« Micheline Ostermeyer » : différence entre les versions

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{{Infobox Biographie2
| légende = Micheline Ostermeyer en 1950
}}
{{Infobox Athlète
| nom = Micheline Ostermeyer
| image=Micheline Ostermeyer 1950.jpg
|taille image =
| légende = Micheline Ostermeyer en 1950.
|nom de naissance = Micheline Odette Mary Ostermeyer
| argent CC = 1
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}}
 
'''Micheline Ostermeyer''', épouse '''Ghazarian''', née le {{Date|23|décembre|1922}} à [[Rang-du-Fliers]] ([[Pas-de-Calais]]) et morte le {{Date|17|octobre|2001}} à [[Bois-Guillaume]] ([[Seine-Maritime]]), est une [[Athlétisme|athlète]] et une [[piano|pianiste]] [[France|française]].
 
Lors des [[Athlétisme aux Jeux olympiques d'été de 1948|Jeux olympiques de 1948]], à [[Londres]], elle remporte deux médailles d'or et une de bronze. Elle aest aussi été médaillée à trois reprises lors des [[championnats d'Europe d'athlétisme]] et a remportéremporte douze titres de championne de France dans six disciplines différentes.
 
== Biographie ==
[[Image:Micheline Ostermeyer croquée par G. de Ferrier en 1947.jpg|thumb|left|Micheline Ostermeyer croquée par G. de Ferrier en 1947.]]
[[Image:Micheline Ostermeyer championne olympique au lancer du disque à Londres en 1948.jpg|thumb|left|Micheline Ostermeyer aux JO de 1948.]]
 
=== Enfance et formation ===
[[Image:Micheline Ostermeyer croquée par G. de Ferrier en 1947.jpg|thumb|left|Micheline Ostermeyer croquée par G. de Ferrier en 1947.]]
Micheline Ostermeyer, née le {{Date-|23|décembre|1922}} à [[Rang-du-Fliers]], est la fille de Henri Ostermeyer, qui occupe plusieurs fonctions, : directeur d'un centre d'Orphelins au Touquet, professeur puis ingénieur à la Société des Potasses d'Alsace. Sa mère, Odette, est professeur de piano et son grand-père maternel, [[Lucien Laroche]], est le fondateur du [[conservatoire de Vannes]]{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=73}}.
 
Micheline Ostermeyer hérite de son côté paternel, adepte de [[gymnastique suédoise]], sondu goût du sport, avecen notamment l'opposition avec les garçons de son âge{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=73}}. De son côté maternel, elle héritetient de lasa passion du piano, que sa mère commence à lui faire pratiquer dès l'âge de quatre ans, et que; son grand-père la fait se produire en public à l'âge de huit ans{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=74}}.
 
Elle passe sa jeunesse en [[Tunisie]] où sa famille s'installe en 1929, alors protectorat français{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=74}}, où sa famille s'installe en 1929 et où elle apprend le piano. Vu ses capacités, elle revient en France et entre au [[Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris|Conservatoire]] de la [[rue de Madrid]] à Paris, avec l'aide de [[Lazare-Lévy]]<ref name="Le Monde">{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/2001/10/19/micheline-ostermeyer_4219496_1819218.html |titre=Micheline Ostermeyer |date= 19 octobre 2001 |auteur= Pierre Rubenach |consulté le=17 juillet 2024|site=[[Le Monde|lemonde.fr]]}}.</ref>.
 
Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], elle retourne en Tunisie où, grâce à son père, elle découvre le sport, pratiquant le [[basket-ball]] et l'[[athlétisme]]. Dès la fin de la guerre, elle revient à Paris, obtenant le premier prix de piano au Conservatoire le {{date-|13 juillet 1946}}{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=78}} («  Je consacre cinq heures par jour au piano et cinq heures par…par semaine au sport !  »)<ref> {{Lien web|url=https://www.olympic.org/fr/news/l-athlete-musicienne|titre=L’athlète musicienne|date=21 décembre 2007|site=olympic.org|consulté le=12 février 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=Michel Embareck|titre=Disque d'or|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=18 août 2008|lire en ligne=https://www.liberation.fr/sports/2008/08/18/disque-d-or_78229/}}</ref>) et devient concertiste.<ref name="Le Monde"/>.
 
=== Carrière sportive ===
Ostermeyer, vivant alors à Tunis, qui vient d'obtenir son [[baccalauréat (France)|baccalauréat]] en {{date-|juin 1941}}, dispute les championnats du Tunisie où elle remporte le {{Unité|60|m}}, les concours de saut en longueur et saut en hauteur, les lancers du disque et du poids{{Sfn|Margo|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=81}}. À son retour de Tunis elle se rend à la [[Fédération française d'athlétisme]] où, malgré les sourires devant ses récits de ses performance, notamment de sa pratique combinée du lancer du poids et du saut en longueur{{Sfn|Margo|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=78}}, elle obtient la possibilité d'intégrer un groupe d'entraînement au stade des vallées. En 1946, elle dispute les championnats de France à Bordeaux où elle remporte les titres du saut en hauteur et du poids, établissant un record de France dans cette discipline{{Sfn|Margo|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=78}}. Elle participe aux [[Championnats d'Europe d'athlétisme 1946|championnats d'Europe]] d'[[Oslo]] où les concours du poids et du saut en longueur se déroulent en même temps. Cinquième avec {{Unité|1.57|m}} du saut en hauteur remporté par sa compatriote [[Anne-Marie Colchen]] avec {{Unité|1.60|m}}, elle remporte la médaille d'argent du poids avec {{Unité|12.84|m}}, derrière la Soviétique [[Tatyana Sevryukova]].
 
[[Image:Micheline Ostermeyer championne olympique au lancer du disque à Londres en 1948.jpg|thumb|leftright|Micheline Ostermeyer aux JO de 1948.]]
Elle participe aux Championnats du monde universitaires de [[1947 en sport|1947]] (médaille d'or en saut en hauteur et en lancer du poids) et aux [[Jeux olympiques d'été de 1948|Jeux de Londres]] en 1948 où elle remporte deux titres olympiques au [[lancer du poids]] et au [[lancer du disque]], et une médaille de bronze au [[saut en hauteur]], tout en donnant un concert le soir de sa victoire au lancer du poids<ref>''88 notes pour piano solo'', [[Jean-Pierre Thiollet]], Neva Editions, [[2015 en littérature|2015]], p. 90. {{ISBN|978 2 3505 5192 0}}.</ref>. Elle est la première athlète française championne olympique, mais a été dépassée par la suite par les quatre titres de [[Fanny Blankers-Koen]].
Ostermeyer, vivant alors à Tunis, qui vient d'obtenir son [[baccalauréat (France)|baccalauréat]] en {{date-|juin 1941}}, dispute les championnats du Tunisie où elle remporte le {{Unité|60|m}}, les concours de saut en longueur et saut en hauteur, les lancers du disque et du poids{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=81}}. À son retour de Tunis, elle se rend à la [[Fédération française d'athlétisme]] où, malgré les sourires devant ses récits de ses performanceperformances, notamment de sa pratique combinée du lancer du poids et du saut en longueur{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=78}}, elle obtient la possibilité d'intégrer un groupe d'entraînement au stade des valléesVallées. En 1946, elle dispute les championnats de France à Bordeaux, où elle remporte les titres du saut en hauteur et du poids, établissant un record de France dans cette discipline{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=78}}. Elle participe aux [[Championnats d'Europe d'athlétisme 1946|championnats d'Europe]] d'[[Oslo]], où les concours du poids et du saut en longueur se déroulent en même temps. Cinquième avec {{Unité|1.57|m}} du saut en hauteur remporté par sa compatriote [[Anne-Marie Colchen]] avec {{Unité|1.60|m}}, elle remporte la médaille d'argent du poids avec {{Unité|12.84|m}}, derrière la Soviétique [[Tatyana Sevryukova]].
 
Elle participe aux Championnats du monde universitaires de [[1947 en sport|1947]] (médaille d'or en saut en hauteur et en lancer du poids) et aux [[Jeux olympiques d'été de 1948|Jeux de Londres]] en 1948, où elle remporte deux titres olympiques au [[lancer du poids]] et au [[lancer du disque]], et une médaille de bronze au [[saut en hauteur]], tout en donnant un concert le soir de sa victoire au lancer du poids<ref>''88 notes pour piano solo'', [[Jean-Pierre Thiollet]], Neva Editions, [[2015 en littérature|2015]], p. 90. {{ISBN|978 2 3505 5192 0}}.</ref>. Elle est la première athlète françaisemultiple championne olympique, mais a étéest dépassée par la suite par les quatre titres de [[Fanny Blankers-Koen]].
 
Au disque, discipline qu'elle découvre seulement trois semaines avant les Jeux, elle progresse d'un mètre à chaque essai, pour terminer avec un lancer à {{Unité|41,92|m}} pour devancer au dernier essai l'Italienne [[Edera Cordiale]], qui menaitmène le concours, et la Française [[Jacqueline Mazéas]]{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=84-85}}. Cinq jours plus tard, elle dispute le lancer du poids, discipline où elle détient la deuxième performance mondiale de l'année derrière Tatyana Sevryukova, absente du fait de la non affiliation de son pays au [[Comité international olympique|CIO]]. Dès son premier essai, elle lance le poids à {{Unité|13,75|m}}{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=88}}. Elle devance l'Italienne [[Amelia Piccinini]] qui réalise {{Unité|13.09|m}}. Malgré plusieurs essais autour de {{Unité|13.60|m}}, Ostermeyer ne bat pas sa performance initiale, mais remporte son deuxième titre olympique. Le soir même, elle se produit en [[récital]] au piano au [[Royal Albert Hall]] de Londres<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Julien Lamotte |titre=Paris 2024 - Petites histoires des Jeux : une médaille d'or le jour, un concert de piano le soir... Le double récital de Micheline Ostermeyer |url=https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024-petites-histoires-des-jeux-une-medaille-d-or-le-jour-un-concert-de-piano-le-soir-le-double-recital-de-micheline-ostermeyer_6393253.html |site=[[Franceinfo.fr]] |date=2024-05-10 |consulté le=}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=Jean-Christophe Collin|titre=Micheline Ostermeyer, la pionnière|périodique=[[L'Équipe]]|date=17 août 2016|lire en ligne=https://www.lequipe.fr/Athletisme/Article/Micheline-ostermeyer-la-pionniere/717887}}</ref>. Le saut en hauteur est la dernière épreuve d'athlétisme des Jeux. En franchissant {{Unité|1.61|m}}, un nouveau record de France, elle figure parmi les trois dernières concurrentes du concours. Elle échoue à {{Unité|1.65|m}} et remporte la médaille de bronze, derrière l'Américaine [[Alice Coachman]], championne olympique, et la Britannique [[Dorothy Tyler]], toutes deux franchissant {{Unité|1.68|m}}{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=90-91}}{{,}}<ref>{{Article|titre= Hymne à la concertiste |périodique=[[L'Équipe]] |date=28 juillet 2012}}.</ref>.
 
Athlète complète, elle remporte douze titres de championne de France dans six disciplines différentes, que ce soit dans des courses, lancers ou sauts ({{Unité|60|m}}, {{Unité|80|m}}, haies, {{Unité|4 × 100|m}}, hauteur, poids, disque et pentathlon) et elle bat dix-neuf records de France (un au {{Unité|80|m}} haies, un en hauteur, dix au poids, quatre au disque et trois au pentathlon).
 
Elle remporte deux nouvelles médailles de bronze aux [[Championnats d'Europe d'athlétisme 1950|championnats d'Europe]] de [[Bruxelles]] ({{Unité|80|mètres}} haies et lancer du poids) en [[1950 en sport|1950]], après ses médailles d'argent sur {{Unité|100|m}} et au poids gagnées en [[1946 en sport|1946]].
 
Des blessures perturbent sa carrière. D'abord au [[Tibia|plateau tibial]], blessure occasionnée lors des championnats de France de pentathlon, en {{date-|juillet 1950}}, blessure qui l'ona conduitconduite à déclarer forfait lors des épreuves du pentathlon et du saut en hauteur des championnats d'Europe de Bruxelles{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=94}}. En {{date-|mai 1951}}, elle se fait un laquageclaquage à la cuisse gauche dans une compétition à Paris{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=95}}. Elle participe toutefois unau concours de poids le mois suivant au [[Le Mans|Mans]]. En juillet, lors des championnats de France à Colombes, elle est devancée par [[Paulette Veste]]. Elle dispute encore un France-Italie à [[Gênes]]. Un médecin découvre une déformation de la [[colonne vertébrale]] {{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=96-97}}. Elle doit alors arrêter la compétition sportive. AprèsElle ne compte seulement neuf sélections en équipe de France A de 1946 à 1951 (elle seraest également licenciée au [[Stade français (athlétisme)|Stade français]] en fin de carrière).
 
Alors qu'elle vit au [[Liban]] où elle s'estse mariéemarie à [[Beyrouth]] en {{date-|octobre 1952}}, elle remporte avec avec le club de la Société sportive arménienne le titre de championne d'[[Afrique du Nord]] et du Liban en basket-ball en 1953. Elle évolue au poste de pivot{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=98-99}}.
 
=== Carrière musicale ===
 
Ostermeyer effectue son premier concert à Tunis le {{date-|12 juin 10351935}}, à l'âge de douze ans{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=88}}. Après l'obtention du premier prix de piano au [[Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris|Conservatoire]] le {{date-|13 juillet 1946}}{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=78}}, elle prépare en 1947 le concours international de piano de Genève, où elle se classe quatrième parmi {{Unité|900|concurrentes}}{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=82}}. Elle mène alors la musique et l'athlétisme en parallèle. Son problème de [[colonne vertébrale]], qui la contraint à porter de nombreux mois enun corset, ne l'empêche pas de continuer son «  métier de concertiste, sa vraie vie  »{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=96-97}}. Au retour du Liban, en 1954, dans l'attente de la naturalisation de son mari, ce qui retarde ses études et ses possibilités de carrière, elle doit subvenir aux ressources de sa famille en enchainantenchaînant les concerts{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=98-99}}. Pour avoir un salaire fixe, elle prend un rôle de professeur de solfège au conservatoire de Lorient, poste qu'elle occupe pendant huit ans{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=99}}. Après la mort de son mari en 1965, d'un cancer du pancréas, elle partintègre enseigner aule conservatoire de [[Saint-Germain-en-Laye]], où elle enseigne pendant douze ans{{Sfn|MargoMargot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=99}}. Elle y forme plusieurs élèves professionnels, dont Jean-Christophe Marchand, Élisabeth Méric et Hélène Berger<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Gazette Coubertin n°68-69: des vies transcendées par l'Olympisme by ComiteCoubertin - Issuu |url=https://issuu.com/comitecoubertin/docs/coubertin_68_69_ok |site=issuu.com |date=2022-03-31 |consulté le=2023-05-21}}</ref>.
 
Elle passe les dernières années de sa vie à [[Grémonville]] ([[Seine-Maritime]]) et reprend son activité de concertiste en soliste, à deux pianos avec son ancienne élève Hélène Berger<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=MICHELINE OSTERMEYER La croisée du Destin- film de Pierre Simonet |url=https://www.youtube.com/watch?v=AtwR9kNndqE |consulté le=2023-05-21}}</ref> et [[François-René Duchâble]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Micheline Ostermeyer|périodique=Le Monde.fr|date=2001-10-19|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/2001/10/19/micheline-ostermeyer_4219496_1819218.html|consulté le=2023-05-21}}</ref>.
Elle passe les dernières années de sa vie à [[Grémonville]] ([[Seine-Maritime]]).
 
André Halphen l'a décritdécrite au rintempsprintemps 2003 : {{Citation|Douce, paisible, effacée, à l'opposé de toutes celles qui jouent les stars après avoir gagné un titre ou deux}}<ref>{{Lien web|url=http://cdm.athle.com/upload/ssites/001059/redactionnels/michelineostermeyer16112009.pdf|titre=Micheline Ostermeyer - Une très grande dame|site=cdm.athle.com
}}.</ref>.
 
Elle étaitest la petite cousine de la journaliste québécoise [[Jocelyne Cazin]], née à [[Vire]] dans le [[Calvados (département)|Calvados]] en 1950.
 
== Palmarès ==
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=== National ===
*[[Championnats de France d'athlétisme]]<ref>DocAthlé2003, Fédération française d'athlétisme, p. 424.</ref> (12) :
**{{unité|60 |m}} : {{1re}} en 1948
**80 m haies : {{1re}} en 1950
** Saut en hauteur : {{1re}} en 1947
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== Distinctions ==
[[Fichier:Lorient - allée Micheline Ostermeyer - plaque de rue.jpg|thumb|Plaque de l'allée Micheline Ostermeyer à [[Lorient]].]]
* {{déco|CeLH|1992}}
*Micheline ChevalièreOstermeyer est nommée chevalier de la [[Légion d'honneur]], tardivement en 1992, grâce à l'intervention de [[Nelson Paillou]] (alors président du [[Comité national olympique et sportif français|Comité national olympique français]]) pour réparer cet oubli{{Sfn|Margot|2017|loc=Micheline Ostermeyer : L'incomparable|p=102}}. Elle fait ensuite partie de la promotion 1994 des [[Gloire du sport|Gloires du sport]].
* Prix Guy Wildenstein de l'[[Académie des sports]], en 1948.
 
*En Prix1948, elle reçoit le prix Guy Wildenstein de l'[[Académie des sports]], en 1948.
 
== Hommages ==
ElleMicheline Ostermeyer est immortalisée dans le geste du lancer du disque dans une statue de bronze de [[Jacques Gestalder]] érigée à l'[[Institut national du sport, de l'expertise et de la performance|INSEP]].
 
* Une ruetrentaine oude unerues placeen porteFrance portent son nom<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=https://rues.openalfa.fr/rues |url=https://rues.openalfa.fr/rues |site=rues.openalfa.fr |consulté le=2024-01-04}}</ref>, notamment à côté du [[stade de France]] à [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]], à [[Yvetot]] (Seine-Maritime), à Grémonville (Seine-Maritime), à [[Buxerolles (Vienne)|Buxerolles]] (Vienne), dans la banlieue de [[Poitiers]], à [[Béziers]], à [[Bordeaux]], à [[Amiens]], à [[Rennes]], à [[Nantes]], à [[Plats]] ainsi qu'à [[Lorient]] (Morbihan), où elle fut durant de nombreuses années enseignante de piano à l’École nationale de Musiquemusique de Lorient<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Ostermeyer (allée Micheline) |url=https://patrimoine.lorient.bzh/histoire/lieux/centre-ville-kerentrech/les-rues/la-nouvelle-ville-rues/ostermeyer-allee-micheline/?tx_web2pdf_pi1%5Bargument%5D=printPage&tx_web2pdf_pi1%5Bcontroller%5D=Pdf |site=Patrimoine de Lorient |consulté le=2020-09-08}}.</ref>.
* Le complexe sportif de la ville de [[Rang-du-Fliers]] (sa ville de naissance) porte son nom<ref>{{Article
|auteur1= Alain Barba
|titre=Rang-du-Fliers : une exposition en hommage à la championne olympique, Micheline Ostermeyer
|périodique=''[[La Voix du Nord]]''
|date=15 juillet 2024
|lire en ligne=https://www.lavoixdunord.fr/1483771/article/2024-07-15/rang-du-fliers-une-exposition-en-hommage-la-championne-olympique-micheline
|consulté le=17 juillet 2024
|accès url=payant
}}.</ref>.
* Le complexe sportif de la ville de [[Pierrelaye]] porte son nom.
* Le complexe sportif de la ville de [[Petit-Couronne]] dans la Seine-Maritime porte son nom.
* Le complexe sportif de la ville de [[Cléon]] dans la Seine-Maritime porte son nom.
* Le Gymnase du lycée Jules-Guesde de [[Montpellier]] porte son nom .
* Le nouveau gymnase de la [[ZAC Pajol]]- 22 ter [[rue Pajol]], à Paris ({{18e}}) et le gymnase du lycée Paul-Robert de la ville des Lilas en [[Seine-Saint-Denis]] portent son nom. Inauguré en 1996, il est l’œuvre de l'architecte français Roger Taillibert qui a également bâti le lycée.
* Le stade d'athlétisme de l'ACPO, à [[Ocquerre]], porte son nom depuis {{date-|mars 2014}}.
* La salle polyvalente de [[Saint -Léger -du -Bourg -Denis]] (Seine-Maritime) porte son nom.
* Un mail paysager porte son nom entre le quartier République et le quai de Rohan à [[Lorient]].
* La ville de [[Lille]] inaugure en 2017 un complexe sportif portant son nom<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Complexe Micheline Ostermeyer |url=https://prepare.paris2024.org/fr/training-camp/complexe-micheline-ostermeyer/ |site=Centre de préparation aux Jeux de Paris2024 |consulté le=2024-01-04}}</ref>
* La ville d'[[Ivry-sur-Seine]] inaugure en 2022 un gymnase portant son nom
 
Plusieurs autres villes honorent le nom de cette sportive musicienne notamment en lui consacrant leur gymnase : [[Villeneuve-Tolosane]], [[Houilles]], [[Mitry-Mory]], [[Vénissieux]], [https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=28263 Les Lilas].
 
== Trophée Micheline -Ostermeyer ==
Trois ans après sa mort, en 2004, est créé le Trophéetrophée Micheline -Ostermeyer<ref>{{Lien web |url= http://www.achacunsoneverest-femmes.com/actualites/trophee-micheline-ostermeyer-_15.aspx |titre= Trophée Micheline Ostermeyer|site=achacunsoneverest-femmes.com}}.</ref>. Il est attribué chaque année par l'association Club INSEP Alumni à un sportif ou une sportive de haut niveau dont le parcours, comme celui de Micheline Ostermeyer, s'inscrit dans une double réussite sportive et autre. Le trophée est une petite réplique de la statue de bronze sculptée par [[Jacques Gestalder]], représentant Micheline lançant le disque, et érigée en bordure du stade d'athlétisme Gilbert-Omnès de l'[[Institut national du sport, de l'expertise et de la performance|INSEP]].
 
=== Liste des lauréats ===
Ligne 176 ⟶ 190 :
:2006 : [[Isabelle Autissier]] (navigatrice)
:2007 : [[Annie Famose]] (skieuse)
:2008 : [[Alain Calmat]] ([[Patinage artistique|patineur artistique]])
:2009 : [[Stéphan Caron]] (nageur)
:2010 : [[Jean-Claude Brondani]] (judoka)
:2011 : [[Jean-Christophe Rolland]] (rameur)
:2012 : [[Christine Janin]] ([[Alpinisme|alpiniste]])
: 2013 : [[Serge Blanco]] (rugbyman)
: 2014 : [[Brice Guyart]] (escrimeur)
Ligne 188 ⟶ 202 :
: 2018 : [[Frédérique Jossinet]] (judoka)
: 2019 : [[Bruno Marie-Rose]] (athlète)
: 2021 : [[Valérie Barlois|Valérie Barloix]]-Leroux (escrimeuse)
 
: 2022 : [[Stéphanie Gicquel]] (athlète)
== Bibliographie ==
* {{Ouvrage|langue=fr|auteurs=Michel Bloit|préface=[[Robert Parienté]]|titre=Micheline Ostermeyer ou La vie partagée|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]]|collection=Mémoires du {{s-|XX|e}}|année=1996|pages totales=253|isbn=2-7384-3892-X|oclc=34842571|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=IsTwM1vG18AC&printsec=frontcover}}
* {{Ouvrage|auteurs=Pierre Simonet|préface=[[Madeleine Chapsal]]|titre=Micheline Ostermeyer entre ombre et lumière|éditeur=|année=2018.|isbn=}}
* {{Ouvrage|prénom1=Olivier|nom1=Margot|titre=Le temps des légendes|chapitre=Micheline Ostermeyer entre ombre et lumière|éditeur=Lattès|mois=novembre|année=2017|isbn=9782709656184|pages totales=473}}
 
== Notes et références ==
<references />
 
== LiensVoir externesaussi ==
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|langue=fr|auteursauteur1=Michel Bloit|préface=[[Robert Parienté]]|titre=Micheline Ostermeyer ou La vie partagée|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]]|collection=Mémoires du {{s-|XX|e}}|année=1996|pages totales=253|isbn=2-7384-3892-X|oclc=34842571|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=IsTwM1vG18AC&printsec=frontcover}}.
* {{Ouvrage|auteursauteur1=Pierre Simonet|préface=[[Madeleine Chapsal]]|titre=Micheline Ostermeyer entre ombre et lumière|éditeur=|année=2018.|isbn=}}
* {{Ouvrage|prénom1=Olivier|nom1=Margot|titre=Le temps des légendes|chapitre=Micheline Ostermeyer entre: ombre et lumièreL'incomparable|éditeur=Lattès|mois=novembre|année=2017|isbn=9782709656184|pages totales=473}}.
 
=== Liens externes ===
{{Autres projets
|commons =Category:Micheline Ostermeyer
}}
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