« Thriller (album) » : différence entre les versions

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Création et analyse des chansons : pas de trait d'union quand il s'agit d'un adjectif : "je suis un non-violent qui est non violent"...
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Lorsque Rod Temperton écrit la chanson ''[[Thriller (chanson)|Thriller]]'', il veut dans un premier temps l'appeler ''Starlight'' ou ''Midnight Man'' mais choisit ''Thriller'' car il estime que ce mot a un potentiel commercial plus important<ref name="Thriller cast interview" />. Souhaitant qu'une personnalité célèbre récite les paroles de clôture de la chanson, Temperton fait appel à une figure des [[Film d'horreur|films d'horreur]], l'acteur américain [[Vincent Price]], qui effectue sa prestation en deux prises. Temperton écrit le dialogue dans un taxi qui le conduit vers le studio d'enregistrement<ref name="Thriller cast interview" />.
 
''[[Wanna Be Startin' Somethin']]'' a été écrite quelques années plus tôt et a un style qui ressemble beaucoup plus à celui d' ''Off The Wall''. Ce titre funk s'accompagne d'une basse, de percussions à l'arrière-plan et, vers le milieu du morceau, d'une ligne rythmique en [[Swahili]], donnant au titre un style international<ref name="tara 223–225">Taraborrelli, {{p.|223–225}}.</ref>. La dernière partie du morceau incorpore le refrain de la chanson ''Soul Makossa'' du musicien camerounais [[Manu Dibango]]<ref>{{lien web|url=https://www.franceinter.fr/emissions/le-nouveau-rendez-vous/le-nouveau-rendez-vous-14-novembre-2018 |titre=Michael Jackson the king of pop... art ? |éditeur=franceinter.fr |date=14 novembre 2018 |consulté le =17 novembre 2018|citation= [[Philippe Manœuvre]] précise que Jackson a demandé à sa maison de disque s'il pouvait insérer le refrain du morceau ''Soul Makossa'' et l'autorisation lui a été donnée. Jackson pensait que Sony s'occuperait des droits d'auteurs mais cela n'a pas été fait au moment de la parution du disque}}.</ref>. En 1984, Manu Dibango et la [[Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique|SACEM]] portent réclamation pour l'utilisation de 77 secondes de la chanson ''Soul Makossa'' sans en avoir eu l'autorisation. L'affaire se règle par un arrangement financier<ref>{{Ouvrage| auteurs=[[Nago Seck]], [[Sylvie Clerfeuille]]| titre=Musiciens africains des années 80| sous-titre=guide| lieu=Paris| éditeur=[[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]]| année=1986| pages totales=167| passage=64| isbn=978-2-85802-715-6| lccn=87108353}}.</ref>.
 
À l'époque de ''Thriller'', [[Paul McCartney]] et Michael Jackson sont amis et interprètent quelques duos ensemble, dont ''[[The Girl Is Mine]]'' qui est le premier titre enregistré pour l'album<ref name=cachin82>Cachin, p. 82.</ref>. La chanson parle de deux amis qui se disputent la même femme, chacun tentant de convaincre son rival qu'il l'aime davantage. Elle s'achève sur un dialogue<ref name="tara 223–225" />. Même si Paul McCartney juge a posteriori la chanson un peu superficielle, Michael Jackson déclarera plus tard qu'elle fait partie de ses chansons préférées du fait de sa très bonne entente avec McCartney lors de l'enregistrement<ref name="Cadman" />.