Épinouze

commune française du département de la Drôme

Épinouze est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Épinouze
Épinouze
Mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Communauté de communes Porte de DrômArdèche
Maire
Mandat
Yves Lafaury
2020-2026
Code postal 26210
Code commune 26118
Démographie
Gentilé Epinouziens, Epinouziennes
Population
municipale
1 523 hab. (2021 en évolution de −4,45 % par rapport à 2015)
Densité 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 18′ 36″ nord, 4° 55′ 42″ est
Altitude Min. 191 m
Max. 248 m
Superficie 11,21 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Roussillon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Drôme des collines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Épinouze
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Épinouze
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Voir sur la carte topographique de la Drôme
Épinouze
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Épinouze
Liens
Site web www.epinouze.fr

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Épinouze est situé au nord du département, à 10 km de Chanas et de Saint-Rambert-d'Albon.

Relief et géologie

modifier

Sites particuliers :

Géologie

modifier

Hydrographie

modifier

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • le Dolon ;
  • le Dolure ;
  • l'Oron ;
  • l'Oronnat.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Sorlin-en-Valloire à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 854,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports

modifier

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Épinouze est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,6 %), terres arables (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), zones urbanisées (8,5 %), forêts (2,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

modifier

Quartiers, hameaux et lieux-dits

modifier

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Beauregard
  • Chante-et-Bois
  • Cotonnay
  • Lachal (château)
  • la Bouillardière
  • la Cabine Baron
  • la Combe du Buis
  • la Gare
  • Landrin
  • la Rivacole
  • la Richardière
  • le Belmont
  • le Bois Baudet
  • le Bois Blondat
  • le Chirial
  • le Clos de la Combe
  • le Mouchet
  • le Riez
  • les Biesses
  • les Brosses des Blains
  • les Bruyères
  • les Craies
  • les Éguyères
  • les Galizes
  • les Routes
  • les Sauvagères
  • les Seillières
  • les Taneurs
  • le Vieux Village
  • le Village Neuf
  • Moulin d'Oron
  • Murinais

Logement

modifier

Projets d'aménagement

modifier

Risques naturels et technologiques

modifier

Toponymie

modifier

Attestations

modifier

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :

  • 1000 : villa que dicitur Spinosa in valle Aurea (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 102).
  • 1000 : mention de l'ager : ager qui est in valle Aurea et dicitur Spinosa (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 102).
  • 1267 : villa de Spinosa (inventaire des dauphins, 345).
  • 1267 : villa alias de Espinosa (inventaire des dauphins, 444).
  • 1267 : mention de la paroisse : parrochia de Spinosa (inventaire des dauphins, 2144).
  • 1521 : mention de la paroisse : ecclesia Espinose (pouillé de Vienne).
  • 1788 : Epinouse (alman. du Dauphiné).
  • 1891 : Epinouze, commune du canton du Grand-Serre.

Étymologie

modifier

De l’occitan espinòs « buisson épineux », du francoprovençal epena et du suffixe féminin -ouse (du latin -osa). Le toponyme signifierait « ( terre ) couverte de buissons »[14].

Histoire

modifier

Antiquité : les Gallo-romains

modifier
  • Site romain de la ferme de Landrin[15].
  • Couvercle de sarcophage paléo-chrétien (au château de Lachal)[15].

Du Moyen Âge à la Révolution

modifier

Épinouze serait l'ancienne Epaone où s'est tenu, au VIe siècle, le Concile sur la discipline ecclésiastique[15].

Au point de vue féodal, Épinouze faisait partie de la terre et seigneurie de Moras[13].

Avant 1790, Épinouze était une paroisse du diocèse de Vienne et de la communauté et mandement de Moras.
Son église était dédié à saint Bonnet. Les dîmes appartenaient à l'abbé de Saint-Pierre de Vienne qui présentait à la cure. L'ager d'Épinouze avait la même étendue que la paroisse de ce nom[13].

Les Templiers et/ou les Hospitaliers

modifier

Château de Lachal, ancienne commanderie[16].
Cette commanderie a été premièrement attribuée aux Templiers[15],[17]. Aujourd'hui, cette interprétation est remise en question : une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est attestée à partir de 1263 (alors que l'ordre du Temple a été dissout en 1312) : « L'implantation des Hospitaliers à Lachal a dû se faire au cours du XIIIe siècle, voire avant, une commanderie hospitalière étant mentionnée dans le probus en 1263. »[18]. En 1317, nous avons : Frater Artaudus Helye, preceptor domus Hospitalis de Calma, de Chalma. Par ailleurs, durant la période hospitalière, le moulin du Temple, dépendant de la commanderie de Lachal, était celui de l'ancienne commanderie templière d'Albon, ce qui a amené certains auteurs à penser que cette commanderie fut d'abord de l'ordre du Temple.

On constate deux états de construction : un état roman et un du XIIIe siècle au XIVe siècle. À l'origine, le corps du logis était une chapelle romane entourée d'un cimetière qui a probablement été donnée aux hospitaliers par le dauphin du Viennois au XIIIe siècle. Les hospitaliers modifièrent la chapelle en la fortifiant par une tour-porche.
En 1480, la commanderie de Lachal est réunie à la commanderie de Bellecombe près de Heyrieux. Au XVIe siècle, le commandeur Humbert de Beauvoir entreprend de nouveaux travaux en construisant la chapelle Saint-Jean et en restructurant le corps de logis existant (on peut encore voir les plafonds à la française, de belles cheminées dont une aux armes d'Humbert dans la salle du commandeur, ainsi qu'un sol carrelé en arêtes de poisson[19]. Après la dissolution de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem en 1793, la commanderie est vendue comme bien national[19].

De la Révolution à nos jours

modifier

En 1790, Épinouze fait partie de la commune de Moras[13].

La révolution de février 1848 est favorablement accueillie au village d'Épinouze, qui faisait alors partie de Moras-en-Valloire. Plusieurs peupliers sont plantés comme arbres de la liberté en célébration de la Deuxième République.
Quatre ans plus tard, le régime étant devenu autoritaire, le préfet Ferlay demande leur arrachage (décret du ). La municipalité ne s'exécute pas. Ils ne disparaîtront que dans les années 1970[20].

le , la paroisse d'Épinouze est distraite de la commune de Moras pour former une commune distincte du canton du Grand-Serre[21],[13].

Politique et administration

modifier

Tendance politique et résultats

modifier

Administration municipale

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : depuis 1878
1878 1881 Pierre Tantillon    
1881
(élection ?)
1884 Alphonse Cleu    
1884 1888 Hippolyte Monod    
1888 1891 Alphonse Cleu    
1891
(élection ?)
1892 Joseph Graillat    
1892 1896 Joseph Graillat   maire sortant
1896 1900 Hippolyte Monod    
1900 1904 Hippolyte Monod   maire sortant
1904 1908 Hippolyte Monod   maire sortant
1908 1912 Hippolyte Monod   maire sortant
1912 1919 Émile Montluet    
1919 1925 Émile Montluet   maire sortant
1925 1929 Émile Montluet   maire sortant
1929 1935 Édouard Martin-Rosset    
1935 1945 Édouard Martin-Rosset   maire sortant
1945 1947 Henri Sibert    
1947 1953 Henri Sibert   maire sortant
1953 1959 Henri Sibert   maire sortant
1959 1965 Henri Sibert   maire sortant
1965 1971 Louis Achard    
1971 1977 Louis Achard   maire sortant
1977 1983 Louis Achard   maire sortant
1983 1989 Louis Achard   maire sortant
1989 1992 Louis Achard   maire sortant
1992
(élection ?)
1995 Freddy Martin-Rosset PS journaliste
1995 2001 Freddy Martin-Rosset PS maire sortant
2001 2008 Freddy Martin-Rosset PS maire sortant
2008 2014 Freddy Martin-Rosset PS maire sortant
2014 2020 Yves Lafaury (sans étiquette) retraité (commerçant)
2020 En cours
(au 4 mars 2021)
Yves Lafaury[22][source insuffisante]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux

modifier

Politique environnementale

modifier

Finances locales

modifier

Jumelages

modifier

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 1 523 habitants[Note 2], en évolution de −4,45 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
861904882857879871879873881
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
875850816840935981968956968
1999 2006 2007 2012 2017 2021 - - -
1 0961 2501 2721 5371 5211 523---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

modifier
  • Refuge de chiens[15].

Enseignement

modifier

Manifestations culturelles et festivités

modifier

Loisirs

modifier

Médias

modifier

Économie

modifier

Agriculture

modifier

En 1992 : céréales, fruit et légumes (coopérative), miellerie[15].

  • Foire : le mardi saint[15].

Tourisme

modifier

Revenus de la population et fiscalité

modifier

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Patrimoine culturel

modifier

À travers l'association Valloire loisirs, Épinouze et d'autres villages des alentours soutiennent des projets socio-culturels[26].

Patrimoine naturel

modifier

Personnalités liées à la commune

modifier
  • Fabien Revol (né le à Épinouze) : théologien catholique français, spécialiste de la théologie de la Création.

Héraldique, logotype et devise

modifier

Épinouze possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. a et b « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Épinouze et Saint-Sorlin-en-Valloire », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Sorlin-en-Valloire », sur la commune de Saint-Sorlin-en-Valloire - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Sorlin-en-Valloire », sur la commune de Saint-Sorlin-en-Valloire - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roussillon », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 132 (Epinouze).
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Droz, , p. 1235.
  15. a b c d e f g h i j et k Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Épinouze.
  16. a et b https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00116944
  17. « Maisons ou Hôpitaux de l'Ordre de Malte », sur templiers.net (consulté le ).
  18. Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux : des premières positions défensives aux châteaux de plaisance, dans la Drôme, Créaphis, , 191 p. (présentation en ligne), p. 19.
  19. a et b Bois et Burgard 2004, p. 120.
  20. F. Monteiller, Enquêtes sur les arbres remarquables de la Drôme, Études drômoises, (no)69, décembre 1986, page 49
  21. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Valloire loisirs », sur Conseil départemental de la Drôme (consulté le ).