« Bassins à flot de Bordeaux » : différence entre les versions

|titre=Je fais partie du Master Patrimoine et Musées - Université Bordeaux Montaigne.

|texte=Je contribue à Wikipédia dans le cadre d'un [[Wikipédia:Projets pédagogiques/Master Patrimoine et Musées/Université Bordeaux Montaigne|projet pédagogique de contribution à Wikipédia]].

| nom = Bassins à flot

| légende = Les Bassins à flot, Bordeaux

La création du premier [[Bassin à flot|bassin]] et l'accueil des bateaux transatlantiques entraînent plusieurs grandes infrastructures modifiant le paysage urbain. En 1868 de nouvelles rues sont créées, la gare Saint-Louis (aujourd’hui la '''[[gare de Ravezies]]''' qui est fermée) est mise en service la même année, le réseau ferré se développe<ref name=":2" />. Deux machines dynamo électriques sont installées, une rue de Gironde permet d’éclairer le bassin et leurs dépendances, l’autre rue Lucien-Faure sert à construire les quais du second bassin à flot. De plus, des services spéciaux s’organisent autour des bassins : les haleurs et écluseurs au nord ; les docks pour les marchandises en consignation au sud. Deux formes de [[radoub]] dont le premier sera ouvert en 1885 prennent place sur le quai du Maroc. En 1888, le quai de Bacalan est construit, pourvu de quatre pontons, il permet un déchargement plus facile des navires. De plus, de nombreux bâtiments au service de la Chambre de commerce, des Compagnies de navigation, des employés publics et des débardeurs prennent place sur le quai. De nombreuses usines implantées sur le site, comme les verreries, poteries, raffineries, magasins pour entrepôts de denrées étrangères se sont développées grâce aux bassins à flot et au commerce notamment colonial, ainsi que les restaurants et cabarets qui accueillent les marins<ref name=":3" />.

 

[[Fichier:Carte Postale Huilerie Maurel et H.Prom et Maurel Frère, 112, quai de Bacalan Bordeaux.jpg|gauche|vignette|342x342px|Voici une carte postale montrant une vue aérienne de l'huilerie Maurel et H.Prom et Maurel Frère, 112, quai de Bacalan Bordeaux]]

À partir de 1880, les activités du sucre et les huileries se transforment en grande industrie avec trois huileries : la grande huilerie bordelaise sur la rive droite ; l’usine Lesieur sur le quai du Sénégal<ref name=":4">{{Article|auteur1=Mickaël Bosredon|titre=Bordeaux : L'association Mémoires et Partages revisite le passé industriel et colonial du quartier Bacalan|périodique=20 minutes|date=16/09/2020|lire en ligne=https://www.20minutes.fr/societe/2856667-20200916-bordeaux-association-memoires-partages-revisite-passe-industriel-colonial-quartier-bacalan}}</ref> (aujourd’hui devenue une résidence pour jeunes<ref>{{Article|auteur1=Hélène Chauwin|titre=Bordeaux : comment l'usine Lesieur est devenue une résidence pour jeunes|périodique=20 minutes|date=30/10/2022|lire en ligne=https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/bordeaux-comment-l-usine-lesieur-est-devenue-une-residence-pour-jeunes-2645648.html}}</ref>) et [[Maurel & Prom|Maurel et Prom]]. La société [[Maurel & Prom|Maurel et Prom]] (famille Maurel qui appartient à la grande bourgeoisie protestante bordelaise) importe dans les années 1830, l’arachide en Afrique, à Gorée au Sénégal pour y fabriquer de l’huile d’arachide. Avec le décret de l’abolition de l’esclavage du 27 avril 1848, les travailleurs ne sont plus des esclaves mais restent exploités. La société implante son huilerie à Bordeaux en 1857 et se développe fortement au cours du XIX siècle grâce à sa proximité avec les bassins à flot. Aujourd’hui l’entreprise siège dans un hôtel particulier au 18 rue Porte-Dijeaux et est devenu un empire commercial et industriel. De plus, de grands entrepôts ultra modernes voient le jour pour stocker les produits à exporter ou des produits venus des Antilles et d’Afrique<ref name=":4" />.