Famille de Rotalier
La famille de Rotalier est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Franche-Comté en France.
Famille de Rotalier | ||
Armoiries de la famille. | ||
Blasonnement | D'argent à trois bourdons d'azur posés l'un en pal, deux en sautoir » alias : « d'azur à trois annelets entrelacés d'or posés deux et un. | |
---|---|---|
Fondateur | Abraham Petitjean | |
Période | XVIe siècle à nos jours | |
Pays ou province d’origine | Orgelet | |
Fiefs tenus | Rotalier | |
Titres obtenus | Comte et Vicomte | |
Demeures | Chateau de Rotalier | |
Preuves de noblesse | ||
Montres | 1730 | |
modifier |
Histoire
La famille de Rotalier est originaire d'Orgelet où elle était initialement connue sous le nom de Petitjean.
Origines et Début de la Dynastie
La lignée débute avec Abraham Petitjean, qui était marchand et échevin de la ville d’Orgelet en 1589. Son fils, Claude Petitjean, lui succède dans ses fonctions, suivi par Abraham Petitjean, qui devient conseiller municipal en 1649[1],[2].
Ascension Sociale et Acquisition de Terres
Au XVIIe siècle, Guillaume Petitjean, petit-fils d'Abraham III, exerce également des fonctions de conseiller de ville en 1660. Après avoir été ruiné par les guerres de la peste, il parvient à reconstruire sa fortune et s'établit à Lons-le-Saunier, où il acquiert des lettres de bourgeoisie le 12 décembre 1671.[réf. nécessaire]
Ses fils, Étienne et Gilbert Petitjean, font enregistrer leurs armoiries auprès de l’armorial de d’Hozier en 1701. Cependant, ces armes n'ont jamais été portées activement par la famille.
En 1712, Gilbert Petitjean obtient l’autorisation de posséder un fief et devient le seigneur de Rotalier, marquant ainsi une étape cruciale dans l'ascension de la famille vers la noblesse[3],[4]. La prévôté de Rotalier lui était inféodée[5].
Anoblissement et Confirmation du Statut Noble
En 1730, Félix-Désiré Petitjean, fils de Gilbert, est officiellement anobli. Il est nommé conseiller-maître à la Cour des Comptes de Dole, confirmant ainsi le statut noble de la famille[6].
Quatre frères Rotalier, étaient capitaines et chevaliers de Saint-Louis en 1777.
En 1778, sous le règne de Louis XVI, la famille reçoit des lettres patentes, enregistrées au Parlement. Cela permet aux enfants de Félix-Désiré d’abandonner le nom de Petitjean pour adopter celui du village de Rotalier où la famille possédait un château, marquant ainsi leur entrée officielle dans la noblesse sous ce nouveau nom et le titre de comte. Les enfants concernés incluent notamment Alexis-Désiré, Claude-Pierre, Gabriel-François, et Henriette-Gasparine.
Carrières militaires
Le comte Pierre-Alexis de Rotalier (né en 1738) : officier d’artillerie, embarqua avec sa compagnie, en 1777, pour la Martinique, où il fortifia l’île Saint-Vincent et repoussa une attaque anglaise. À la Révolution, il rejoignit l’armée de Condé. Alexis-Charles-Félix, un de ses fils (né en 1766) : entra l’école d'artillerie de Metz. Il fît les campagnes de 1792 et 1793 avec l’armée de Condé, participa à l’expédition de Quiberon sous les ordres de son père, puis aux campagnes de 1797 à 1801 au Portugal où il commanda, en 1801, un bataillon d'artillerie composé d'émigrés à la solde de l'Angleterre. Il sera nommé inspecteur-général d’infanterie en 1822[5],[7].
Patronyme
À la Révolution française, la famille de Rotalier reprend son ancien patronyme, Petitjean, face aux bouleversements sociaux de l'époque. Cependant, certaines branches conservent le titre de Rotalier et continuent d’exister après 1789, se divisant en plusieurs rameaux[8][réf. à confirmer].
Propriétés
Vers 1709, la famille se fit construire un hôtel à Lons-le-Saunier. À Rotalier, le château familial a été érigé par la famille entre 1694 et 1703, il fut reconstruit en 1776 ; des descendants directs en sont toujours propriétaires[9].
Participation Militaire
La famille de Rotalier s'est illustrée sur le champ de bataille, notamment lors de la bataille de Quiberon. Pierre-Alexis de Rotalier, commandant dans l’artillerie de l’armée royale, s’est distingué par sa bravoure, accompagné de ses deux frères, tous combattant aux côtés de l’armée royale[2],[10].
Références
- R. Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, (lire en ligne), ???
- Jules Gauthier et Léon Gauthier, Armorial de Franche-Comté, (lire en ligne), ???
- archives du Grand Armorial de France de Raoul de Warren (1848)[réf. incomplète].
- Répertoire de Généalogies Françaises Imprimées d’Étienne Arnaud (1979)[réf. incomplète]
- Inconnu, « Dictionnaire géographique des commune de Franche-Comté », Centre d'entraide généalogique de franche-Comté, (chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/https://www.cegfc.net/www/sections/fiches-communes/jura/39467/rotalier_historique.pdf)
- Biographie Universelle ou Dictionnaire des Hommes qui se sont fait un nom de François-Xavier de Feller (1852)[réf. incomplète].
- « CTHS - ROTALIER Alexis Charles Joseph Félix de », sur cths.fr (consulté le )
- Archives locales du Cimetière de Sainte-Agnès
- « Château de Rotalier (39) | Racinescomtoises - Patrimoine et photographies de Franche-Comté », sur racinescomtoises.net (consulté le )
- les registres du Grand Armorial de France[réf. incomplète].