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''120 Battements par minute'' reprend des actions, sujets de débats, et personnalités d'[[Act Up-Paris|Act Up]] mais demeure une œuvre de fiction<ref name="AFCA">Brochure AFCA Cinémas Art & Essai - 120 battements par minute</ref>.
La mort de Sean est directement inspirée de l'expérience personnelle du co-producteur du film, [[Hugues Charbonneau]], ancien vice-président d'[[Act Up-Paris|Act up-Paris]]. En [[2023 en France|2023]], dans une tribune en faveur du [[Mort assistée|droit de mourir dans la dignité]] dans le journal [[Libération (journal)|libération]], il révèle avoir aidé son premier amour Pierre-Yves à mourir à sa demande et avoir détruit les preuves avec l'aide de [[Robin Campillo]]. Il écrit notamment « ''Ce matin du 1er septembre 1993, ta sortie est incertaine, et puis tu reçois l’accord de l’équipe médicale. Nous fonçons, car nous savons que tout peut se dégrader très vite.La suite tout le monde la connaît. Robin l’a fidèlement montrée dans son film 120 battements par minute. Robin et Alain qui seront là dès l’annonce de ta mort pour m’aider à détruire les preuves.'' »<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Hugues |nom=Charbonneau |titre=Pierre Yves, rien n’a changé depuis que tu m’as demandé de t’aider à mourir |url=https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/pierre-yves-depuis-que-tu-mas-demande-de-taider-a-mourir-il-y-a-trente-ans-rien-na-change-dans-ce-pays-20230831_A2HRS2ZKQJBC7EBIGS42OYB6DU/ |site=Libération |consulté le=2023-08-31}}</ref>
Le premier « zap » sur le jet d'une poche de faux sang sur le directeur de l'Agence française de lutte contre le sida, et de son menottage « est le produit de deux interventions distinctes. En 1991, pendant un colloque intitulé « Homosexualités et sida », deux militants tentent, sans succès, de menotter Dominique Charvet, directeur de l’Agence française de lutte contre le sida (AFLS). Un an plus tard, une action est menée contre le docteur Bahman Habibi, directeur médical et scientifique du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), impliqué dans l’affaire du sang contaminé : les militants le traitent d’« assassin », lui jettent du faux sang et le menottent sur la scène de l’amphithéâtre de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière devant un parterre de 300 spécialistes scientifiques<ref name="Lacuve" /> ».
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