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Du côté lituano-polonais, les Cosaques, hormis les Zaporogues, furent récupérés par l'État en tant que soldats, qui créa en 1581 un registre pour les recenser. Leur inscription sur les registres leur accordait la propriété de la terre des steppes, celle-ci appartenant en principe au roi, contre un service militaire, un statut ressemblant donc à celui de la noblesse. Au temps du roi {{souverain3|Sigismond II de Pologne}}, il y avait au mieux cinq cents Cosaques enregistrés, alors que les troupes cosaques pouvaient atteindre {{unité|10000|soldats}} à la fin du siècle.
Le nombre de Cosaques enregistrés{{sfn|Franz|2004|p=102-109}} augmente à plusieurs reprises, mais est toujours largement inférieur au nombre réel de Cosaques. Les Cosaques non enregistrés{{sfn|Franz|2004|p=109-113}} devaient en principe devenir serfs sur les domaines de la [[noblesse polonaise]], ce qui fut la cause
Côté russe, les Cosaques également se mirent sous la coupe du gouvernement du tsar. Bien qu'autonomes dans leurs régions, ils collaboraient avec les armées tsaristes contre une solde et des produits en nature (sel, alcool, tissus, poudre, etc.). Les établissements cosaques se multiplièrent sur les frontières de l'Empire russe : le Caucase avec le [[Cosaques du Kouban|Kouban]] et le [[Cosaques du Terek|Terek]], puis toute la [[Cosaques de Sibérie|Sibérie]], avec les conquêtes de [[Ermak Timofeïévitch]] au-delà de l'[[Oural]] pour le compte du tsar [[Ivan le Terrible|Ivan IV le Terrible]].
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