« Gebhard Leberecht von Blücher » : différence entre les versions

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Il fut l'un des premiers à entrer en [[France]] pendant la [[campagne de France (1814)]]. Il combattit à [[Bataille de Brienne|Brienne]] où {{Napoléon Ier}} le battit mais sortit vainqueur à [[bataille de La Rothière|La Rothière]] et à [[bataille de Laon|Laon]], deux batailles qui influèrent puissamment sur le sort de la campagne, et fut en récompense fait prince de Wahlstatt. Le {{Date|30|mars|1814}}, bien que malade et alité, il reçut le commandement nominal (le commandement effectif est laissé au général russe [[Ferdinand von Wintzingerode|Wintzingerode]]) des troupes prussiennes et russes de l'armée de Silésie lors de la [[Bataille de Paris (1814)|bataille de Paris]], qui voit l'entrée des troupes coalisées dans la capitale française et marque la chute de l'Empire par la première abdication de Napoléon.
 
L'année suivante, en [[1815]], il se posta entre la [[Moselle (rivière)|Moselle]] et la [[Meuse (fleuve)|Meuse]] et fut vaincu à [[Bataille de Ligny|Ligny]] : il échappa de justesse à la capture par les Français, capture qui aurait pu avoir d’importantes conséquences pour la France, vers la fin de la bataille, le cheval de Blücher tué, s'écroule sur lui et l'immobilise totalement, alors que les soldats français approchent ! Mais la nuit tombée, les cavaliers français ne virent pas le vieux Prussien, qui fut dégagé de son cheval par son fidèle aide de camp, le comte von Nostitz, resté près de lui après sa chute. À nouveau battu à [[Sombreffe]] et fidèle à ses habitudes, il préféra une retraite ordonnée face à un adversaire plus fort que lui et s'éloigna du front avec 34 000 soldats qui, bien qu'affaiblis, n'avaient pas trop souffert des combats. Vieux et fatigué après la bataille de Ligny, le général Blücher se retrouvait devant deux choix : soit partir vers Namur pour rejoindre l'Allemagne, soit contourner les Français en faisant marche vers Wavre pour éventuellement retrouver l'arrière-garde des troupes belges et néerlandaises. Après 24 heures, Vonvon Blücher fit le choix de marcher sur Wavre. Le 18 juin en fin d'après-midi, alerté par le son du canon de la [[bataille de Waterloo]], il arriva en pleine bataille au moment où Wellington était sur le point de perdre pied. Vers 20 heures, les 34 000 soldats de Blücher déferlèrent sur les Français qui attendaient les renforts du maréchal Grouchy. Sa présence fut décisive.
 
Quelques jours plus tard, sous les murs de [[Paris]], le [[pont du Pecq]] lui fut livré, et cette trahison lui assura une marche tranquille vers Paris ; il se montra intransigeant quant à la capitulation de la ville et voulait faire sauter le [[pont d'Iéna]].
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[[Fichier:Marschall Vorwärts (1863).jpg|200px|vignette|gauche|''Le feld-maréchal de Blücher en 1815'', par Emil Hünten (1863).]]
 
La tactique du feld-maréchal de Blücher était d'assaillir l'ennemi avec impétuosité, se retirer lorsqu'il faisait une résistance trop opiniâtre, se rallier à quelque distance, suivre après ses mouvements, saisir la moindre faute ; fondre, sur lui, le culbuter, lui enlever des prisonniers, se retirer rapidement. Cette tactique offensive lui a valu le surnom de ''Marschall Vorwärts'' (« maréchal en avant ») et a donné l'expression allemande « ''er geht ran wie Blücher (an der Katzbach)'' » (« il avançait comme Blücher (à la Katzbach) ») pour désigner une personne conduisant des actions très agressives, à la guerre notamment.
 
== Campagnes ==