Gloriette
Une gloriette, mot provenant de gloire, désigne au XIIe siècle une petite chambre, et à partir de la Renaissance un petit pavillon ou un temple à l'antique, situé dans le parc du château, comme lieu propice au repos et à la poésie. L'époque baroque multiplie les fabriques dans ses parcs, ainsi que les gloriettes. Celle du château de Schönbrunn, en Autriche, s'apparente plus à un pavillon de plaisance par ses dimensions.
Le XVIIIe siècle et l'époque néoclassique met à la mode les petits temples à l'antique souvent dédiés aux muses, à Vénus ou Apollon, dans le courant du romantisme et des poésies élégiaques qu'il fait naître. Elle sert parfois de belvédère pour admirer la beauté de la nature. Lorsqu'elle est bâtie en rond avec des colonnes grecques, elle s'intitule monopteros dans les pays germaniques.
Aujourd'hui
Aujourd’hui, ce terme désigne aussi bien un petit pavillon de jardin qu’une grande cage à oiseaux[1]. Les deux objets ont la même forme. La gloriette est souvent en fer forgé et, rarement, en bois.
Au jardin du prieuré d'Orsan, à Maisonnais, dans le département du Cher, de nombreuses gloriettes en bois ornent et ombragent les allées. Les plantes grimpantes sont souvent associées à ce type de construction.
Notes
- Au Québec, on la nomme aussi gazébo
Galerie
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Gloriette des remparts de Coucy
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Gloriette des Buttes-Chaumont à Paris servant de belvédère
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Gloriette nommée le Temple d'Apollon dans le parc de Nymphenbourg, à Munich
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Le Monopteros du parc du nouveau château de Bayreuth (1765)
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Le Monopteros du parc de la villa Olmo de Côme
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« Gloriette », le long de la Loire (Sainte-Gemmes-sur-Loire, Maine-et-Loire).