« Sampi » : différence entre les versions
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Michel Lejeune<ref>Cf. [[#Bibliographie|Lejeune (2004)]], surtout §79 et 90.</ref> note l’existence, dans certains alphabets d’[[Ionie]] asiatique (à Téos, Éphèse, Cyzique, Halicarnasse, par exemple, mais pas à Milet) et en [[Pamphylie]] (Pergè, Sillyon) d’une lettre locale qui ne s’est pas conservée longtemps (elle est attestée entre la moitié du {{s-|VI|e}} et la moitié du {{s-|V|e}} avant l’ère chrétienne en Ionie, entre le {{s mini-|IV|e}} et le {{s mini-|II|e}} en Pamphylie). La lettre en question, que M. Lejeune identifie au ''sampi'', se traçait de différentes manières, dont [[Fichier:sampi ionien.png|12px|]] et [[Fichier:sampi pamphylien.png|12px|]] en Pamphylie.
Elle servait à noter la [[consonne sifflante|sifflante]] forte intervocalique issue de diverses [[modifications phonétiques]] (dont la [[palatalisation]] d'anciens ''*k'' et ''*t'' du [[proto-grec
Voici quelques exemples de mots relevés :
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:: Bien qu'il soient écrits ici de gauche à droite, les anciens textes grecs étaient encore écrits plus souvent de droite à gauche ou en [[boustrophédon]], toujours sans minuscules (créées plus tard) et avec les lettres orientées dans l'autre sens quand elles ne sont pas symétriques pour marquer la direction de lecture en boustrophédon ; le grec classique prendra sa direction d'écriture actuelle de gauche à droite avec les formes orientées comme ci-dessus seulement vers le {{-s-|IV}}, en même temps que l'étrusque et l'italique, sous la montée en puissance du latin qui emprunte une grande partie de son alphabet à l'italique en le complétant de lettres grecques classiques (qui avaient été abandonnées pour écrire les anciennes langues helléniques, celtiques ou germaniques du reste de l'Italie).
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