Épinouze
Épinouze est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Épinouze | |||||
Mairie | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Porte de DrômArdèche | ||||
Maire Mandat |
Yves Lafaury 2020-2026 |
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Code postal | 26210 | ||||
Code commune | 26118 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Epinouziens, Epinouziennes | ||||
Population municipale |
1 523 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 136 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 18′ 36″ nord, 4° 55′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 191 m Max. 248 m |
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Superficie | 11,21 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Roussillon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Drôme des collines | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.epinouze.fr | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierÉpinouze est situé au nord du département, à 10 km de Chanas et de Saint-Rambert-d'Albon.
Bougé-Chambalud (Isère) | Jarcieu (Isère) | Lapeyrouse-Mornay | ||
Bougé-Chambalud (Isère) Anneyron |
N | Manthes | ||
O Épinouze E | ||||
S | ||||
Anneyron | Saint-Sorlin-en-Valloire | Saint-Sorlin-en-Valloire |
Relief et géologie
modifierSites particuliers :
Géologie
modifierHydrographie
modifierLa commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- le Dolon ;
- le Dolure ;
- l'Oron ;
- l'Oronnat.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Sorlin-en-Valloire à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 854,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Épinouze est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,6 %), terres arables (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), zones urbanisées (8,5 %), forêts (2,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierQuartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[1] :
- Beauregard
- Chante-et-Bois
- Cotonnay
- Lachal (château)
- la Bouillardière
- la Cabine Baron
- la Combe du Buis
- la Gare
- Landrin
- la Rivacole
- la Richardière
- le Belmont
- le Bois Baudet
- le Bois Blondat
- le Chirial
- le Clos de la Combe
- le Mouchet
- le Riez
- les Biesses
- les Brosses des Blains
- les Bruyères
- les Craies
- les Éguyères
- les Galizes
- les Routes
- les Sauvagères
- les Seillières
- les Taneurs
- le Vieux Village
- le Village Neuf
- Moulin d'Oron
- Murinais
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :
- 1000 : villa que dicitur Spinosa in valle Aurea (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 102).
- 1000 : mention de l'ager : ager qui est in valle Aurea et dicitur Spinosa (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 102).
- 1267 : villa de Spinosa (inventaire des dauphins, 345).
- 1267 : villa alias de Espinosa (inventaire des dauphins, 444).
- 1267 : mention de la paroisse : parrochia de Spinosa (inventaire des dauphins, 2144).
- 1521 : mention de la paroisse : ecclesia Espinose (pouillé de Vienne).
- 1788 : Epinouse (alman. du Dauphiné).
- 1891 : Epinouze, commune du canton du Grand-Serre.
Étymologie
modifierDe l’occitan espinòs « buisson épineux », du francoprovençal epena et du suffixe féminin -ouse (du latin -osa). Le toponyme signifierait « ( terre ) couverte de buissons »[14].
Histoire
modifierAntiquité : les Gallo-romains
modifier- Site romain de la ferme de Landrin[15].
- Couvercle de sarcophage paléo-chrétien (au château de Lachal)[15].
Du Moyen Âge à la Révolution
modifierÉpinouze serait l'ancienne Epaone où s'est tenu, au VIe siècle, le Concile sur la discipline ecclésiastique[15].
Au point de vue féodal, Épinouze faisait partie de la terre et seigneurie de Moras[13].
Avant 1790, Épinouze était une paroisse du diocèse de Vienne et de la communauté et mandement de Moras.
Son église était dédié à saint Bonnet. Les dîmes appartenaient à l'abbé de Saint-Pierre de Vienne qui présentait à la cure. L'ager d'Épinouze avait la même étendue que la paroisse de ce nom[13].
Les Templiers et/ou les Hospitaliers
modifierChâteau de Lachal, ancienne commanderie[16].
Cette commanderie a été premièrement attribuée aux Templiers[15],[17]. Aujourd'hui, cette interprétation est remise en question : une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est attestée à partir de 1263 (alors que l'ordre du Temple a été dissout en 1312) : « L'implantation des Hospitaliers à Lachal a dû se faire au cours du XIIIe siècle, voire avant, une commanderie hospitalière étant mentionnée dans le probus en 1263. »[18]. En 1317, nous avons : Frater Artaudus Helye, preceptor domus Hospitalis de Calma, de Chalma. Par ailleurs, durant la période hospitalière, le moulin du Temple, dépendant de la commanderie de Lachal, était celui de l'ancienne commanderie templière d'Albon, ce qui a amené certains auteurs à penser que cette commanderie fut d'abord de l'ordre du Temple.
On constate deux états de construction : un état roman et un du XIIIe siècle au XIVe siècle. À l'origine, le corps du logis était une chapelle romane entourée d'un cimetière qui a probablement été donnée aux hospitaliers par le dauphin du Viennois au XIIIe siècle. Les hospitaliers modifièrent la chapelle en la fortifiant par une tour-porche.
En 1480, la commanderie de Lachal est réunie à la commanderie de Bellecombe près de Heyrieux.
Au XVIe siècle, le commandeur Humbert de Beauvoir entreprend de nouveaux travaux en construisant la chapelle Saint-Jean et en restructurant le corps de logis existant (on peut encore voir les plafonds à la française, de belles cheminées dont une aux armes d'Humbert dans la salle du commandeur, ainsi qu'un sol carrelé en arêtes de poisson[19].
Après la dissolution de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem en 1793, la commanderie est vendue comme bien national[19].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, Épinouze fait partie de la commune de Moras[13].
La révolution de février 1848 est favorablement accueillie au village d'Épinouze, qui faisait alors partie de Moras-en-Valloire. Plusieurs peupliers sont plantés comme arbres de la liberté en célébration de la Deuxième République.
Quatre ans plus tard, le régime étant devenu autoritaire, le préfet Ferlay demande leur arrachage (décret du ). La municipalité ne s'exécute pas. Ils ne disparaîtront que dans les années 1970[20].
le , la paroisse d'Épinouze est distraite de la commune de Moras pour former une commune distincte du canton du Grand-Serre[21],[13].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2021, la commune comptait 1 523 habitants[Note 2], en évolution de −4,45 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifier- Refuge de chiens[15].
Enseignement
modifierSanté
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierLoisirs
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : céréales, fruit et légumes (coopérative), miellerie[15].
- Foire : le mardi saint[15].
Tourisme
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Château de Lachal, ancienne commanderie[16].
- Château du Mouchet, maison forte du XVe siècle remaniée au XIXe siècle[réf. nécessaire] : portail[15].
- Église Saint-François-Régis d'Épinouze dont la partie centrale date du XVe siècle, reconstruite au XIXe siècle[15].
- Maisons en appareil limousin très régulier[15].
- Fermes fortes[15].
- Ancienne gare ferroviaire[réf. nécessaire].
-
Le château de Lachal.
-
Epinouze, le quartier de l'église.
-
Epinouze, la place du Quartier Neuf.
-
L'ancienne gare d'Épinouze.
Patrimoine culturel
modifierÀ travers l'association Valloire loisirs, Épinouze et d'autres villages des alentours soutiennent des projets socio-culturels[26].
Patrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Fabien Revol (né le à Épinouze) : théologien catholique français, spécialiste de la théologie de la Création.
Héraldique, logotype et devise
modifierÉpinouze possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Épinouze et Saint-Sorlin-en-Valloire », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Sorlin-en-Valloire », sur la commune de Saint-Sorlin-en-Valloire - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Sorlin-en-Valloire », sur la commune de Saint-Sorlin-en-Valloire - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roussillon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 132 (Epinouze).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Droz, , p. 1235.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Épinouze.
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00116944
- « Maisons ou Hôpitaux de l'Ordre de Malte », sur templiers.net (consulté le ).
- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux : des premières positions défensives aux châteaux de plaisance, dans la Drôme, Créaphis, , 191 p. (présentation en ligne), p. 19.
- Bois et Burgard 2004, p. 120.
- F. Monteiller, Enquêtes sur les arbres remarquables de la Drôme, Études drômoises, (no)69, décembre 1986, page 49
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Valloire loisirs », sur Conseil départemental de la Drôme (consulté le ).