquête policière établit rapidement qu'Ali la Pointe « fit remettre les trois bombes à Touati Saïd, le chef de groupe »[43]. En , Le Monde affirme que la police est sur ses traces et signale que deux hommes que l'on suppose être Yacef Saâdi et Ali la Pointe ont échappé à une interpellation en ouvrant le feu sur une patrouille de zouaves[44]. Il est jugé par contumace lors du procès devant un tribunal militaire des auteurs de l'attentat du Coq Hardi, en [45], au terme duquel il est condamné à mort, en tant que l'un des « chefs du réseau terroriste d'Alger »[46].
Le , Yacef Saâdi est arrêté en compagnie de Zohra Drif[47].
Plastiquage de la cache d'Ali la Pointe
modifierLe chef direct d'Ali la Pointe, Yacef Saâdi, est arrêté le par les paras du 1er REP dans une cache au numéro 3 de la rue Caton, en haute Casbah, en compagnie de Zohra Drif, après avoir résisté. Conduit dans une villa d'El-Biar occupée par le régiment, il est mis au secret le plus absolu. Les deux prisonniers sont étroitement gardés par le 1er REP. Aucun contact ne leur est permis avec l'extérieur car Yacef et Zohra n'ignorent plus rien du double jeu d'un ex FLN, Hassan Ghendriche alias Zerrouk, retourné secrètement par le capitaine Léger, chef du GRE qui l'intègre dans l'équipe des « bleus de chauffe » ; il faut que ce double jeu se poursuive pour mettre le GRE sur la piste d'Ali la Pointe. Très vite, Zerrouk prend contact avec Ali, par une boîte aux lettres de secours. Léger apprend ainsi qu'Ali la Pointe se trouvait tout près de Yacef Saadi, au 4 de la rue Caton chez les Guemati[48], le , et qu'il a rejoint une autre cache avec Hassiba Ben Bouali, Petit Omar (douze ans, agent de liaison et neveu de Yacef) et Mahmoud Bouhamidi, autre agent de liaison[49]. Ali la Pointe a sur lui de l'argent, quatre bombes complètes, et il désire que Zerrouk, qui pour lui est toujours le responsable militaire de la zone autonome, relance une vague d'attentats pour venger le grand frère. Lentement, Léger reprend la filature du courrier. Il lui faudra trois semaines pour arriver à localiser la planque d'Ali la Pointe au 5, rue des Abdérames en haute Casbah.
Le soir du , l'opération est déclenchée de façon classique : quartier cerné, îlot contenant la cache investi par les paras du 1er REP. Les militaires ont fait évacuer la population des maisons comprises dans l'îlot. Le régiment est, à cette époque, sous les ordres du commandant Guiraud, adjoint du colonel Jeanpierre, blessé lors de l'arrestation de Yacef, le . Ali la Pointe possède, dans sa cache, de l'armement et quatre bombes. Les officiers des parachutistes essayent d'abord de parlementer avec lui. Finalement, le commandant Guiraud décide de faire sauter la cache en plaçant des charges de plastic aux angles. Une dernière fois, le capitaine Allaire tente en vain d'obtenir une réponse d'Ali la Pointe en lui parlant au mégaphone. L'explosion a lieu. Des gravats de toute sorte vont retomber jusque sur les jeeps PC stationnées rue Randon. La maison a disparu, littéralement soufflée.
Lors des opérations de déblaiement, on relève de nombreux corps de civils et, parmi eux, des femmes et des enfants victimes de l'explosion, qui s'est propagée à des habitations non évacuées. On dénombre 17 victimes civiles dont 8 enfants[50]. C'est dans les derniers jours que seront trouvés les corps d'Ali la Pointe, de Hassiba Ben Bouali et de Mahmoud puis, quelque temps après, le corps du Petit Omar qui a été propulsé au travers de toute la maison, pour s'arrêter sur le porche en pierre. Un mètre de plus, et il tombait sur le lieutenant Gillet[réf. nécessaire][51]. Les corps du Petit Omar et de Hassiba Ben Bouali, ont les visages complètement défigurés[52], et ceux d'Ali la Pointe et de Mahmoud Bouhamidi, littéralement déchiquetés[53],[54]. Ce marque la fin de la bataille d'Alger.
La version officielle faisait état d'une explosion à l'origine inconnue provoquée par le perçage des murs de l'immeuble après la découverte d'explosifs[55].
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La plaque du célèbre nom de la rue, rue des Abdérames où se trouve la cache d'Ali la Pointe.
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La porte d'entrée qui amène à l'endroit où se cachait Ali la Pointe, située au 5, rue des Abdérames, transformée en musée en 2006[56].
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Casbah d'Alger, , 54 ans après l'explosion, le reste des ruines de la cache d'Ali la Pointe.
Postérité
modifierLe personnage d'Ali la Pointe devient par l'intermédiaire du film italo-algérien la Bataille d'Alger du réalisateur italien Gillo Pontecorvo, « le héros de l'un des épisodes les plus importants et symboliques de la guerre d'Algérie et, par extension, de la mythologie nationale algérienne ». Le film le transforme en une « figure emblématique de la bataille d’Alger » et en un « martyr » de la cause nationale algérienne[7].
Ali la Pointe est incarné dans le film par l'acteur Brahim Haggiag.
En 2023, le nouveau stade du club MC Alger, anciennement connu sous le nom de stade de Douera, portera le nom de Ali La Pointe lors de son inauguration. L'annonce a été faite par décret présidentiel le 2 novembre 2023[57].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Selon Yves Courrière, en revanche, le surnom de « La Pointe » lui vient du quartier de Pointe-Pescade dans la banlieue d'Alger[4], Jacques Simon ajoutant que ses « protégées [en] arpentaient les trottoirs »[5].
- Selon Yves Godard, « quand [Ali Amar] passe au front, c'est le « milieu » qui y passe en entier avec lui et ses revenus »[16]
- Alistair Horne donne une version différente, qui suit le film de Gilles Pontecorvo, où Ali La Pointe tire à blanc sur un policier[2],[18].
Références
modifier- Karim 0., « L’hommage à «Ali La Pointe» », Le Soir d'Algérie, (lire en ligne)
- (en) Alistair Horne, A Savage War of Peace : Algeria 1954-1962, MacMillan, (lire en ligne), p. 203
- Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Algérie 2015, Petit Futé, (lire en ligne), p. 241
- Yves Courrière, Le Temps des léopards cité par Raphaël Delpard, Ils ont vécu dans l'Algérie en guerre, Archipel, (lire en ligne), p. 61
- Jacques Simon, Algérie: le passé, l'Algérie française, la révolution, 1954-1958, L'Harmattan, , p. 373
- Latifa Abada, « À Miliana, la fierté d'avoir enfanté un héros: Ali La Pointe », (consulté le )
- Christelle Taraud, « Les yaouleds : entre marginalisation sociale et sédition politique », Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », no 10, , p. 59-74 (lire en ligne)
- Jacques Massu, La vraie bataille d'Alger, Plon, , p. 291
- « La bataille d'Alger », sur Archives de France
- « Ali la Pointe - La rédemption », El Watan, (lire en ligne)
- Alain Vircondelet, La Traversée, First, (lire en ligne), p. 84
- « L'Écho d'Alger : journal républicain du matin », sur Gallica, (consulté le )
- (en) Brian Crozier, The Rebels: A Study of Post-War Insurrections, Beacon Press, , p. 172
- Jean Delmas, La Bataille d'Alger, Larousse, (lire en ligne), p. 20
- Robin 2015, p. 94
- Yves Godard, Les paras dans la ville, Fayard, , p. 103 cité par Jacques Simon, Le massacre de Melouza: Algérie, juin 1957, L'Harmattan, , p. 28
- Yacef Saâdi, Souvenirs de la Bataille d'Alger, Julliard, Traduction anglaise de Mitch Abidor : (en) « Algeria 1956 », sur Marxists.org
- (en) Roger Ebert, « 'Algiers' remains a triumph or realistic production values », The Victoria Advocate, (lire en ligne)
- (en) Christopher Cradock et M. L. R. Smith, « “No Fixed Values”: A Reinterpretation of the Influence of the Theory of Guerre Révolutionnaire and the Battle of Algiers, 1956–1957 », Journal of Cold War Studies, vol. 9, no 4, (DOI 10.1162/jcws.2007.9.4.68)
- (en) Thomas F. Brady, « French Step Up Algeria Fighting: Army Indicates a Recent Increase in Surrendering by Nationalist Rebels Three Actions During Day Casualties Are Listed », New York Times, « Ali la Pointe [...] had lined up the Casbah underworld with the nationalist terrorist movement. »
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- (en) David C. Rapoport, Terrorism : The second or anti-colonial wave, Taylor & Francis, (lire en ligne), p. 341
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- (en) Gregory Fremont-Barnes, A History of Counterinsurgency [2 volumes]Couverture, ABC-CLIO, (lire en ligne), p. 219
- Henri Le Mire, Histoire militaire de la guerre d'Algérie, Albin Michel, , p. 102
- (en) Anthony Clayton, The Wars of French Decolonization, Routledge, (lire en ligne), p. 108
- (en) Richard Mendelsohn, Black and White in Colour : African History on Screen, James Currey Publishers, (lire en ligne), p. 351
- Boualem Djeffour, « L'exécution de Froger », dans Mahfoud Kaddache, Récits de feu, SNED, , p. 210-212
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- « La rapidité de l'enquête fait ressortir l'efficacité du nouveau dispositif policier », Le Monde, (lire en ligne)
- « Huit artilleurs tués près de Jemmapes. Six militaires enlevés et cinq pompiers musulmans disparus à Sétif », Le Monde, (lire en ligne)
- « Djemila Bouhired et ses coïnculpés comparaissent devant le tribunal militaire », Le Monde, (lire en ligne)
- « Le pourvoi en cassation de Djamila Bouhired et de des coinculpés est rejeté », Le Monde, (lire en ligne)
- Michaël Prazan, Une histoire du terrorisme, Flammarion, (lire en ligne), p. 65
- « Yacef Saâdi : « La honteuse tentation de nos leaders de fuir le champ de bataille » — TSA », sur TSA, pagesTSA-Tout-sur-lAlgérie135765743142770, (consulté le ).
- « L'arrestation de Yacef Saadi, chef du F.L.N. - Lumni », sur Lumni : Enseignement (consulté le ).
- « Cinquante ans après, Algériens et Français s'opposent toujours sur la "bataille d'Alger" », Le Monde, 8 janvier 2007.
- Louis Bonnel, « Comment finit Ali la Pointe », Historia Magazine no 233, , p. 1207
- Ted Morgan, Ma bataille d'Alger. Confession d'un américain au cœur d'un drame français, Éditions Tallandier, (ISBN 9791021053892, présentation en ligne), p. 293
- Morgan 2016, p. 293.
- Jacques Massu, La vraie bataille d'Alger, Plon, , p. 290
- « L'explosion dans la Casbah d'Alger a fait seize morts et huit blessés », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- « Sept musées d’Alger à visiter », sur Visas & Voyages Algérie, VisasVoyagesAlgerie, (consulté le ).
- Hocine S, « Stades : Douera officiellement nommé et attribué », sur Football Algérien - DZFOOT.COM, (consulté le )
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Yacef Saadi, La bataille d'Alger - Tome II et III . Éditions Casbah/Publisud, 1997. (ISBN 2-86600-975-4)
- Yves Courrière, Le temps des léopards, La guerre d'Algérie Tome II, no 3749. Édition 1976
- Jean-Louis Gérard, Dictionnaire historique et biographique de la guerre d'Algérie, Hélette, Éditions Jean Curtuchet, , 208 p. (ISBN 978-2-912932-27-3)
- Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française, La Découverte, (lire en ligne), p. 94
- Ali la Pointe, un terroriste à l'état pur - Historia Magazine, no 208, pp : 468
- Comment finit Ali la Pointe - Historia Magazine, no 233, pp : 1201
Articles connexes
modifier- Bataille d'Alger
- Djamila Bouazza
- Petit Omar
- Hassiba Ben Bouali
- Djamila Bouhired
- Djamila Boupacha
- Zohra Drif
- Yacef Saâdi
- Ramdane Abane
- Krim Belkacem
- Larbi Ben M'Hidi
Liens externes
modifier- Images d'archives : après l'explosion de la cache d'Ali la Pointe, Journal télévisé du . INA
- « L'explosion de la cache d'Ali la Pointe »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ), Extrait du film de la Bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo, 1966. StudioCanal