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'''Orthomaniaque''' est un maniaque !
 
 
Il déteste les fautes d’orthographe.
 
 
Il déteste également :
Ligne 13 ⟶ 11 :
* « Totalement », « complètement », « parfaitement » et autres « …ement » utilisés pour « oui ».
* Etc.
 
 
Il déteste aussi les abréviations débiles :
Ligne 22 ⟶ 19 :
* « Centimètre cube » abrégé en « cc » en non en « cm{{3}} ». L’abréviation « cc », c’est de l’anglais et ça signifie « cubical centimeter » ; c’est interdit par le système métrique, y compris dans les pays anglophones.
* « et cetera » abrégé en « etc… », alors que la seule bonne abréviation est « etc. »
 
 
Il déteste les néologismes inélégants et inutiles car faisant doublon avec le mot juste. Exemples : « mature » pour « mûr », « maturer » pour « mûrir », et bien sûr le déjà ancien et hideux « solutionner ». Alors qu’il était président du Conseil, Georges Clemenceau fut un jour interpellé par un député : « Ce problème, il faut le solutionner ». Réponse du Tigre : « Je vais m’en occupationner ».
 
 
Il déteste les majuscules mises n’importe où et n’importe comment, alors qu’elles ne se mettent que sur les noms propres et en début de phrase.
 
 
Il déteste les expressions qui ne signifient rien du tout : « en termes de… »
 
 
Il déteste les pléonasmes et les redondances : « avérer vrai », « secousse sismique », sans oublier l’épouvantable « au jour d’aujourd’hui ». (« Aujourd’hui » est déjà un pléonasme entré dans le langage courant. « Au jour d’aujourd’hui » est donc un double pléonasme ; si ce double pléonasme finit par entrer dans le langage courant, entendra-t-on les amateurs de langage redondant dire : « ce jour du jour d’aujourd’hui », puis « au jour de ce jour du jour d’aujourd’hui » ?)
 
 
Il déteste les oxymores : « avérer faux ».
 
 
Il est né à [[Avignon]] et se rend souvent à [[Arles]] : « en Avignon » et « en Arles » ne sont que des snobismes de Parigots. (Têtes de veaux !)
 
 
Il aime (si, si, si !) le point-virgule et déplore sa quasi-disparition ; c’est pourquoi il en met dès qu’il en a l’occasion.
 
 
De plus, il se prend pour Jules César : il parle de lui à la troisième personne !