« L'Agneau mystique » : différence entre les versions
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Le [[retable]] représente une « nouvelle conception de l'art », dans laquelle l'idéalisation de la tradition [[art médiéval|médiévale]] cède la place à une observation rigoureuse de la nature<ref>E. H. Gombrich, ''The Story of Art'', {{p.|236-9}}, Phaidon, 1995, {{ISBN|0 7148 3355 X}}.</ref> et une reproduction fort habile des effets d'optique.
Le retable est composé d'un total de {{unité|vingt-quatre|panneaux}} encadrés, qui offrent au spectateur deux scènes différentes, selon sa position ouverte ou fermée, obtenue en repliant vers l'intérieur les panneaux situés à ses extrémités. Le registre supérieur de l'intérieur du retable représente, en rouge, le [[Christ-Roi]] ou [[Dieu le Père|Dieu le père]] trônant entre la [[Vierge Marie]] et [[saint Jean-Baptiste]]. À droite et à gauche de ces trois personnages, des [[ange]]s chantant et jouant de la musique et, sur les panneaux extérieurs, [[Adam]] et [[Ève]]. Le registre inférieur du panneau central représente l'adoration de l'[[Agneau de Dieu]], par plusieurs groupes de personnes absorbées dans le culte et la prière, et éclairés par une colombe représentant le [[Saint-Esprit]].
Les jours de semaine, les panneaux étaient repliés, montrant
Une inscription<ref>Texte complet : « Pictor Hubertus Eeyck maior quo nemo repertus Incoepit pondus quod Joannes arte secundus frater perfectus Judoci Vijd prece fretus VersV seXta MuJ Vos CoLLoCat aCta t VerI » (reproduit par Paul Faider, ''Pictor Hubertus…'', {{p.|1276}}).</ref> sur le cadre d'origine indiquait que Hubert van Eyck ''maior quo nemo repertus'' (meilleur que quiconque) avait débuté la peinture du retable, mais que Jan van Eyck {{incise|qui se qualifie lui-même de ''arte secundus'' (deuxième meilleur dans l'art)}} l'avait achevé en 1432, cette date étant contenue dans le dernier vers, « VersV seXta MaI Vos CoLLoCat aCta tVerI », au moyen d'un [[chronogramme]]. Le cadre d'origine, richement orné et sculpté sans doute en harmonie avec les [[Entrelacs (ornement)|entrelacs]] de la peinture, est détruit pendant la [[Furie iconoclaste]] en 1566; il est possible que le cadre d'origine ait compris des mécanismes d'horlogerie pour déplacer les volets et même jouer de la musique<ref>Site avec des reconstitutions numérisées du cadre issu du livre de Lotte Brand Philip, ''The Ghent Altarpiece'', Princeton, 1971, qui est à l'origine de certaines de ces suppositions.</ref>.
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