« Sorcier » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Balise : Révoqué
Aucun résumé des modifications
Balise : Liens d’homonymie
(25 versions intermédiaires par 18 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 :
{{sous-titre|magicienSorcier}}
{{Voir homonyme|Sorcier (comics)|Magicien}}
{{sources à lier|date=janvier 2012}}
{{à sourcer|date=avril 2020}}
{{Infobox Créature
| nom = Sorcier
Ligne 19 ⟶ 20 :
}}
 
Un '''sorcier''', du [[bas latin]] ''jeteur de sort'', également nommé semble-t'il '''mage''' ou '''magicien''', est unune [[Être humain (philosophie)|être humainpersonne]] qui pratique la [[sorcellerie]] et la [[Magie (surnaturel)|magie]]. Il est parfois associé, semble-t'il, au [[voyance|voyant]] et au [[chaman]], spécialiste de la [[communication]] avec les puissances de la nature et les défunts. Le mage en est un personnage-type qui utilise la [[Magie (surnaturel)|magie]] pour générer divers effets puissants. Il maîtrise souvent les pouvoirs liés aux [[quatre éléments]] (par exemple dans ''[[World of Warcraft]]'') ou agit comme un [[guérisseur]]. Son pendant féminin est la [[sorcière]]. C'est un [[personnage de fiction]] de la [[littérature]] de ''[[fantasy]]'' (plus particulièrement dans l’''[[heroic fantasy]]'').
 
Si l'image du magicien peut être positive, celle du sorcier est communément très négative parmi les sociétés humaines, qui condamnent généralement la sorcellerie, notamment l'[[Europe]] de la fin du Moyen Âge jusqu'à la Renaissance, et la [[Papouasie-Nouvelle-Guinée]] de nos jours. Le sorcier devient ainsi assimilable aux individus humains persécutables à merci car accusés de tous les maux, à l'image des [[minorité]]s humaines.
 
L'image du sorcier a été médiatisée et re-valorisée à travers les livres de la saga [[Harry Potter]], ainsi que dans les films qui en sont issus. Le magicien est aussi un [[Archétype (philosophie)|archétype]] et une [[classe de personnage]] dans divers [[Jeu de rôle|jeux de rôle]]. Dans ce contexte, ses compétences, pouvoirs et mode de progression ou d'apprentissage dépendent de la nature des forces magiques dans l'univers qui lui sert de cadre<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Wolfgang|nom1=Baur|titre=Kobold guide to magic|éditeur=|année=2016|pages totales=162|isbn=978-1-936781-28-7|lire en ligne=https://www.worldcat.org/title/kobold-guide-to-magic/oclc/960081014&referer=brief_results|consulté le=2019-01-23}}</ref>.
 
== Définition ==
Comme son nom l'indique, le sorcier est un « [[Magie (surnaturel)|jeteur de sorts]] », pratiquant une magie destructive<ref name="mitchell"/>. En [[Papouasie-Nouvelle-Guinée]], une loi relative à la sorcellerie tente d'en donner une définition en 1971, comme d'êtres ayant des {{citation|pouvoirs extraordinaires qui peuvent parfois être employés pour faire le bien, mais le plus souvent pour de mauvaises actions}}<ref name="Eves">{{article|lang=en|nom1=Eves|prénom1=R.|titre=Sorcery and witchcraft in Papua New Guinea: problems in definition|url=https://openresearch-repository.anu.edu.au/bitstream/1885/143499/1/SSGM_IB_2013_12_0.pdf|périodique=State, Society & Governance in Melanesia|année=2013}}.</ref>.
 
== Terminologie ==
[[File:Herodotos Met 91.8.jpg|thumb|upright|right|L'une des premières mentions du perse ''mágoi'' a été fournie par l'historien grec [[Hérodote]]]]
 
Selon les lieux et les époques, en langue française, le terme sorcier vient du [[bas latin]] ''*sortiarius'' (« de sort », « jeteur de sort »).
Les [[Sorcier|sorciers]] : Le terme ''sorcier'' (du latin tardif ''sortiarius'', "jeteur de sorts") surgit durant la période classique en Grèce. Il désigne clairement les prêtres perses, {{citation|ceux qui sont responsables des sacrifices royaux, des rites funéraires, de la divination et de l'interprétation des rêves}} selon [[Hérodote]]. Dans les écrits, le mot ''sorcier'' est aussi utilisé pour désigner les prêtres itinérants, des experts des cultes qui exercent dans des lieux privés.
 
Les mots anglais ''magic'', ''mage'' et ''magician'' viennent du [[Latin language|Latin]] ''magus'', au travers du grec μάγος, qui vient de l' [[ancien perse]] ''maguš''. (𐎶𐎦𐎢𐏁|𐎶𐎦𐎢𐏁, magicien). L'ancien perse ''magu-'' est dérivé du [[Proto-Indo-European]] megʰ-''*magh'' (être capable). Le mot perse a pu conduire à l'ancien chinois ''*M<sup>γ</sup>ag'' (mage ou [[shaman]]). L'ancien perse sembleavoir pénétré les ancienne slangues [[Semitiques]] comme l' [[Hebreu]] [[Talmudic]] ''magosh'', l' [[Araméen]] ''amgusha'' (magicien), and the et le [[Chaldéen]] ''maghdim'' (wisdom et philosophie); à partir du premier siècle, le [[Syrien]] ''magusai'' gagne en notoriété en tant que magicien et soothsayers.
 
== Image symbolique ==
Pour l'[[Ethnologie|ethnologue]] William E.M. Mitchell, le sorcier est l'un des êtres vivants dont l'image est la plus négative, car {{citation|les crimes les plus repoussants ne sont pas le fait des [[Esprit (surnaturel)|esprits]] (qui sont des morts), ni de celui des [[Démon (esprit)|démons]] ou des [[Divinité|dieux]] (qui ne sont pas humains), mais de celui des sorciers qui partagent avec nous le don d'humanité}}<ref name="mitchell">{{Article |prénom1=William |nom1=Mitchell |titre=Sorcellerie chamanique : « sanguma » chez les Lujere du cours supérieur du Sépik |périodique=Journal de la Société des Océanistes |volume=33 |numéro=56 |date=1977 |doi=10.3406/jso.1977.2955 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/jso_0300-953x_1977_num_33_56_2955 |consulté le=2020-10-31 |pages=179–189 }}.</ref>. Mitchell décrit ainsi le sorcier comme un {{citation|individu diabolique dépourvu de sentiments de tendresse, de sympathie et de loyauté}}, et qui concentre en lui toutes les terreurs de l'enfance, devenant un symbole du [[mal]] sur plusieurs siècles et parmi différentes cultures<ref name="mitchell"/>.
 
Le sorcier est un individu qu'il est {{citation|possible de haïr sans craindre de sanction}}, dans la mesure où ses actions consistent à vouloir mettre à mort autrui<ref name="mitchell"/>. Mitchell rapproche ainsi la [[Fonctionnalisme (sciences sociales)|fonction sociale]] du sorcier de celle des groupes sociaux {{citation|ralliements pour la haine}}, tels que les minorités stigmatisées ([[Noir (humain)|Noirs]], [[Homosexualité|homosexuels]], [[Hippie|hippies]]...)<ref name="mitchell"/>, citant notamment Monica Hunter Wilson, qui se demandait (en 1951) si le sorcier est un [[bouc émissaire]] universel<ref>{{Article |lang=en |prénom1=Monica Hunter |nom1=Wilson |titre=Witch Beliefs and Social Structure |périodique=American Journal of Sociology |volume=56 |numéro=4 |date=1951 |issn=0002-9602 |lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/2771693 |consulté le=2020-10-31 |pages=307–313 }}.
</ref>.
 
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'une des actions les plus communément décrite chez le sorcier consiste à récupérer des parties corporelles de sa victime (cheveux, ongles, sécrétions...) pour ensuite obtenir sur elle l'effet voulu<ref name="Eves"/>.
 
== Histoire ==
Ligne 55 ⟶ 40 :
|width=330px
|texte=<center>'''De quoi accusait-on les sorciers au {{s-|XVII}}?''' <br><br>''Enchanteurs, sorciers et magiciens<br> ''</center><br>
«  Ceux parmi nous qui sont sorciers parlent avec le méchant Esprit, font des festins avec lui, toutes les nuits; ils empêchent un mari de caresser sa femme par leurs sortilèges; ils corrompent aussi les filles sages et vertueuses par un charme qu'ils mettent dans ce qu'elles doivent boire ou manger. Ils empoisonnent les bestiaux, ils font périr les biens de la Terre, mourir les hommes en langueur, blesser les femmes grosses; et cent autres maux que je ne te raconte pas. Ces gens-là s'appellent Enchanteurs et Sorciers, mais il y en a d'autres encore plus méchants: ce sont les Magiciens. Ils ont des conversations familières avec le méchant Esprit, ils le font voir à ceux qui en ont la curiosité sous telle figure qu'ils veulent. Ils ont des secrets pour faire gagner au jeu et enrichir ceux à qui ils les donnent. Ils devinent ce qui doit arriver; ils ont le pouvoir de se métamorphoser en toutes sortes d'animaux et de figures les plus horribles; ils vont en certaines maisons faire des hurlements affreux mêlés de cris et de plaintes effroyables, ils y paraissent tous en feu plus hauts que des arbres, traînant des chaînes aux pieds, portant des serpents dans la main; enfin ils épouvantent tellement les gens qu'on est obligé d'aller chercher les prêtres pour les exorciser, croyant que ce sont des âmes qui viennent du purgatoire en ce monde, y demander quelques messes, dont elles ont besoin pour aller jouir de la vue de Dieu. Il ne faut donc pas que tu t'étonnes si on les fait brûler sans rémission, selon les lois dont nous parlons.»
Extrait de {{Ouvrage|auteur = [[Louis-Armand de Lom d'Arce]] |titre= Dialogues de M. le baron de Lahontan et d'un sauvage, dans l'Amérique : contenant une description exacte des moeursmœurs et des coutumes de ces peuples sauvages ; Avec les voyages du même en Portugal et en Danemarc... |lieu=Amsterdam| année= 1704|lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k82269m/f65.item#| passage= 46-47}}.}}
Au début du [[Moyen Âge]], Clovis promulgue la [[loi salique|''Lex Salica'']] condamnant les sorciers à payer de fortes amendes. Le code de [[Charlemagne]] prévoit également des emprisonnements pour les adeptes de sorcellerie. En réalité, l'immense majorité des condamnés sont victimes de [[Lynchage|lynchages]] par des villageois, qui en font les responsables d'un incendie, d'une maladie ou d'une mauvaise récolte, sans aucun procès.
En 1326, une [[bulle pontificale]] du pape [[Jean XXII]] entraîne la persécution par les autorités chrétiennes des sorciers, sur près de quatre siècles : {{Citation|Nous apprenons avec douleur l'iniquité de plusieurs hommes, chrétiens seulement de nom. Ils traitent avec la mort et pactisent avec l'enfer, car ils sacrifient aux démons.}}<ref>Bulle ''Super illius specula'' (1326).</ref>.
Ligne 69 ⟶ 54 :
L'historien {{lien|fr=Brian P. Levack|lang=en|trad=Brian P. Levack}} estime qu’environ {{Unité|110000|procès}} pour crimes de sorcellerie eurent lieu en Europe en cinq siècles<ref>Pascale Robert-Diard, “Aux Archives nationales, six siècles de grands procès faits aux femmes”, ''M le magazine du Monde'', 16.12.2016.</ref>. Historiens et chercheurs estiment aujourd’hui le nombre de leurs victimes entre 50 et {{formatnum:100000}} sur les deux siècles où tant les tribunaux de l’[[Inquisition]] que ceux de la [[Réforme protestante|Réforme]] les conduisent au [[bûcher]]<ref>[http://www.summerlands.com/crossroads/remembrance/current.htm Estimates of Executions]</ref>. Un chiffre élevé en proportion de la population européenne de l’époque (de l'ordre de 80 millions d’habitants au {{s-|XVI|e}}, Russie comprise). 80 % de ces victimes sont des femmes, les 20 % restants étant des hommes relevant pour la plupart de la catégorie des {{citation|errants}}, pauvres hères et vagabonds. On y trouve aussi des meuniers, des prêtres, des bergers, parfois des bourgeois, voire des grands comme le maréchal d'Ancre et sa femme, ou plus tard le maréchal de Luxembourg (1680)<ref>Pierre de Ségur, ”Le Procès de sorcellerie du maréchal de Luxembourg (1680)”, ''Revue des Deux Mondes'', {{5e}} période, tome 15, 1903, p. 349-389.</ref>.
 
[[Image:Inquisition.jpg|thumb|upright=1.4|alt=Gravure médiévale montrant deux hommes attisant un bûcher sur lequel brûlent trois femmes. L'une d'elleelles est saisie par un dragon qui sort d'un nuage.|Scène de l'Inquisition : sorcières au [[bûcher]] en 1555 à [[Derenburg]].]]
 
C'est seulement à partir de la fin du {{s-|XVII|e}} que l'on assiste à la fin de ce phénomène.
 
== Nuit d'Halloween ==
La fête d'[[Halloween]], il y a dix siècles, était le [[nouvel an|jour de l'an]] païen fêté dans les pays celtiques le {{1er novembre}} : c'était la fête de [[Samain (mythologie)|Samhain]], dieu de la Mort. On croyait alors que la nuit précédant cette date, les esprits des morts venaient se mêler aux vivants, de même que « ''tous les esprits de Féerie, [[nain (créature fantastique)|nains]], [[gnome]]s, [[lutin]]s, [[fée]]s, ainsi que les [[démon (esprit)|démons]] les plus noirs, issus de l'enferle malespoire'' »<ref>[[Édouard Brasey]], ''Sorcières et Démons'' ({{p.|14}})</ref>. C'était pour conjurer ces sortilèges que les anciens avaient coutume d'allumer de grands feux et de danser, de rire, afin de vaincre leur peur.
 
== Image symbolique ==
Pour l'[[Ethnologie|ethnologue]] William E.M. Mitchell, le sorcier est l'un des êtres vivants dont l'image est la plus négative, car {{citation|les crimes les plus repoussants ne sont pas le fait des [[Esprit (surnaturel)|esprits]] (qui sont des morts), ni de celui des [[Démon (esprit)|démons]] ou des [[Divinité|dieux]] (qui ne sont pas humains), mais de celui des sorciers qui partagent avec nous le don d'humanité}}<ref name="mitchell">{{Article |prénom1=William |nom1=Mitchell |titre=Sorcellerie chamanique : « sanguma » chez les Lujere du cours supérieur du Sépik |périodique=Journal de la Société des Océanistes |volume=33 |numéro=56 |date=1977 |doi=10.3406/jso.1977.2955 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/jso_0300-953x_1977_num_33_56_2955 |consulté le=2020-10-31 |pages=179–189 }}.</ref>. Mitchell décrit ainsi le sorcier comme un {{citation|individu diabolique dépourvu de sentiments de tendresse, de sympathie et de loyauté}}, et qui concentre en lui toutes les terreurs de l'enfance, devenant un symbole du [[mal]] sur plusieurs siècles et parmi différentes cultures<ref name="mitchell"/>.
 
Le sorcier est un individu qu'il est {{citation|possible de haïr sans craindre de sanction}}, dans la mesure où ses actions consistent à vouloir mettre à mort autrui<ref name="mitchell"/>. Mitchell rapproche ainsi la [[Fonctionnalisme (sciences sociales)|fonction sociale]] du sorcier de celle des groupes sociaux {{citation|ralliements pour la haine}}, tels que les minorités stigmatisées ([[Noir (humain)|Noirs]], [[Homosexualité|homosexuels]], [[Hippie|hippies]]...)<ref name="mitchell"/>, citant notamment Monica Hunter Wilson, qui se demandait (en 1951) si le sorcier est un [[bouc émissaire]] universel<ref>{{Article |lang=en |prénom1=Monica Hunter |nom1=Wilson |titre=Witch Beliefs and Social Structure |périodique=American Journal of Sociology |volume=56 |numéro=4 |date=1951 |issn=0002-9602 |lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/2771693 |consulté le=2020-10-31 |pages=307–313 }}.
</ref>.
 
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'une des actions les plus communément décritedécrites chez le sorcier consiste à récupérer des parties corporelles de sa victime (cheveux, ongles, sécrétions...) pour ensuite obtenir sur elle l'effet voulu<ref name="Eves"/>.
 
== Image contemporaine ==
[[Fichier:Fizban.jpg|vignette|upright=1|Un magicien, tel que vu dans les œuvres de ''[[fantasy]]''.]]
=== Littérature ===
Le mage apparaît dans les [[contes de fées]] et récits du [[Moyen Âge]], tels les [[légendes arthuriennes]] avec notamment les personnages de [[Merlin (magicien)|Merlin]] et la [[fée Morgane]]. On peut aussi citer la [[fée Carabosse]].
 
Le mage est aussi un personnage qu'on retrouve dans de nombreux genres littéraires, tel que l’''[[héroïc-fantasy]]'' avec les [[Istar]]i de l'auteur {{nobr|[[J. R. R. Tolkien]]}} (dont les plus connus, [[Saroumane]] et [[Gandalf]], apparaissant dans ''[[Le Seigneur des anneaux]]''), mais aussi [[Elric de Melniboné]] (et son ennemi Theleb K'aarna) dans ''[[Le Cycle d'Elric]]'' de [[Michael Moorcock]], voire [[Merlin d'Ambre]] (fils de [[Corwin d'Ambre]]) dans le ''[[Cycle des Princes d'Ambre]]'' de [[Roger Zelazny]].
 
=== Dans ''Donjons et Dragons'' et les jeux de rôle sur table ===
[[Fichier:Raist spell.jpg|vignette|[[Raistlin Majere|Raistlin]], un magicien célèbre de la saga ''[[Lancedragon]]''.]]
 
L'édition originale du [[jeu de rôle]] [[médiéval-fantastique]] ''[[Original Dungeons and Dragons|Donjons et Dragons]]'' comportait trois [[classes de personnage]] (guerrier, magicien et prêtre)<ref name=MM>Gary Gygax et Dave Anderson, ''Dungeons & Dragons'', I : ''Men & Magic'', Tactical Studies Rules, 1974.</ref>.
 
=== Dans les jeux vidéo ===
Dans la plupart des jeux vidéos, la classe "mage" est une branche de personnage ayant des pouvoirs et plusieurs compétences liés à la magie. En général cette classe et la meilleure en terme de gameplay car elle débloque énormément de possibilités dans le jeu. Pour ce qui est des PNJ (Personnage non-joueur), les mages présents dans les jeux-vidéos en tant que PNJ sont calmes et sages, ils ne sont pratiquement jamais agressifs, contrairement aux sorciers.
 
=== Confusions ===
Dans de nombreux [[jeux de rôle]], le terme « magicien » (ou mage) désigne tout utilisateur de la [[Magie (surnaturel)|magie]]. Certaines œuvres en donnent une définition plus précise (comme dans ''[[Donjons & Dragons]]'') : le Magicien serait un individu ordinaire ayant un don, et ayant étudié dans une école spécialisée ou auprès d'un maître pour obtenir ses capacités magiques, alors qu'un sorcier est né avec ses pouvoirs.
 
== Les différents types de magiciens ==
La magie est un terme vague, et dans nombre de jeux de rôle un magicien doit choisir une « École ». Celle-ci représente la ou les disciplines étudiées durant les études du magicien. Il en existe un grand nombre mais les plus connues sont :
* l'[[Altération (géologie)|Altération]] qui forme des altérateurs ;
* la [[Conjuration]], qui forme des conjurateurs ;
* la [[Divination]], qui forme des devins ou divinateurs ;
* l'[[Invocation]], qui forme des invocateurs ;
* la [[Nécromancie]], qui forme des nécromanciens.
 
== Annexes ==
Ligne 118 ⟶ 137 :
* [[Nuit de Walpurgis]]
* [[Animisme]]
* [[L'Arrivée d'un sorcier à une noce paysanne]]
 
{{Portail|Fantasy|religion|Contes|mythologie|anthropologie|Jeux de rôle}}
=== Liens externes ===
 
{{Portail|Fantasy|religion|Contes|mythologie|anthropologie}}
 
[[Catégorie:Mythologie germanique]]
[[Catégorie:Chamanisme]]
[[Catégorie:Sorcellerie]]
[[Catégorie:Classe de personnage]]