« Porte Guillaume (Dijon) » : différence entre les versions
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== Histoire ==
À la place d'une ancienne porte du mur d'enceinte du {{s-|XII}}, l'architecte Jean-Philippe Maret fait construire de [[1786]] à [[1788]] ce monument en hommage au [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|prince de Condé]], gouverneur de la [[Bourgogne (province)|Bourgogne]]. L'édifice reçoit alors le nom de ''Porte Condé''. Le monument était raccordé par des murs aux remparts qui existaient encore et sa porte était fermée par une grille dont on voit toujours les traces de scellement. À la [[Révolution française|Révolution]], en 1791, la porte prend le nom d'''arc de la Liberté'' ; au {{s-|XIX}}, elle devient ''Porte Guillaume'', en référence à [[Guillaume de Volpiano]], abbé de l'[[Abbaye Saint-Bénigne de Dijon|abbaye Saint-Bénigne]].
Sous la [[Première Restauration]], en septembre 1814, le [[Charles X de France|comte d'Artois]], frère du roi [[Louis XVIII]], est reçu à Dijon. À cette occasion, la ville a fait ajouter sur la porte, rebaptisée Condé, un groupe en plâtre dû à l'architecte Jacques Caumont, représentant un [[Génie (art)|génie]] ailé tenant un lys, debout sur un char, traîné par des chevaux<ref>Yves Beauvalot, ''La salle des Etats de Bourgogne à Dijon de sa construction et sa décoration aux XVII{{e}} et XVIII{{e}} siècles à sa rénovation au XIX{{e}} siècle'', Dijon, Association pour le Renouveau du Vieux-Dijon, 1987, p. 75.</ref>. Ce décor subsiste plusieurs années avant de s'effriter sous les intempéries.
== Description ==
La porte est percée d'une grande arcade cintrée de part et d'autre de laquelle les piédroits s'ornent de bossages continus en tables. Ces piédroits sont surmontés d'un entablement de [[Ordre dorique|style dorique]], agrémenté de [[Triglyphe|triglyphes]] et de [[Métope|métopes]]. Au-dessus, au niveau de l'arcade, quatre bas-reliefs, œuvres du sculpteur [[Claude-François Attiret]], décorent les deux faces. Du côté de la place Darcy, sur la droite, un
Sur les piédroits du côté de la rue de la Liberté se trouvaient initialement deux tableaux de marbre gravés d’inscriptions, maintenant disparus, couronnés de médaillons et de guirlandes de feuilles de chêne<ref>Eugène Fyot, ''Dijon, son passé évoqué par ses rues'', Dijon, Damidot, 1928, p. 14-15.</ref>.
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