« 120 Battements par minute » : différence entre les versions

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''120 Battements par minute'' reprend des actions, sujets de débats, et personnalités d'[[Act Up-Paris|Act Up]] mais demeure une œuvre de fiction<ref name="AFCA">Brochure AFCA Cinémas Art & Essai - 120 battements par minute</ref>.
 
Le personnage de Nathan est probablement l'alter ego de [[Robin Campillo]]<ref name="Lacuve"/>. Thibault, un des médiateurs qui réprouve la violence, représente [[Didier Lestrade]], le premier président d'[[Act Up-Paris]], notamment traité de "sale imposteur" par Sean/Cleews dans le film. Le personnage de Sean a vraiment existé. Second président d'[[Act Up-Paris]] de 1992 à 1994, [[Cleews Vellay]] est mort du sida à 30 ans en 1994. La scène de ses cendres jetées au banquet de l'[[Union des Assurances de Paris]] (pour dénoncer la [[discrimination des porteurs du VIH]] par leur refus d'accorder une assurance aux personnes séropositives), a également existé<ref name="www.20minutes.fr_22août2017_2118131">{{Lien web |auteur=Caroline Vié |titre=«"120 battements par minute" est un film très juste» explique l'ex-président d'Act Up-Paris |url=https://www.20minutes.fr/cinema/2118131-20170822-video-120-battements-minute-film-tres-juste-explique-ex-president-act-up-paris |site=20minutes.fr |date=22 août 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="www.slate.fr"/>{{,}}<ref name="Lacuve"/>.
 
Le premier « zap » sur le jet d'une poche de faux sang sur le directeur de l'Agence française de lutte contre le sida, et de son menottage « est le produit de deux interventions distinctes. En 1991, pendant un colloque intitulé «Homosexualités et sida», deux militants tentent, sans succès, de menotter Dominique Charvet, le directeur de l’AFLS, l’Agence française de lutte contre le sida. Un an plus tard, une action est menée contre le docteur Bahman Habibi, le directeur médical et scientifique du CNTS, Centre national de transfusion sanguine, impliqué dans l’affaire du sang contaminé : les militants le traitent d’«assassin», lui jettent du faux sang et le menottent sur la scène de l’amphithéâtre de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière devant un parterre de 300 spécialistes scientifiques<ref name="Lacuve"/> ».