Abbaye Sainte-Anne de Bonlieu-sur-Roubion

abbaye située dans la Drôme, en France

L'abbaye Sainte-Anne de Bonlieu-sur-Roubion est une ancienne abbaye située à Bonlieu-sur-Roubion dans le département français de la Drôme et la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Abbaye Sainte-Anne
de Bonlieu-sur-Roubion
image de l'abbaye
Vue générale de l'édifice
Diocèse Diocèse de Valence
Patronage Sainte Anne
Fondation 1171
Cistercien depuis 1171
Dissolution 1791
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Cisterciennes (1171–1791)
Prémontrées (1871–2014)
Période ou style Art roman provençal
Protection Logo monument historique Inscrite MH (1999)[1]
Coordonnées 44° 35′ 39″ N, 4° 52′ 50″ E[2]
Pays Drapeau de la France France
Province Dauphiné
Département Drôme
Commune Bonlieu-sur-Roubion
Site https://sainteannedebonlieu.catholique.fr/
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Abbaye Sainte-Anne de Bonlieu-sur-Roubion
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Abbaye Sainte-Anne de Bonlieu-sur-Roubion
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Abbaye Sainte-Anne de Bonlieu-sur-Roubion

Historique

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Le monastère est fondé, en 1171, par la comtesse Véronique de Marsanne, que la tradition associe à la maison de Poitiers, dite de Valentinois[3]. Abbaye féminine, les moniales relèves de l'ordre cistercien[3]. Elle est placée sous l'autorité de l'abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle[3].

Bonlieu-sur-Roubion est né autour de son monastère dont la basilique s'inscrit dans le courant de l'art roman provençal.

Vers la fin du XIVe siècle, le monastère est ruiné par les routiers qui sévissent dans la région[3]. En 1400, il est convertit en prieuré d'hommes relevant désormais de l'abbaye de Valcroissant[3].

De cette abbaye subsiste une partie de l'église abbatiale romane, qui date du XIIe siècle[4]. La charte de fondation de l'abbaye, datant de 1171, fait mention pour la première fois en France du cépage marsanne, pour ses vignes.

À la Révolution, les bâtiments et les terres, déclarés biens nationaux, sont vendus à des particuliers pour résoudre la crise financière qui a causé la Révolution.

En 1871, une communauté de religieuses norbertines acquiert, restaure et rebâtit le monastère[5]. La première supérieure, Marie Odiot de la Paillonne, devenue Mère Marie de la Croix, avait l'intention de restaurer la branche féminine des prémontrés (ou norbertines) en France. Les ruines du site sont relevées grâce à des dons privés. Elles sont exilées à Grimbergen en Belgique après les lois anticléricales de 1905.

Ce site abrite plus tard une petite communauté de frères prémontrés dépendants de l'abbaye de Mondaye, en Normandie.

Les prémontrés quittent l'abbaye au cours de l'été 2014, laissant les bâtiments de l'abbaye revenir au diocèse de Valence.

Église abbatiale

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L'église abbatiale a été en grande partie reconstruite à la fin du XIXe siècle.

L'église est érigée par le pape Léon XIII en basilique mineure dédiée à sainte Anne ; elle est consacrée le 11 octobre 1899 par Mgr Thomas-Louis Heylen, évêque de Namur.

Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].

Architecture

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Éléments intéressants

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Statue trinitaire.

Statue « trinitaire » (figurant Jésus, sa mère Marie et sa grand-mère Anne) du XIVe siècle en bois polychrome, peinture d'origine.

Notes et références

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  1. a et b Notice no PA26000006, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Bonlieu (Drôme) », sur cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
  3. a b c d et e Pierre Palengat, La Drôme insolite : d'Aix-en-Diois à Volvent - les 370 communes du département : La Drôme historique, monumentale, anecdotique, légendaire, statistique, culturelle, , 648 p. (lire en ligne), p. 72-73.
  4. Guy Barruol et Jean-Maurice Rouquette, Promenades en Provence romane, Zodiaque, 2002, p.80.
  5. Nicole Bouter, Écrire son histoire : les communautés religieuses régulières face à leur passé : actes du 5e colloque international du CERCOR, Saint-Etienne, 6-8 novembre 2002, Saint-Étienne, Université de Saint-Étienne, , 694 p. (ISBN 9782862723587, lire en ligne), p. 657-665.

Bibliographie

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  • D.-M. Dauzet, Marie Odiot de la Paillonne, fondatrice des Norbertines de Bonlieu (Drôme, 1840–1905), Turnhout, Brepols Publishers, coll. « Bibliothèque de l'École des Hautes Études, Sciences Religieuses, 112 », , 404 p. (ISBN 978-2-503-51194-8, lire en ligne)[1].
  • D.-M. Dauzet, Mère Marie de la croix Odiot de la Paillonne, première Abbesse des Nobertines de Bonlieu (Drôme) 1840-1905, , 1546 p. (lire en ligne).
  • Dominique-Marie Dauzet, « Marie Odiot de la Paillonne, restauratrice des Nobertines en France (1840–1905). De l'archivage des faits à l'écriture fondatrice. » dans Nicole Bouter, Écrire son histoire : les communautés religieuses régulières face à leur passé : actes du 5e colloque international du CERCOR, Saint-Étienne, 6-8 novembre 2002, Saint-Étienne, Université de Saint-Étienne, , 694 p. (ISBN 9782862723587, lire en ligne), p. 657-665.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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