Cémoi

chocolaterie française
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Cémoi était une chocolaterie française créée en 1922 dans la rue Ampère à Grenoble par Félix Cartier-Millon.

Cémoi
Ancienne publicité murale Cémoi.
Installations
Type d'usine
Chocolaterie
Fonctionnement
Date d'ouverture
1922
Date de fermeture
1973
Localisation
Situation
Grenoble
Coordonnées
Localisation sur la carte de Grenoble
voir sur la carte de Grenoble

L'entreprise a été liquidée en 1973 et les droits à la marque ont été repris en 1981 par Cantalou.

Historique

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Ancienne publicité Cémoi à Ambronay (Ain).

La chocolaterie Cémoi est créée en 1922 à Grenoble par Félix Cartier Millon[1],[2]. Elle succède à la « Chocolaterie des Dauphins »., alors dans une situation financière délicate[2].

Le nom Cémoi fut utilisé pour le chocolat, Cénou pour les bonbons et confitures, et enfin Matina pour le petit déjeuner[2].

Par la suite[Quand ?], Pierre Cartier-Millon, le fils de Félix, et ses propres fils reprennent en main cette entreprise, où ils emploieront jusqu'à 500 personnes[2].

À la suite de la montée du cours de cacao[1], l’entreprise dépose le bilan en 1970[3]. Elle a été rachetée deux ans plus tard par un groupe américain, qui l'a cédée en septembre 1973 à Gaston Maulin. La chocolaterie a été déclarée en liquidation judiciaire le 21 juillet 1976[3].

Reconversion du site

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Plaque Cémoi du Patrimoine de Grenoble.

Le site industriel a été racheté en 1979 par la ville de Grenoble, puis réhabilité par la Métropole de Grenoble qui l'a transformé en hôtel d'activité abritant les bureaux de petites entreprises autour du numérique[4]. Le nom de "Cémoi" est ainsi resté bien que le site n'ait plus de lien avec l'entreprise d'origine. La requalification du site Cémoi s'intègre dans le travail d'urbanisme plus large effectué sur l'ancien quartier industriel de Bouchayer-Viallet.

Reprise de la marque

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En 1981, Georges Poirrier rebaptise la chocolaterie Cantalou - qu'il rachète en 1962 - en Cémoi[5]. La marque est utilisé depuis 1989 pour l'ensemble de la production[6]. Le groupe Cémoi possède aujourd'hui 15 usines, 4 entrepôts et 3 bureaux commerciaux dans le monde.

Notes et références

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  1. a et b « Pleins feux sur le chocolat CEMOI », sur ChocoClic.com (consulté le ).
  2. a b c et d « Le Chocolat Cémoi », sur la-croix.com (consulté le ).
  3. a et b « LA CHOCOLATERIE CÉMOI EST MISE EN LIQUIDATION JUDICIAIRE », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Bouchayer-Viallet : De la requalification d’une friche à un nouveau quartier d’affaires », sur scot-region-grenoble.org, .
  5. Hubert Vialatte, « Patrick Poirrier, chocolatovore : Cémoi, c'est lui ! », sur Les Echos Executives, (consulté le ).
  6. « Cémoi Le plus grenoblois des chocolats », Captiv magazine Grenoble d'une guerre à l'autre, no HORS-SERIE,‎ , p. 8-9.

Bibliographie

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  • Bouchayer & Viallet à Grenoble par Hervé Bienfait - Libris 2004 ;
  • Bouchayer & Viallet pendant la guerre 1914-1918 par Robert Bouchayer - La Pierre et l'Écrit 1994 ;
  • La fabrication du chocolat Cémoi (Grenoble), Libraire : Bibliothèque d'un amateur (HALLOY, PICAR, France).