Utilisateur:Othrod/Escadrille aéronautique militaire
Escadrille 5 | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Aéronautique militaire |
Type | Escadrille |
Rôle | Observation |
Guerres | Première Guerre mondiale |
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L'escadrille 5 est une unité de l'aéronautique militaire française pendant la Première Guerre mondiale. Elle change plusieurs fois de nom pour devenir successivement l'escadrille MF 5, F 5 et SOP 5 et SAL 5[note 1].
Historique
modifierSymbolique
modifierL'escadrille 5 a utilisé deux symboles au cours de la Première Guerre mondiale. D'abord, son emblème représente une étoile rouge dans un V lui aussi rouge. Elle passe ensuite (en 1918) à une étoile ailée dans un fer à cheval. Les ailes de l'étoile dépassent d'un cercle jaune sur lequel est inscrit « escadrille SAL 5 » [2].
Liste des commandants
modifier- Capitaine Voisin ( - )
- Capitaine Gaston de Saint - Quentin ( - )
- Capitaine Michel Le Ray d'Abrantès ( - )
- Capitaine Paul Bordes ( - 2e trimestre 1916)
- Capitaine Henri de Drouas (2e trimestre 1916 - septembre 1916)
- Capitaine Georges Mailfert (septembre 1916 - )
- Capitaine Franck de Peyronnet ( - )
- Lieutenant Ernest Meunier ( - début 1919)
- Capitaine Jean Le Tourneur d'Ison (début 1919 - mai 1919)
- Lieutenant Henri Thérond (mai 1919 - )
Appareils utilisés
modifierPour remplir son rôle d'observation et de reconnaissance, l'escadrille 4 utilise au cours de son histoire les types d'appareils suivants (avec les dates d'adoption entre parenthèses)[3] :
- Farman MF.7 (août 1914)
- Farman MF.11 (début 1915)
- Farman F.40 et F.42 (1916)
- Sopwith 1A2, 10 exemplaires (septembre 1917)
- Salmson 2A2, 13 exemplaires (juillet 1918)
Personnalités
modifierParmi les membres connus de l'escadrille 5, on retrouve le sous-lieutenant André Aristide Quennehen, spécialiste de la reconnaissance cité à l'ordre de l'armée et mort de ses blessures après un accident sur l'aérodrome de Villacoublay le [4],[5].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les lettres avant le numéro d'escadrille dépendent du type d'avion utilisé par l'escadrille et changent donc en fonction des changements d'équipement qui interviennent au cours de la guerre[1].
Références
modifier- SHAA 2004, p. 12.
- SHAA 2004, p. 31.
- SHAA 2004, p. 32.
- « André Quennehen, le pilote intrépide », sur Le centenaire de la guerre de 14, (consulté le )
- Jacques Mortane, « Nos morts: André Quennehen », La Guerre Aérienne illustrée, no 8, , p. 123-124 (lire en ligne)
Bibliographie
modifier- (en) Frank W. Bailey et Christophe Cony, French air service war chronology, 1914-1918, Londres, Grub street, (ISBN 978-1-902304-34-2)
- Philippe Bartlett, Les insignes de l'aéronautique militaire française jusqu'en 1918, Indo, (ISBN 978-2-914086-02-8)
- Myrone Nicolas Cuich, De l'aéronautique militaire à l'Armée de l'air : 1912-1976, FeniXX, , 398 p. (ISBN 978-2-307-41659-3)
- Myrone Nicolas Cuich, Les insignes de l'aéronautique militaire: 1912-1982, vol. 1, (ISBN 978-2-902883-01-1)
- Myrone Nicolas Cuich, Les insignes de l'aéronautique militaire: 1912-1982, vol. 2, (ISBN 978-2-902883-01-1)
- (en) Norman L. R. Franks et Frank W. Bailey, Over the front: a complete record of the fighter aces and units of the United States and French Air Services, 1914-1918, Londres, Grub Street, (ISBN 978-0-948817-54-0, OCLC ocm28223455, lire en ligne)
- Commandant E. Moreau-Bérillon, L'Aviation Française 1914 - 1940. Ses Escadrilles - Ses Insignes,
- SHAA, Les escadrilles de l'aéronautique militaire française: symbolique et histoire, 1912-1920, Vincennes, Service historique de l'armée de l'air, (ISBN 978-2-11-094692-8)