Alexandre Moline de Saint-Yon
Alexandre Moline de Saint-Yon (ou chevalier Alexandre Pierre Moline de Saint-Yon), né le à Lyon et mort le à Bordeaux, est un militaire, écrivain et homme politique français, ministre de la Guerre sous la monarchie de Juillet.
Ministre de la Guerre | |
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Pair de France | |
à partir du |
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Activités |
Homme politique, officier, écrivain, militaire |
Conjoint |
Caroline Scitivaux (d) (à partir de ) |
Grade militaire | |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 1180)[1] |
Biographie
modifierIl est le fils d'Honoré Moline de Saint-Yon et de Gabrielle Antoinette Rivoire.
Il sort en 1805 de l'École militaire de Fontainebleau avec le grade de sous-lieutenant. Il fait la campagne de Prusse en 1806-1807, devient lieutenant en 1807 avant d'être envoyé en Espagne sous les ordres du maréchal Soult. Il devient capitaine en 1809 et élevé à la dignité de chevalier de l'Empire le . Il est blessé à Saint-Jean-de-Luz (1813), est promu chef d'escadron et rentre en France avec Soult. Officier d'ordonnance de Napoléon Ier durant la campagne de France, il participe aux batailles de Ligny et de Waterloo (1815).
Mis en demi-solde par la Seconde Restauration, il épouse en 1820 Caroline Scitivaux (1800-1882), fille du payeur général de la Seine Charles Sébastien Scitivaux[2]. Il se consacre à la littérature et donne sans les signer Ipsiboë (1824), opéra représenté à l'Académie royale de musique, Mathilde ou les Croisades, François Ier à Chambord (1830, en collaboration avec G. du Fougeroux), Les Époux indiscrets (1829), opéra-comique représenté au Théâtre Feydeau, Les Amours de Charles II, comédie en 5 actes et en vers.
Il reprend du service sous la monarchie de Juillet : il devient lieutenant-colonel (1830) puis colonel (1831), maréchal de camp (1835), lieutenant-général (1844), directeur du personnel et des opérations au ministère de la Guerre, grand officier de la Légion d'honneur (), pair de France () et, le même jour, ministre de la Guerre dans le troisième ministère Soult. Il reste en place jusqu'au remaniement ministériel du et est remplacé par le général Trézel.
Après la chute de Louis-Philippe en , il est mis d'office à la retraite comme général de division () et cesse toute activité politique.
Œuvres
modifier- Ipsiboë, opéra en 4 actes, musique de Rodolphe Kreutzer, représenté à l'Académie royale de musique le
- Mathilde ou les Croisades, opéra
- Les Époux indiscrets, opéra-comique représenté au Théâtre Feydeau, 1829
- François Ier à Chambord, opéra en 2 actes, en collaboration avec G. du Fougeroux), musique de Genestet, représenté à l'Académie royale de musique le
- Les Amours de Charles II, comédie en 5 actes et en vers
- Fragment de l'histoire militaire de la France : guerres de religion, de 1585 à 1590, rédigées d'après les documents recueillis et discutés avec soin par le comité d'état-major, Paris, Anselin, 1834, in-8 (Extrait du Spectateur militaire)
- Notice historique sur le prince Eugène, duc de Leuchtenberg, Paris, Impr. de Crapelet, 1838, in-8 (Extrait du Plutarque français, publié par M. Ed. Mennechet)
- Les Deux Mina, chronique espagnole du dix-neuvième siècle, Paris, Berquet et Pétion, 1840, 3 vol. in-8
- Histoire des comtes de Toulouse, Paries, Arthus Bertrand, 1859-1861 (lire en ligne)
Il a publié en outre un grand nombre d'articles dans des recueils et journaux militaires.
Notes et références
modifierVoir aussi
modifier- « Alexandre Moline de Saint-Yon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Alexandre Moline de Saint-Yon », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
Article connexe
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la musique :