« Synarchie » : différence entre les versions
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En août 1941, Pétain lui-même accrédite l’idée d’une puissance occulte des « trusts » et dénonce vigoureusement l’autorité excessive des grandes entreprises au sein des [[Comité d'organisation (Vichy)|comités d’organisation]] dans son discours dit « du vent mauvais »<ref name=":622" />. Le complot synarchique est ici mobilisé par le chef de l’Etat pour se dédouaner des erreurs du régime en matière de ravitaillement. Ce faisant, il mine durablement l’autorité des comités dont il a contribué à la création. Il lui sert aussi à justifier le tour de vis autoritaire du régime, immédiatement mis en œuvre (serment personnel des fonctionnaires, jugement des anciens responsables républicains, [[Sections spéciales en France pendant la Seconde Guerre mondiale|sections spéciales]], etc.). parfaitement incompétent en matière économique, Pétain ne va cependant pas plus loin<ref name=":1">{{Chapitre|auteur1=Gilles Richard|titre chapitre=10 - Les droites face au nazisme : le grand schisme 1938-1944|titre ouvrage=Histoire des droites en France|lieu=Paris|éditeur=Perrin|année=2017|passage=226 à 248|lire en ligne=https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/histoire-des-droites-en-france--9782262070748-page-226.htm#re31no31}}</ref>.
Selon l’historien Gilles Richard, l’épisode rocambolesque apparaît comme un exemple emblématique des affrontements qui firent rage à Vichy, souvent envenimés par les collaborationnistes
=== Le mythe synarchique à la Libération ===
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