Paul Moreau-Vauthier
Gabriel Jean Paul Moreau, dit Paul Moreau-Vauthier[1], né le à Paris et mort le à Poitiers, est un sculpteur français.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Fratrie | |
Parentèle |
Ernest Dagonet (beau-frère) |
Distinctions |
Biographie
Il est le fils du sculpteur Augustin-Jean Moreau-Vauthier.
Ancien poilu de Verdun, Paul Moreau-Vauthier a conçu de nombreuses œuvres liées à la Première Guerre mondiale, dont les bornes Vauthier.
Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (14edivision), près de son frère, le peintre Charles Moreau-Vauthier.
Les bornes Vauthier
Les bornes du front, appelées à tort bornes Vauthier furent érigées entre 1921 et 1927 afin de matérialiser la ligne de front telle qu'elle était le , au début de la dernière grande offensive de la Première Guerre mondiale. Deux cent quarante bornes furent envisagées, de la Mer du Nord à la frontière suisse, entre Nieuport en Belgique et Moosch près d'Altkirch/Belfort à la frontière franco-suisse. Les fonds recueillis ne permirent d'en installer que la moitié.
En 2009, il ne reste que quatre-vingt-dix-sept bornes, dont certaines sont endommagées : Hartmannswillerkopf, Ville-sur-Tourbe, Vrigny, etc., sur les cent vingt initiales. Le prototype de ces bornes se trouve encore dans le jardin de l'ancienne demeure de Moreau-Vauthier à Boulogne-Billancourt[2].
Une partie importante de l'œuvre de Paul Moreau-Vauthier est constituée de monuments aux morts et de monuments commémoratifs.
Œuvres dans les collections publiques
- En France
- Bischwiller : Monument aux morts ;
- Calais : Monument aux morts ;
- Chalon-sur-Saône : Monument de la Défense, 1907[3] ;
- Combes, forêt des écrivains combattants : Croix de guerre ;
- Neuilly-sur-Marne : Monument aux morts ;
- Paris
- Jardin du Luxembourg : Bethsabée ;
- Palais de la Légion d'honneur : bas-reliefs ornant la façade ;
- Square Boucicaut : Monument à Boucicaut ;
- Square Samuel-de-Champlain : Mur des Révolutions ;
- Reims, parc de Champagne : Monument aux héros de l'Armée noire, 1924. Déposé par l'occupant allemand en 1940[4], une copie en bronze modelée d'après la réplique du monument à Bamako, montée sur un nouveau piédestal par Jean-François Gavoty, est inaugurée au parc de Champagne en 2013 ;
- Suippes : Monument aux morts ;
- Thonon-les-Bains : Monument aux morts ;
- Yvetot : Monument aux morts ;
- Au Mali
- Bamako : Monument aux héros de l'Armée noire, 1924, réplique du monument reimois.
Expositions
- Exposition universelle de 1900 à Paris : La Parisienne.
Notes et références
- Notice biographique du site e-monumen.net
- La borne origine, à Boulogne-Billancourt, sur memorialdormans.free.fr
- « Monument de la Défense, dit le Cheval fatigué, ou Monument aux morts de 1870 – Chalon-sur-Saône », notice sur e-monumen.net
- « Monument aux héros de l’Armée noire – Reims (détruit) », notice sur e-monumen.net