« Transports en Île-de-France » : différence entre les versions

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{{Article général|Île-de-France}}
[[ImageFichier:Paris_europe_train_map_fr.png|thumb|rightvignette|upright=1.5|Durée de voyage en train depuis Paris (2007).]]
 
Tous les [[mode de transport|modes de transport]] sont représentés en [[Île-de-France]], hormis le [[transport maritime]] (il existe cependant quelques ports fluviaux en proche banlieue parisienne). Malgré sa position un peu en marge de la [[Mégalopole européenne|banane bleue]] européenne, l'Île-de-France et en particulier l'[[Unité urbaine de Paris|agglomération parisienne]] dispose d'atouts qui contribuent à en faire un pôle essentiel des transports européens : poids économique de la région, position sur des axes de circulation importants entre nord et sud de l'Union, qualité du réseau existant (en particulier du réseau [[TGV]] qui désormais la connecte à cinq pays européens), poids de Paris en tant que centre [[Tourisme|touristique]], première ville mondiale pour les congrès...congrès…
 
== Infrastructures ==
[[ImageFichier:BP de Paris.svg|thumbvignette|Plan schématique du [[boulevard périphérique de Paris]] (en rouge) et des autres autoroutes de la [[Géographie de l'Île-de-France#La petitePetite couronne|petite couronne]].]]
[[Image:SNCF TGV PBKA 4343.JPG|thumb|TGV [[Thalys]] en [[gare de Paris-Nord]].]]
 
=== Réseau routier ===
 
Le réseau routier comporte environ 800 km d'autoroutes en Île-de-France. On distingue une dizaine de radiales : les principales étant l'[[Autoroute A6 (France)|Autoroute du Soleil]] ([[Dijon]], [[Lyon]], [[Marseille]]), [[Autoroute A1 (France métropolitaine)|du Nord]] ([[Lille]]), [[Autoroute A13 (France)|de Normandie]] ([[Rouen]], [[Caen]], [[Le Havre]]), [[Autoroute A4 (France)|de l'Est]] ([[Reims]], [[Metz]], [[Strasbourg]]), et l'[[Autoroute A10 (France)|Aquitaine]] ([[Nantes]], [[Bordeaux]], [[Rennes]]) ainsi que des autoroutes concentriques : le [[boulevard périphérique de Paris|périphérique]] entoure le Paris historique, l'[[Autoroute A86 (France)|A 86A86]], la proche banlieue et la [[Francilienne]] en cours de bouclage est située à une dizaine de km plus à l'extérieur.
 
=== Réseau ferroviaire ===
[[ImageFichier:SNCFTwee TGVThalys-treinen PBKAop 4343Amsterdam Centraal.JPGjpg|vignette|thumbgauche|TGV [[Thalys]] en [[gare de Paris-Nord]].]]
 
Paris dispose de six grandes gares de chemin de fer terminus assurant à la fois un trafic grandes lignes et banlieue. Chaque gare dessert à la fois une portion de la banlieue et est point de départ de grandes lignes vers les autres régions de France et l'étranger. Le réseau ferré de l'agglomération parisienne comporte environ {{Nombre|500 |gares}} et {{Unité|1500 |km}} de lignes pratiquement entièrement électrifiées en 25kv{{Unité|25|kV}} alternatif ou en {{Unité|1500 |V}} continu.{{Clr|gauche}}
 
=== Réseau fluvial ===
{{...}}
 
L'Île-de-France dispose d'un réseau de 700 km de voies navigables<ref name="Tourisme fluvial">[http://www.iau-idf.fr/nos-etudes/detail-dune-etude/etude/le-tourisme-fluvial-en-ile-de-france-une-image-a-valo.html IAU IdF - Le tourisme fluvial en Île-de-France : une image à valoriser].</ref>.
 
== Mobilité en Ile-de-France ==
 
== Mobilité en IleÎle-de-France ==
Un jour ouvré, on compte environ 23 millions de déplacements mécanisés en Île-de-France (soit 2/3 des déplacements). Plus de la moitié de ceux-ci sont effectués par des véhicules privés (le parc est supérieur à 4 millions de voitures) ou par des véhicules utilitaires. Le solde est assuré par les transports en commun.
 
=== Transport routier ===
Le trafic routier a connu une forte croissance durant les [[années 1980]], mais cette progression n'a pas été linéaire et tend à ralentir depuis 1992, en particulier dans la zone agglomérée. Les déplacements routiers demeurent prépondérants, mais les flux tendent à se modifier au fil du temps. Si les axes radiaux et le boulevard périphérique voient leur fréquentation stagner voire diminuer, les axes de rocade voient leur trafic augmenter, provoquant des phénomènes de saturation chroniques, à l'exemple du tronc commun des autoroutes [[Autoroute A4 (France)|A4]] et [[Autoroute A86 (France)|A86]] dans le [[Val-de-Marne]]. Cette évolution est en relation avec le développement des emplois, commerces et services en banlieue, alors que l'emploi régresse dans Paris intra-muros, les transports en commun demeurant peu compétitifs pour des déplacements en rocade<ref>[http://www.iau-idf.fr/nos-etudes/detail-dune-etude/etude/la-circulation-routiere-en-ile-de-france.html IAU IdF - La circulation routière en Île-de-France. Évolution des flux et conditions de circulation dans la zone centrale].</ref>.
 
Le taux d'équipement automobile des ménages à Paris était de 36,8 % en 2014, contre une moyenne régionale de 66,7 %<ref name="Maligorne">{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2017/10/12/29006-20171012ARTFIG00166--paris-la-voiture-est-deja-une-espece-en-voie-de-disparition.php|titre=À Paris, la voiture est déjà une espèce en voie de disparition|éditeur=lefigaro.fr|date=12 octobre 2017|auteur=Clémentine Maligorne |consulté le=12 octobre 2017}}.</ref>. L'usage de l'automobile s'accroît en s'éloignant de Paris. Ainsi, plus de 50 % des résidents de grande couronne se déplacent exclusivement en voiture, contre 9 % à Paris. Les trajets en voitures se font principalement de banlieue à banlieue, pour 70 % des déplacements, tandis que seulseuls 10 % des flux se font entre Paris et le reste de l'Île-de-France. Si le trafic baisse nettement à Paris, il continue à progresser en périphérie<ref name="Maligorne"/>. En 2019, le taux de motorisation des Franciliens s'établit à 66 % avec de fortes disparités : 83 % des habitants de grande couronne disposent d’au moins une voiture, contre 65 % de ceux qui vivent en petite couronne et seulement 34 % à Paris<ref>{{Lien web|url=https://www.leparisien.fr/paris-75/a-paris-seuls-34-des-menages-possedent-une-voiture-sa-place-diminue-de-plus-en-plus-fortement-23-11-2023-C5NNVOXBO5DRRCVXPDWBP7RMIA.php|titre=À Paris, seuls 34 % des ménages possèdent une voiture : « Sa place diminue de plus en plus fortement »|site=leparisien.fr|date=23 novembre 2023|auteur=Pauline Darvey|consulté le=24 novembre 2023}}.</ref>.
Pour les déplacements domicile-travail, le taux d'occupation de l'automobile s'élevant en 2014 seulement à {{unité|1.06|occupant}} à bord favorise la saturation du réseau en zone dense et en frange d’agglomération, ce qui montre le potentiel du [[covoiturage]] et des gares autoroutières (pôle multimodal sur voie rapide), comme à [[Briis-sous-Forges]] dans l’Essonne<ref>{{Lien web|url=https://www.iau-idf.fr/savoir-faire/nos-travaux/edition/poles-dechanges-multimodaux-sur-voies-rapides.html|titre=Pôles d’échanges multimodaux sur voies rapides|site=iau-idf.fr|date=31 mai 2018|auteur=Mireille Bouleau|consulté le=13 juillet 2018}}.</ref>.
 
=== Transports en commun ===
{{Article détaillé|Transport en commun en Île-de-France}}
 
Les [[Transport en commun|transports en commun]] de l'agglomération parisienne offrent plusieurs modes de transports distincts. La ville de Paris et sa proche banlieue sont accessibles par le [[Métro de Paris|métro]], un système ferroviaire où les stations sont très proches. Au-delà des limites de la ville, l'Île-de-France est couverte par les [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]] et les [[Transilien]]s, créant un réseau ferroviaire étendu. L'offre est complétée localement par un réseau extensif de lignes de [[BusRéseau parisiende bus RATP|bus]] et quelques [[Tramway d'Île-de-France|tramways]].
 
Les transports en commun d'Île-de-France sont exploités par plusieurs sociétés suivant les lignes et les modes de transports.
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=== Trafic ferroviaire grandes lignes ===
{| class="wikitable alternance droite" style="width:500px;"
|+Fréquentation quotidienne des principales gares d'[[Île-de-France]] hors trafic RER (2012-2013)<ref name=statsfrequentation>{{lien web|langue=fr|url=http://www.driea.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/La_frequentation_des_grandes_gares_parisiennes.pdf|titre=La fréquentation des grandes gares franciliennes |consulté le=|date=mars 2015|site=|page=|format=|id=|éditeur=|auteur1=SNCF Gares et Connexions|auteur2=STIF}}.</ref>
|-
| align="center" rowspan="2"|'''Gare''' || colspan="4" align="center"|'''Nombre de trains''' || colspan="4" align="center"|'''Nombre de voyageurs'''
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Le développement du TGV a permis la création de liaisons directes entre métropoles de Province, mais passant par le réseau francilien. La réalisation de la [[LGV Interconnexion Est]] en 1994 a ainsi permis le net développement des relations entre le Nord et le Sud-Est ou le grand Ouest, mais ces liaisons profitent également à la région par la présence de gares, permettant d'assurer un meilleur remplissage des trains et un allègement de la charge des grandes gares parisiennes, pour l'essentiel au bord de la saturation.
 
Le trafic grandes lignes (environ 50 millions de passagers en [[2004]] toutes gares confondues) s'est considérablement développé avec les [[TGV]] qui partent de la [[Paris-Gare -de Paris-Lyon|gare de Lyon]], de la [[Gare de Paris-Montparnasse|gare Montparnasse]], de la [[Gare de Paris-Nord|gare du Nord]] et depuis [[2007]] de la [[gare de Paris-Est]]. La [[Gare de Paris-Saint-Lazare|gare Saint-Lazare]] est la première gare pour le nombre de trains en partance (banlieue et grandes lignes) alors que la [[Gare de Paris-Nord|gare du Nord]] est la première pour le trafic.
 
=== Vélo ===
{{Article détaillé|RER Vélo (Île-de-France)}}
{{...}}
{{section à actualiser|date=octobre 2017}}
Sur les 23 millions de déplacements mécanisés quotidiens en 2001, la part modale du vélo reste faible représentant 1,31 % du total avec {{formatnum:302000}} déplacements<ref>{{PDF}} [http://www.iaurif.org/fileadmin/Etudes/etude_280/nr_397_quel_avenir_pour_le_velo.pdf IAURIF - Quel avenir pour le vélo en Île-de-France ?], octobre 2005.</ref>. Si cette part était en nette augmentation à [[Vélo à Paris|à Paris]], elle reste stable voire diminue dans les autres départements de la région<ref>{{PDF}} [http://www.stif.org/IMG/pdf/4.marche_et_velo_en_IDF.pdf STIF - Mobilité et transports en Île-de-France].</ref>.
 
En 2018, la Seine-Saint-Denis compte {{unité|132|km}} d’aménagements cyclables. Les voies le long du [[canal de l'Ourcq]] drainent de 800 à {{unité|1000|vélos}} par jour<ref>{{lien web|url=https://lemag.seinesaintdenis.fr/La-Seine-Saint-Denis-roule-pour-la-Scandiberique|titre=La Seine-Saint-Denis roule pour la Scandibérique|éditeur=seinesaintdenis.fr|date=31 mai 2018|auteur= Christophe Lehousse |consulté le=8 juin 2018}}.</ref>.
 
=== Deux-roues motorisés ===
L’Enquête globale transport (EGT) de 2010 décompte {{unité|570000|déplacements}} réalisés par jour en deux-roues motorisémotorisés en Île-de-France, soit une part modale modeste de 1,38 %, plus forte à Paris qu'en petite et surtout qu'en grande couronne. Après avoir chuté de 65 % entre 1976 et 1991, les mobylettes étant supplantées par la voiture, l'usage des deux-roues a connu une progression de 56 % sur la période 1991-2010. Cependant, elle semble par la suite stagner, alors que son usage reste polluant et plus dangereux que les autres modes de transport<ref>{{PDF}} {{lien web|url=https://www.iau-idf.fr/savoir-faire/nos-travaux/edition/les-deux-roues-motorises-quelle-approche-pour-les-politiques-de-mobilite.html|titre=LES DEUX-ROUES MOTORISÉS : QUELLE APPROCHE POUR LES POLITIQUES DE MOBILITÉ ?|éditeur=iau-idf.fr|date=29 juin 2016|auteur=Dominique Riou, Jeremy Courel, Frédérique Prédali|consulté le=21 avril 2018}}.</ref>. S
 
L’Enquête globale transport (EGT) de 2010 décompte {{unité|570000|déplacements}} réalisés par jour en deux-roues motorisé en Île-de-France, soit une part modale modeste de 1,38 %, plus forte à Paris qu'en petite et surtout qu'en grande couronne. Après avoir chuté de 65% entre 1976 et 1991, les mobylettes étant supplantées par la voiture, l'usage des deux-roues a connu une progression de 56% sur la période 1991-2010. Cependant, elle semble par la suite stagner, alors que son usage reste polluant et plus dangereux que les autres modes de transport<ref>{{PDF}} {{lien web|url=https://www.iau-idf.fr/savoir-faire/nos-travaux/edition/les-deux-roues-motorises-quelle-approche-pour-les-politiques-de-mobilite.html|titre=LES DEUX-ROUES MOTORISÉS : QUELLE APPROCHE POUR LES POLITIQUES DE MOBILITÉ ?|éditeur=iau-idf.fr|date=29 juin 2016|auteur=Dominique Riou, Jeremy Courel, Frédérique Prédali|consulté le=21 avril 2018}}</ref>. S
 
=== Transport fluvial ===
 
Le transport fluvial de voyageurs demeure globalement marginal dans la région, mais tend à progresser. Si le [[tourisme fluvial à Paris]] est particulièrement développé, des croisières fluviales se créent progressivement sur les autres cours d'eau d'Île-de-France, par exemple sur l'Oise, ou sur les canaux<ref name="Tourisme fluvial"/>. Un nouveau service régulier sur la Seine et la Marne, [[Voguéo]], accessible aux personnes titulaires d'un abonnement de transport, a été inauguré en 2008.
 
=== Transport aérien ===
[[ImageFichier:Charlesdegaulleairportaerial.jpg|vignette|Vue aérienne du complexe aéroportuaire de [[Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle|Paris-Charles de Gaulle]].]]
Paris possède trois aéroports qui ont accueilli en 2013 plus de 90 millions de passagers et 2,17 millions de tonnes de fret<ref>{{PDF}} [http://www.aeroportsdeparis.fr/ADP/Resources/490f95d9-2554-489f-a527-25dfd8de3f42-CPResultatsannuels2013.pdf Aéroport de Paris - Résultats Annuelsannuels 2013].</ref>. [[Aéroport de Paris-Le Bourget|Paris-Le Bourget]], historiquement le premier aéroport, trop proche du centre-ville est aujourd'hui réservé à l'[[aviation d'affaires]]. [[Aéroport de Paris-Orly|Orly]] créé après la Seconde Guerre mondiale est dédié au trafic intérieur épargné par les [[TGV]] et à la desserte de l'Europe du Sud et de l'Afrique du Nord (28,3 millions de passagers). L'aéroport [[Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle|Paris-Charles de Gaulle]] (62 millions passagers), le plus récent ([[1974]]), reçoit aujourd'hui l'essentiel du trafic international et du fret.
 
{{refRef sou|L'[[Aéroport de Paris-Beauvais|aéroport de Beauvais-Tillé]] (4 millions de passagers en [[2013]]) qui est bien plus éloigné, est utilisé par les compagnies à bas coût desservant Paris.}}
 
L'[[Aéroportaéroport de Châlons-Vatry]], spécialisé dans le fret aérien et également éloigné de la métropole, reste, malgré une forte croissance de son trafic, un aéroport relativement secondaire.
 
== Transport de marchandises ==
 
En 2006, 296 millions de tonnes de marchandises ont transité en Île-de-France, soit environ 12 % du tonnage total transporté en France, volume en hausse de 2 % par rapport à l'an 2000. Quatre catégories de marchandises représentent à elles seules 90 % du total : les matériaux de construction représentent 101 millions de tonnes soit 40 % du total, suivis par les produits manufacturés et messageries avec 78 millions de tonnes soit 31 %, les produits alimentaires avec 22 millions de tonnes soit 9 % et les produits agricoles avec 21 millions de tonnes soit 8 % du total.
 
Près de la moitié des marchandises transportées ne quittent pas la région, les courtes distances étant quasi exclusivement assurées par la voie routière. Le rail est privilégié en revanche pour les plus longues distances, la voie navigable étant très concentrée sur les échanges avec la Haute-Normandie, qui représentent près de la moitié du tonnage transporté, en particulier les ports de Rouen et du Havre, assurant essentiellement le transport de matériaux de construction, et, dans une bien moindre mesure, de combustible. La part du transport aérien se monte à 2,2 millions de tonnes, assuré à 88 % par les deux principaux aéroports parisiens. Les marchandises sont majoritairement échangées avec les États-Unis d'Amérique et le Sud-Est asiatique<ref>{{PDF}} [http://www.ile-de-france.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/Le_fretIdeF2006bis_cle5a499b.pdf Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Le fret en Île-de-France : statistiques 2006].</ref>.
 
=== Transport routier ===
{{...}}
 
Le [[transport routier de marchandises]] domine largement dans la région, avec plus de 200 millions de tonnes transportées par la route en 2008. Les transports ferroviaires ou fluviaux n'en ont assuré que de dix à quinze millions de tonnes chacun la même année<ref>[http://www.ile-de-france.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=1058 Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport par modes].</ref>. La part modale de la route atteignait alors 89,9 %, contre 5,4 % pour la voie navigable et 4,8 % pour le rail<ref>[http://www.ile-de-france.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=1013 Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Répartition du trafic national par mode].</ref>.
 
=== Transport ferroviaire ===
 
[[Fichier:27000 bobigny.jpg|vignette|Une [[BB 27000]] tracte un train de céréales à [[Bobigny]], point le plus fréquenté de la [[Ligne de la grande ceinture de Paris|ligne de Grande Ceinture]].]]
{{...}}
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Les principaux flux observables relient le Nord au Sud-Est, ou les produits lourds de l'industrie métallurgique dominent, et l'Est à Ouest liant la Lorraine et l'Alsace à la basse-Seine et à la Bretagne. D'autres flux de moindre importance existent, parfois orthogonaux, dont la présence en Île-de-France s'explique pour partie par la médiocrité des liaisons ferroviaires transversales, souvent mal équipées.
 
Si les axes radiaux Paris - Lille, Paris - Bruxelles, Paris - Bordeaux et Paris - Le Havre sont les plus fréquentés, c'est la [[Ligne de la grande ceinture de Paris|ligne de Grande Ceinture]], particulièrement à l'Est de Paris, qui détient le record national pour le trafic fret<ref>Gérard Blier, ''Nouvelle géographie ferroviaire de la France'', tome II, {{p.|61}}61.</ref>.
 
Le transport ferroviaire de marchandises demeure relativement stable. La part des marchandises importées dans la région représente environ le double en volume des marchandises exportées, ce qui s'explique par les besoins d'une importante population et la quasi-absence d'exportation de matières premières ou de produits énergétiques ; la part du trafic interne reste très faible<ref>[http://www.ile-de-france.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=1015 Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport ferroviaire].</ref>.
 
Le transport combiné, après une hausse jusqu'en 2001, est désormais en recul. Il dépassait trois millions de tonnes en 2008<ref>[http://www.ile-de-france.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=1017 Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport combiné].</ref>.
 
=== Transport fluvial ===
[[ImageFichier:Peniches sur la Seine a Boulogne P1000112.JPG|vignette|Deux péniches se croisent sur la Seine au niveau du bois de Boulogne.]]
 
{{Article détaillé|Ports de Paris}}
 
Paris est le premier port fluvial de France avec un trafic de 21 millions de tonnes en 2005<ref>{{PDF}} [http://www.paris-ports.fr/fr/pdf/trafics05.pdf : Rapport 2005 du Port Autonome de Paris].</ref>. Les installations du port sont échelonnées le long de la [[Seine]] et des canaux de la [[Mairie de Paris|Ville de Paris]] : le [[canal Saint-Denis]] et le [[canal de l'Ourcq]].
 
Les terminaux les plus importants sont le [[port de Gennevilliers]] et le [[port de Bonneuil-sur-Marne]]<ref>[http://www.iau-idf.fr/nos-etudes/detail-dune-etude/etude/la-place-de-lile-de-france-dans-lhinterland-du-havre.html IAU IdF - La place de l'Île-de-France dans l'hinterland du Havre : le maillon fluvial].</ref>. L'activité est gérée par [[Ports de Paris]]. Le trafic est constitué majoritairement par les matériaux de construction (sable, gravier, déblais) (15,8 Mt), suivi par les produits agricoles (1,7 Mt), les combustibles (0,9 Mt) et les conteneurs (0,8 Mt).
 
Le trafic de marchandises par voie fluviale au port de Gennevilliers demeure relativement stable, la part des marchandises importées dans la région étant en moyenne le triple de celle des marchandises exportées. Le transport de conteneurs est, lui, en augmentation rapide et constante : il a été multiplié par quatre entre 2000 et 2007<ref>[http://www.ile-de-france.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=1016 Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport fluvial et port de Gennevilliers].</ref>.
 
=== Transport aérien ===
 
Le transport aérien de marchandises est quant à lui en augmentation constante : il a doublé entre 1998 et 2008<ref>[http://www.ile-de-france.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=1018 Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport aérien de fret].</ref>.
 
== Notes et références ==
Ligne 144 ⟶ 141 :
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* Région [[Syndicat des transports d'Île-de-France|STIF]]
* Organisations : [[Île-de-France Mobilités]] • [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] • [[Organisation professionnelle des transports d'Île-de-France|Optile]]
* [[Île-de-France]]
* Articles détaillés par département : [[Transports à Paris]] • [[Transports en Seine-et-Marne]] • [[Transports dans les Yvelines]] • [[Transports dans l'Essonne]] • [[Transports dans les Hauts-de-Seine]] • [[Transports dans la Seine-Saint-Denis]] • [[Transports dans le Val-de-Marne]] • [[Transports dans le Val-d'Oise]]
* [[Transports à Paris]]
* Projets : [[Grand Paris Express]] • [[RER Vélo (Île-de-France)|RER Vélo]]
* [[Transports dans les Yvelines]]
* [[Transports en Essonne]]
 
=== Liens externes ===