« Culte (protestantisme) » : différence entre les versions

Un '''Culteculte''' est leun nom donné aux officesoffice religieux [[Christianisme|chrétiens]]dans [[Protestantisme|protestants]] oule [[Évangélisme|évangéliquesprotestantisme]]. Ils sont définis commeC'est un moment que le [[chrétien]] passe avec [[Dieu]] auet cours duquel le [[fidèle]]lui rend honneur à Dieu par la [[louange]] et l'[[adoration]], et où il dialogues'adresse avecà Luilui par la [[prièrePrière (chrétienne)dans le christianisme|prière]],. etLe où[[sermon]] il(ou reçoitprédication) lui apporte un enseignement spirituel et théologique fondé sur la lecture et l'explication de textes [[Bible|bibliques]] (enseignement appelé [[sermon]] ou prédication)<ref name=MVP1>{{lien web|titre=le culte protestant français aujourd'hui|site=le site du Musée virtuel du protestantisme|url=https://www.museeprotestant.org/notice/le-culte-protestant-francais-aujourdhui/|consulté le=23 février 2020}}.</ref>.

Sauf dans l'[[adventisme]] qui le pratique le samedi, leLe culte communautaire des paroisses protestantes ou évangéliques a lieu le dimanche et rend l'[[Église (christianisme)|église chrétienne]] visible dans la diversité de ses expressions<ref name=MVP1/>. Il revêt une grande importance car, dans la conception protestante, il y a église là où il y a assemblée de croyants ; on peut donc dire que c'est le culte qui fait l'Église<ref name=AGEP12>{{lien web|nom1=Gounelle|prénom1=André|titre=L’ecclésiologie dans le Protestantismeprotestantisme, chapitre 12 : Le culte|site=le site d’[[André Gounelle]]|url=http://andregounelle.fr/protestantisme/cours-1998-16-ecclesiologie-protestantisme.php|consulté le=23 février 2020}}.</ref>. Toutefois, le [[culte]] peut aussi être familial ou, plus rarement, être pris dans un sens individuel.

Le lieu de culte traditionnellementtraditionnel utilisése parnomme les« communautés[[temple]] protestantes ou évangéliques est dénommé temple» (ou parfois [[Église (édifice)|église]], notamment parchez les [[Luthéranisme|luthériens]], paret chez certains [[réformés]] etou au Canada). Toutefois, toutefois ce n’est ni un lieu consacrén'est ni unsacré lieuni sacréconsacré. Il y a lieu de culte partout où des croyants célèbrent un culte, y compris dans des maisons ou des salles louées pour l'occasion, ce qui est souvent le cas des nouvelles Églises évangéliques pentecotistes<ref name=MVP1/>.

Dans la logique protestante, le culte et l'Église sont la même chose : les deux se définissent comme une convocation par Dieu de personnes singulières qui, ayant répondu à cet appel, forment l'Église (du [[grec ancien|grec]] {{Grec ancien|ἐκκλησία}}, l'[[Assemblée (Grèce antique)|assemblée]]). Le culte est simplement une des formes de cette « Église » qui n'est pas d'abord une institution, mais un mouvement permanent. Des personnes viennent, se reconnaissent (ou non) comme frères et sœurs, trouvent de la nourriture, et repartent<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le Culte Protestant|url=https://oratoiredulouvre.fr/invitations/culte-protestant-oratoire-louvre|site=[[Oratoire du Louvre]]|date=2018-12-14|consulté le=2018-12-14}}.</ref>{{,}}<ref name=MVP1/>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur1=Elisabeth Parmentier|titre=Le culte|url=http://www.protestants.org/index.php?id=32535|site=[[Fédération protestante de France]]|consulté le=2018-12-14|brisé le = 2023-10-30}}.</ref>.

Dans la conception protestante ou évangélique, présente dès la Réforme, le culte est un partage et sa célébration doit avant tout être intelligible pour les participants, puisque le sens du culte est d’annoncer l’évangile, de faire entendre la parole qui vient de Dieu. Luther et Calvin ont donc prescrit l’utilisation de la langue du peuple, comprise par tous, lors des cultes. du pays. Ils ont donc aussi souhaité que la forme du culte puisse évoluer avec les époques ou la culture des régions et des groupes qui l’organisent. Aujourd’hui, cette même règle conduit à demander aux prédicants de s'exprimer avec un vocabulaire et des références culturelles de notre temps<ref name=AGEP12/>.

D’autre part, en réaction contre l’apparat des cérémonies du catholicisme classique, les protestantprotestants ont préconisé et pratiqué la plus grande simplicité.

Le culte est une pratique de la vie chrétienne qui a ses origines dans le [[culte juif]]<ref>{{en}} BBC, [http://www.bbc.co.uk/religion/religions/christianity/ritesrituals/worship.shtml Christian worship], bbc.co.uk, UK, 23 juin 2009.</ref>. [[Jésus-Christ]] et [[Paul de Tarse]] ont enseigné une nouvelle forme d'adoration de Dieu<ref> Geoffrey Wainwright, ''The Oxford History of Christian Worship'', Oxford University Press , USA, 2006, p. 465</ref>. Dans les Écritures, [[Jésus-Christ|Jésus]] est décrit comme se réunissant avec ses disciples pour partager des enseignements et débattre de sujets<ref>{{en}} Amy-Jill Levine, Dale C. Allison Jr., John Dominic Crossan, ''The Historical Jesus in Context'', Princeton University Press, USA, 2009, {{p. |2}}.</ref>, prier et chanter des cantiques<ref>Marc 14.26, Matthieu 26.30; voir John J. Pilch, ''A Cultural Handbook to the Bible'', Wm. B. Eerdmans Publishing, USA, 2012, p. 263</ref> ; dans les ''[[Actes des Apôtres]]'', on lit que les premiers chrétiens avaient également cette habitude. Dans la [[première lettre aux Corinthiens]], Paul de Tarse a précisé les principaux éléments composant le culte chrétien à savoir la [[louange]], l’enseignement ([[sermon]]), l’[[Offrande (christianisme)|offrande]], la [[Sainte-cène]] ou [[communion]] <ref>{{en}} John Paul Heil, ''The Letters of Paul as Rituals of Worship'', Casemate Publishers, USA, 2012, p. 38, 41 .</ref>.

En 1526, [[Luther]] publie ce qu'il appelle "« la messe allemande" », un ordre du service religieux qui conserve celui de la messe, mais l’expurge de tout élément sacrificiel puisque, écrit-il, « le saint Sacrement n'a pas été institué pour que l'on en fasse un sacrifice expiatoire - car ce sacrifice a déjà été consommé sur la croix - mais pour qu'il serve à réveiller en nous la foi, et à réconforter les consciences. »<ref name=CA>Confession d’Augsbourg, article XXIV. »[ [http://www.egliselutherienne.org/bibliotheque/CA/AC2iemePartie.html lire en ligne].</ref>. Luther indique également que sa liturgie a un caractère indicatif. Il la dit adaptée à l’Eglisel’Église allemande de la région de Wittenberg, mais pas forcément à d'autres villes ou régions<ref name=AGEP12/>. Luther établit aussi le principe d’intelligibilité du culte : l’évangile doit y être annoncé de manière compréhensible à tous. C’est pourquoi Luther insiste tellement sur l’utilisation de la langue allemande, tolérant le latin seulement pour les cultes en milieu universitaire, afin de donner aux étudiants une meilleure connaissance de cette langue<ref name=AGEP12/>. Luther conserve aussi la tradition du chant d’église, parfois en conservant des mélodies catholiques, mais, toujours fidèle à son souci pédagogique, il s’attache à promouvoir le chant d’assemblée, sur des airs simples et faciles à retenir. Ces hymnes luthériens traditionnels sont connus sous le nom de [[choral]]s<ref>{{ouvrage|nom1=Guicharousse|prénom1=Hubert|titre=Les musiques de Luther|éditeur=Labor & Fides|année=1995|isbn=2830907477|pages totales=324}}.</ref>.

L’approche de [[Jean Calvin|Calvin]] est différente : se fondant sur le principe-clé de la [[Réforme protestante]] ''[[Sola scriptura]]'', [[Jean Calvin]] rejette tout ce qui lui semble provenir de la [[Tradition (christianisme)|tradition]] et non de la [[Bible]]. Les conceptions calviniennes, largement partagées dans le monde évangélique, sont parfois dénommées [[principe régulateur du culte]]. Elles excluent clairement les images, tableaux ou statues, comme, à l’origine, les [[Instrument de musique|instruments de musiques]], assimilés à des images. Beaucoup de calvinistes des premiers temps ont donc pratiqué la [[psalmodie exclusive]] (chant de [[psaumes]])<ref>La psalmodie exclusive est la doctrine selon laquelle, dans le culte, seuls les [[psaumes]] [[Bible|bibliques]] peuvent être chantés, [[a cappella|sans accompagnement instrumental]] ; voir par exemple la [[Confession de foi de Westminster]], chapitre XXI, paragraphe V.</ref> pour le culte<ref>{{en}} Brian Schwertley, ''[http://reformedonline.com/view/reformedonline/music.htm Musical Instruments in the Public Worship of God]'', 1998. Consulté le 21 août 2009.</ref>, bien que Calvin lui-même autorisait, en plus des [[Psaume]]s, d'autres chants tirés de la Bible<ref name="barber">{{en}} John Barber, ''[http://thirdmill.org/newfiles/joh_barber/PT.joh_barber.Luther.Calvin.Music.Worship.html Luther and Calvin on Music and Worship]'', Reformed Perspectives Magazine, {{vol. |8}}, {{n° |26}}, {{date|25|juin|2006}}. Consulté le 21 août 2009.</ref>. Cette pratique caractérisa notamment le [[culte presbytérien]] pendant un certain temps.

Toutefois, Calvin précise lui aussi qu’on peut changer les formes du culte, en instituer de nouvelles et abolir celles qui ont été « selon ce qui est expédient<ref name=AGEP12/>. »

Dans le monde anglo-saxon, ces principes sont transmis par les soins de [[John Knox]]. En effet, au début de la [[Réforme écossaise]], faute d’ordre établi pour les offices religieux réformés, le culte dépendait de l’initiative des pasteurs locaux<ref name="Burleigh">{{en}} J.H.S. Burleigh, ''A Church History of Scotland'', p. p160–163.</ref>. En 1556, alors qu’il est réfugié à Genève avec les leaders protestants écossais fuyant les [[persécutions mariales]] qui avaient lieu en [[Angleterre]], John Knox décrit en détail l’ordre du culte hebdomadaire dans sa ''Letter of Wholesome Councell''. Il avait dans un premier temps soutenu le deuxième ''[[Livre de la prière commune]]'' (1552) d'[[Édouard VI d'Angleterre|Édouard VI]], qui était recommandé par les [[Lords of the Congregation]], mais sous l’infuence de Calvin, il publie avant de quitter Genève son propre ''[[Livre de l'ordre commun]]''<ref>[https://books.google.fr/books?id=2ih0QDGj8vgC&pg=PA58&lpg=PA58&dq=%22%27Book+of+Common+Order%22&source=bl&ots=Tq2at-og4P&sig=R5dYdUdiqqezKmBryteLjgETVnY&hl=fr&ei=QmAWTL-xENL9_Aa6772dCA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDMQ6AEwAw#v=onepage&q=%22%27Book%20of%20Common%20Order%22&f=false « Book »] in Martin R. Gabriel, ''Le dictionnaire du christianisme'', Publibook, 2007 {{ISBN|9782748338508}} {{p. |58}}.</ref> et c'est celui-ci qui fut imprimé et approuvé par l'[[Assemblée générale de l'Église d'Écosse]]<ref>L'Assemblée générale (en [[anglais]] : ''{{langue|en|General Assembly}}) est le titre retenu par l’[[Église d'Écosse]] pour son [[Synode#Synodes protestants|synode]] général.</ref> de 1562. Enrichi, il fut réimprimé avec les [[Confession de foi|confessions de foi]] et les [[psaumes]] métriques en 1564, et constitua le livre officiel pour le culte jusqu'à son remplacement par le ''[[Directoire du culte public|Directoire de Westminster]] en 1643<ref name="Burleigh"/>.

Le chant d’hymnes religieux, plus souvent appelés cantiques dans le protestantisme, est une pratique qui se généralise avec le Réveil<ref>{{article|langue=en|nom1=Marini|prénom1=Stephen|titre=Hymnody as History: Early Evangelical Hymns and the Recovery of American Popular Religion.|périodique=Church History| volume= 71| numéro=2|année=2002|p=273–306|lire en ligne= www.jstor.org/stable/4146468|consulté le=25 février 2020}}.</ref>. C’est un moyen d’évangélisation par exemple pour [[Dwight L. Moody|Dwight Moody]], qui engage le chanteur [[Ira Sankey]] pour l’accompagner dans ses tournées d’évangélisation <ref>[http://www.wholesomewords.org/biography/biosankey2.html Article sur Ira David Sankey dans “Christian Biography Resources” sur le site wholesomewords.org, qui reproduit l’article sur Sankey dans “The National Cyclopædia of American Biography”, éditeur : James T. White & Company, New York, 1897, volume 7.]</ref>. En France également, c’est le Réveil qui introduit la pratique du chant des cantiques pendant les cultes réformés, de même que les enterrements présidés par un pasteur, conçus au début comme un moyen d’évangélisation<ref>{{ouvrage|id=Wemyss|auteur1=Alice Wemyss|titre=Histoire du Réveil 1790-1849|éditeur=Les Bergers et les Mages|lieu=Paris|année=1977|passage=217}}.</ref>.

Le culte presbytérien a évolué dans le sens d'un accomodementaccommodement progressif avec les pratiques musicales initialement interdites.

* Introduction des chants continus : dans les premiers temps, la méthode de chant habituelle suivie lors du culte presbytérien était le ''[[lining out]]'', selon lequel un [[precentor]] lit ou chante une ligne et l'assemblée la répète après lui.Il s'agit toutefois d'une mesure essentiellement pratique d’ailleurs aussi adoptée par d'autres [[Dénominationconfession religieusechrétienne|dénominationsconfessions]], parce-que beaucoup de gens n'étaient pas suffisamment lettrés pour suivre les paroles par écrit, et qu'on manquait par ailleurs de livres de cantiques. À partir d'environ 1720, beaucoup défendirent l'introduction du chant continu (ou régulier)<ref>{{en}} Linda R. Ruggles, [http://www.earlyamerica.com/review/fall97/sing.html « The Regular Singing Controversy: The Case Against Lining-Out »]</ref> et le chant continu fut introduit dans beaucoup d'Églises presbytériennes à travers le monde.

* Introduction des hymnes : après avoir chanté des psaumes durant deux cents ans, l'[[Église d'Écosse]] adopta officiellement en 1861 des hymnes ou cantiques non tirés directement de la Bible<ref>{{en}} Ronald Hanko, [http://www.prca.org/sermons/col_3_16.htm Psalms, hymns, and Spiritual songs], site officiel des Protestant Reformed Churches in America.</ref>, suivie par l'[[Église libre d'Écosse]] en 1872<ref>{{en}} John W. Keddie, Sing the Lord's Song! Part 7</ref>. Les hymnes et d'autres chants extra-bibliques sont maintenant largement utilisés dans les cercles presbytériens ; les détails variant suivant les dénominationsconfessions.

Auto de Páscoa - IgrejaDaCidade (crop).jpg |Spectacle sur la vie de Jésus à l’[[Église de la cité|Igreja da Cidade]] affiliée à la [[Convention baptiste brésilienne]], à [[São José dos Campos]], au [[Brésil]], 2017.

Dream City Church worship2.jpg|Culte à [[Église de la ville de rêve|Dream City Church]], affiliée aux [[Assemblées de Dieu]], à [[Phoenix (Arizona) |Phoenix]], aux [[États-Unis]], 2007.

Le culte dans les églises [[évangélisme|évangéliques]] est vu comme un acte d'[[adoration]] de Dieu<ref> Gerald R. McDermott, ''The Oxford Handbook of Evangelical Theology'', Oxford University Press, UK, 2013, p. 311</ref>. Il n'y a pas de liturgie uniforme, la conception du culte est plus informelle et varie selon les églises<ref> Roger E. Olson, ''The Westminster Handbook to Evangelical Theology'', Westminster John Knox Press , UK, 2004, p. 284</ref>. Il contient généralement deux parties principales, la [[louange]] ([[musique chrétienne]]) et la [[prédication]], avec périodiquement la [[Sainte-cène]] <ref> Bruce E. Shields, David Alan Butzu, ''Generations of Praise: The History of Worship'', College Press, USA, 2006, p. 307-308.</ref>{{,}}<ref> Robert Dusek, ''Facing the Music'', Xulon Press, USA, 2008, p. 65.</ref> {{,}} <ref> Franklin M. Segler, Randall Bradley, ''Christian Worship: Its Theology and Practice'', B&H Publishing Group, USA, 2006, p. 207.</ref>{{,}} <ref> Gaspard Dhellemmes, [https://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Spectaculaire-poussee-des-evangeliques-en-Ile-de-France-736370 Spectaculaire poussée des évangéliques en Île-de-France], lejdd.fr, France, 7 juin 2015</ref>. Avec le [[mouvement charismatique]] des années 1960, une nouvelle conception de la [[louange]] dans le culte, comme taper des mains et lever les mains en signe d’adoration (surtout chez les charismatiques et certains pentecôtistes), a pris place dans plusieurs dénominationsconfessions évangéliques <ref> Robert H. Krapohl, Charles H. Lippy, ''The Evangelicals: A Historical, Thematic, and Biographical Guide'', Greenwood Publishing Group, USA, 1999, p. 171 .</ref>.

Dans les années 1980 et 1990, la [[musique chrétienne contemporaine]], comprenant une grande variété de styles musicaux, comme le [[rock chrétien]] et le [[hip-hop chrétien]] a fait son apparition dans la [[louange]] <ref> Suzel Ana Reily, Jonathan M. Dueck, ''The Oxford Handbook of Music and World Christianities'', Oxford University Press, USA, 2016, p. 443.</ref>{{,}}<ref> Mathew Guest, ''Evangelical Identity and Contemporary Culture: A Congregational Study in Innovation'', Wipf and Stock Publishers, USA, 2007, p. 42</ref> {{,}}<ref> Don Cusic, ''Encyclopedia of Contemporary Christian Music: Pop, Rock, and Worship: Pop, Rock, and Worship'', ABC-CLIO, USA, 2009, p. 85-86.</ref>.

Dans les années 2000 et 2010, les technologies numériques ont été intégrées dans les cultes, comme les [[vidéoprojecteur]]s pour la diffusion des paroles de [[louange]] ou de vidéo, sur grands écrans <ref> Christina L. Baade, James Andrew Deaville, ''Music and the Broadcast Experience: Performance, Production, and Audience'', Oxford University Press, USA, 2016, p. 300.</ref>{{,}}<ref> AARON RANDLE, [https://www.kansascity.com/living/religion/article188544194.html Bucking a trend, these churches figured out how to bring millennials back to worship], kansascity.com, USA, 10 décembre 2017</ref>. L’usage des médias sociaux comme [[YouTube]] et [[Facebook]] pour retransmettre les cultes en direct ou en différé, par Internet, se sont également répandus <ref> Mark Ward Sr., ''The Electronic Church in the Digital Age: Cultural Impacts of Evangelical Mass'', ABC-CLIO, USA, 2015, p. 78.</ref>. Les [[offrandes]] par Internet sont devenues une pratique courante dans plusieurs églises<ref> Michael Gryboski, [https://www.christianpost.com/news/millennial-majority-churches-detail-challenges-success-stories-in-growth-and-finances-224528/ Millennial-Majority Churches Detail Challenges, Success Stories in Growth and Finances], christianpost.com, USA, 18 juin 2018</ref>{{,}}<ref> Ghana News Agency, [https://www.businessghana.com/site/news/general/141054/Asoriba-launches-church-management-software Asoriba launches church management software], businessghana.com, Ghana, 3 février 2017.</ref>.

Dans certaines églises, une place particulière est réservée aux [[guérisons par la foi |guérisons]] avec [[imposition des mains]] lors des cultes <ref>{{en}} Cecil M. Robeck, Jr, Amos Yong, ''The Cambridge Companion to Pentecostalism'', Cambridge University Press, UK, 2014, {{p. |138}}.</ref>{{,}}<ref>Béatrice Mohr et Isabelle Nussbaum, [https://pages.rts.ch/emissions/temps-present/religion/3032510-rock-miracles-saint-esprit.html?anchor=3095947#3095947 Rock, miracles & Saint-Esprit], rts.ch, Suisse, 21 avril 2011</ref>. La guérison par la foi ou guérison divine est considérée comme un héritage de [[Jésus-Christ|Jésus]] acquis par sa mort et résurrection<ref> Randall Herbert Balmer, ''Encyclopedia of Evangelicalism: Revised and expanded edition'', Baylor University Press, USA, 2004, p. 212</ref>. Lors du culte, il y a généralement une [[Crèche (enfant) |crèche]] pour les bébés<ref> Greg Dickinson, ''Suburban Dreams: Imagining and Building the Good Life'', University of Alabama Press, USA, 2015, p. 144</ref>. Les enfants et les adolescents ont un enseignement adapté, l’[[école du dimanche]], dans une salle distincte<ref> Jeanne Halgren Kilde, ''When Church Became Theatre: The Transformation of Evangelical Architecture and Worship in Nineteenth-century America'', Oxford University Press, USA, 2005, p. 159, 170, 188</ref>{{,}}<ref> Anne C. Loveland, Otis B. Wheeler, '' From Meetinghouse to Megachurch: A Material and Cultural History'', University of Missouri Press, USA, 2003, p. 67.</ref>.

Le culte communautaire est celui de l'assemblée paroissiale ou congrégation réunie généralement le [[dimanche]] matin, ou le [[samedi]] pour les [[adventisme|adventistes]]. Il est généralement présidé par un [[ministres (protestants)|ministre]] : [[Pasteur (christianisme)|pasteur]] ou [[prédicateur laïc]], mais certaines Églises (ou certaines circonstances) permettent un autre fonctionnement plus collégial ou plus spontané<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=[[André Gounelle]]|titre=L’ecclésiologie dans le Protestantisme - Le culte|url=http://andregounelle.fr/protestantisme/cours-1998-16-ecclesiologie-protestantisme.php|site=andregounelle.fr|date=1998|consulté le=2018-12-14}}.</ref>.

* AÀ la suite de la prédication, l’assemblée confesse sa foi au moyen d’une profession de foi, traditionnelle ou non, choisie par le célébrant.

* Certaines dénominationsconfessions, comme l'[[Église adventiste du septième jour]] incluent dans leur moment communautaire du culte, un temps d'étude et de partage de la [[Bible]].

* Chez les [[Quaker|quakers]], aucun rite ni aucun clergé n’a été conservé, tout est fondé sur « l’expérience directe de la lumière intérieure que chacun porte en soi ». Les assemblées quakers se tiennent dans le silence jusqu’à ce qu’un ou une participant(e) se sent appelé(e) à prendre la parole<ref>{{lien web |titre=qui sont les quakers ?|site= https://www.quakersenfrance.org|url=https://www.quakersenfrance.org/|consulté le=25 février 2020}}.</ref>.

* Dans les [[Baptisme|Églises baptistes]], l’expression de la piété individuelle l’emporte sur l’expression commune de la foi. Les confessions de foi traditionnelles issues de la tradition chrétienne y sont donc moins utilisés que dans les autres dénominationsconfessions<ref name=MVP1/>.

== Autres formes de cultesculte ==

Selon la pensée protestante, Dieu est toujours disponible pour passer un temps avec nous, à quelque moment que ce soit. Ainsi, toute personne peut s'adresser à Lui dans un esprit de prière et de reconnaissance. Le culte individuel consiste généralement en louanges, lecture personnelle de la [[Bible]] et en prière qui lui répond, prière généralement spontanée. Il existe des listes de lectures quotidiennes et des livrets de commentaires brefs pour aider le croyant dans ce culte.

À mi-chemin entre culte communautaire et culte individuel, leLe culte familial consiste en lecture et commentaire bibliques et en prière et chant, sous la présidence du chef de famille, le matin, le soir, ou avant un repas familial. Cette pratique mise en honneur par [[Gaspard II de Coligny|Coligny]] a été inscrite dans la discipline de l’[[Église réformée de France]] à partir de 1565<ref name=MVP2>{{lien web|titre=le culte protestant français aujourd'hui|site=le site du Musée virtuel du protestantisme|url=https://www.museeprotestant.org/notice/le-culte-et-les-sacrements-chez-les-reformes/|consulté le=23 février 2020}}.</ref>.

Le protestantisme ne sacralise pas ses lieux de cultesculte. Aucun bâtiment ou local spécifiques n’est a priori nécessaire pour célébrer un culte puisque ce sont les croyants eux-mêmes qui sont « le temple de Dieu »<ref>Voir en particulier les textes de la {{1e}} épître aux Corinthiens 3/16 et 6/19.</ref>. Des cultes peuvent donc se tenir soit dans des bâtiments ''ad hoc'', soit dans des maisons ou d’autres locaux, soit en plein air, soit encore lors de cultes radiodiffusés ou télévisés<ref name=MVP1/>.

Les lieux de cultesculte sont généralement appelés « temple » ou « bâtiment (d'église) »<ref>D. A. Carson, ''Worship: Adoration and Action: Adoration and Action'', Wipf and Stock Publishers, USA, 2002, {{p.|161}}</ref>{{,}} <ref> Jeanne Halgren Kilde, ''Sacred Power, Sacred Space: An Introduction to Christian Architecture and Worship'', Oxford University Press, USA, 2008, p. 193</ref> {{,}}<ref>Harold W. Turner, ''From Temple to Meeting House: The Phenomenology and Theology of Places of Worship'', Walter de Gruyter, Allemagne, 1979, {{p.|258}}</ref>. Dans certaines [[megachurch]]es, l’appellation « campus » est parfois utilisée <ref>Justin G. Wilford, ''Sacred Subdivisions: The Postsuburban Transformation of American Evangelicalism'', NYU Press, USA, 2012, p. 78</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp|Loveland|Wheeler|2003|p=2|id=}}.</ref>. L’[[architecture]] des lieux de cultes est majoritairement caractérisée par sa sobriété<ref> Peter W. Williams, ''Houses of God: Region, Religion, and Architecture in the United States'', University of Illinois Press, USA, 2000, p. 125</ref>{{,}}<ref> Murray Dempster, Byron D. Klaus, Douglas Petersen, ''The Globalization of Pentecostalism: A Religion Made to Travel'', Wipf and Stock Publishers, USA, 2011, p. 210</ref>. La [[croix christique]] est l’un des seuls symboles spirituels qui peut généralement être vu sur le bâtiment d’une église évangélique et qui permet d’identifier l’appartenance du lieu <ref> [[Mark A. Lamport]], ''Encyclopedia of Christianity in the Global South, Volume 2'', Rowman & Littlefield, USA, 2018, p. 32</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Anne C. |nom1=Loveland|prénom2=Otis B. |nom2=Wheeler |titre=From Meetinghouse to Megachurch: A Material and Cultural History |éditeur=University of Missouri Press |lieu= USA|année=2003 |passage=p. 149 |isbn= }}. </ref>.

Certains cultes ont lieu dans des théâtres, des écoles ou des salles polyvalentes, en location pour le dimanche uniquement <ref name="Caillou"> Annabelle Caillou, [https://www.ledevoir.com/societe/541071/vivre-grace-aux-dons-et-au-benevolat Vivre grâce aux dons et au bénévolat], ledevoir.com, Canada, 10 novembre 2018</ref>{{,}}<ref> Helmuth Berking, Silke Steets, Jochen Schwenk, ''Religious Pluralism and the City: Inquiries into Postsecular Urbanism'', Bloomsbury Publishing, UK, 2018, p. 78</ref> {{,}} <ref> [[George Thomas Kurian]], [[Mark A. Lamport]], ''[[Encyclopedia of Christianity in the United States]], Volume 5'', Rowman & Littlefield, USA, 2016, p. 1359.</ref>. En raison de leur compréhension du deuxième des [[Décalogue|dix commandements]], les évangéliques n’ont pas de représentation matérielle religieuse comme des statues, des icônes ou des tableaux dans leurs lieux de culte<ref>Cameron J. Anderson, ''The Faithful Artist: A Vision for Evangelicalism and the Arts'', InterVarsity Press, USA, 2016, {{p.|124}}.</ref>{{,}}<ref> Doug Jones, ''Sound of Worship'', Taylor & Francis, USAAbingdon-on-Thames, 2013, p. 90</ref>. Dans certains bâtiments se trouve un [[baptistère]], sur la scène de l’auditorium (aussi appelée « sanctuaire ») ou dans une salle distincte, dans lequel on procède au [[baptême du croyant|baptême]] [[Baptême par immersion|par immersion]]<ref>William H. Brackney, ''Historical Dictionary of the Baptists'', Scarecrow Press, USA, 2009, {{p.|61}}.</ref>{{,}}<ref>Wade Clark Roof, ''Contemporary American Religion, Volume 1'', Macmillan, UK, 2000, p. 49.</ref>.

[[Fichier:Église des Assemblées de Dieu – Temple Salem de Cotonou.jpg |280px|thumb|rightvignette|Temple Salem de [[Cotonou]], affiliéeaffilié aux [[Assemblées de Dieu]], à [[Cotonou]], au [[Bénin]], 2018.]]

Les cultes évangéliques prennent des proportions impressionnantes dans les [[megachurch]]es (églises où plus de {{formatnum:2000}} personnes se réunissent chaque dimanche) <ref> Gary Laderman, Luis León, ''Religion and American Cultures: Tradition, Diversity, and Popular Expression, 2nd Edition [4 volumes]'', ABC-CLIO, USA, 2014, p. 363</ref> {{,}} <ref> Caroline Côté, [http://www.myvirtualpaper.com/doc/hebdo_le-courrier-du-sud/104-cds2011-3_fev_opt/2011020201/#4 Église Nouvelle Vie : 4000 fidèles au rendez-vous], Journal Le Courrier du Sud, Canada, 3 février 2011, pages 4 et 5</ref>. Dans certaines de ces mégaéglises, plus de {{formatnum:10000}} personnes se rassemblent en mêmechaque tempsdimanche. OnCes parledernières alorssont deappelées ''Gigachurch''<ref> SamJeff Hey, ''Megachurches: Origins, Ministry, and Prospects'', Wipf and Stock Publishers, USA, 2013, page 265 </ref> {{,}}<ref> Ed StetzerStrickler, [httphttps://www.christianitytodaystartribune.com/edstetzer/2008/october/megachurchwhat-researchmakes-a-terminology.htmlgigachurch-go/25636704/ MegachurchWhat Researchmakes -a Terminologygigachurch go?], Journal christianitytodaystartribune.com, USA, 919 octobrejuillet 2008</ref>.{{,}}<ref> C'estStanley leD. casBrunn, par''The exemple,Changing desWorld églisesReligion [[HillsongMap: Church]]Sacred (Australie)Places, [[Lakewood Church]] (États-Unis) ou de [[Yoido Full Gospel Church]] (Corée de Sud)<ref> Alicia BudichIdentities, [http://www.cbsnews.com/news/from-megachurch-to-gigachurch/Practices Fromand Megachurch to "Gigachurch"]Politics'', cbsnews.comSpringer, USA, 62015, avrilp. 20121683</ref>.

Une doctrine particulièrement controversée dans les églises évangéliques est celle de la [[théologie de la prospérité]], qui s’est répandue dans les années 1970 et 1980 aux États-Unis, principalement par le [[télévangélisme]]<ref> Randall Herbert Balmer, ''Encyclopedia of Evangelicalism: Revised and expanded edition'', Baylor University Press, USA, 2004, p. 562.</ref>. Cette doctrine est centrée sur l’enseignement de la [[foi chrétienne]] comme un moyen de s’enrichir financièrement et matériellement, par une « confession positive » et une contribution aux [[Ministère (chrétien)|ministères]] chrétiens<ref> Kate Bowler, ''Blessed: A History of the American Prosperity Gospel'', OUP USA, USA, 2013, p. 59</ref>. Des promesses de [[guérison divine]] et de [[théologie de la prospérité| prospérité]] sont garanties en échangeséchange de certains montants de dons <ref> Laure Atmann, [http://www.notreafrik.com/au-nom-de-dieu-et-du-fric/ Au nom de Dieu et… du fric!], notreafrik.com, Belgique, 26 juillet 2015 </ref> {{,}}<ref> Bob Smietana, [https://www.christianitytoday.com/news/2018/july/prosperity-gospel-survey-churchgoers-prosper-tithe-blessing.html Prosperity Gospel Taught to 4 in 10 Evangelical Churchgoers], christianitytoday.com, USA, 31 juillet 2018 </ref>{{,}} <ref> Gina Meeks, [http://www.charismanews.com/us/44293-megachurch-pastor-ed-young-promises-to-refund-tithe-if-god-doesn-t-open-the-windows-of-heaven Megachurch Pastor Ed Young Promises to Refund Tithe if God Doesn't Open the Windows of Heaven], charismanews.com, USA, 16 juin 2014 </ref>. LaCertains fidélitépasteurs dansmenacent lade [[dîme]]malédictions, permettraitd’attaques dedu s’éviterdiable les malédictionset de Dieu,pauvreté lesceux attaquesqui dune diabledonnent etpas la pauvreté dîme<ref name="ref_auto_1"> JohnRobert BlakeNussbaum, [https://www.cnnarcinfo.comch/2015neuchatel-canton/06montagnes/14/us/sundayla-chaux-de-stickupfonds/index.htmlun-pasteur-des-montagnes-neuchateloises-a-t-il-abuse-de-la-dime-729563 HowUn passingpasteur thedes plateMontagnes becomesneuchâteloises thea-t-il 'Sundayabusé morningde stickup'la dîme?], cnnarcinfo.comch, USASuisse, 1417 juin 2015janvier 2018</ref>{{,}}<ref name="lemonde 4838146_321218juillet2020_punchng.com">Eniola Akinkuotu, [https://punchng.com/youre-under-financial-curse-if-you-dont-pay-tithe-oyedepo-2/ You’re under financial curse if you don’t pay tithe – Oyedepo], punchng.com, Nigeria, 18 juillet 2020 </ref>{{,}}<ref>Raoul Mbog, [https://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/25/le-juteux-business-du-pasteur-evangelique-dieunedort-kamdem_4838146_3212.html Le juteux business du pasteur évangélique Dieunedort Kamdem], lemonde.fr, France, 25 décembre 2015 </ref> {{,}} <ref> Venance Konan, [http://www.koffi.net/koffi/actualite/6402-Eglises-evangeliques-d-Abidjan-Au-nom-du-pere-du-fils-et-du-business.htm Églises évangéliques d’Abidjan - Au nom du père, du fils et... du business], Journal Le Nouveau Réveil sur koffi.net, Côte d’Ivoire, 10 mai 2007 </ref>. Les [[Offrande (christianisme)|offrandes]] et la [[dîme]] occupent ainsi beaucoup de temps dans certains cultes<ref name="lapresse.ca"> Marie-Claude Malboeuf et Jean-Christophe Laurence, [http://www.lapresse.ca/actualites/201011/16/01-4343372-eglises-independantes-le-culte-de-largent.php Églises indépendantes: le culte de l'argent], lapresse.ca, Canada, 17 novembre 2010 </ref>. Souvent associée avec la [[dîme]] obligatoire, cette doctrine est parfois comparée à un [[business model| business religieux]] <ref> Laurie Goodstein, [https://www.nytimes.com/2009/08/16/us/16gospel.html Believers Invest in the Gospel of Getting Rich], nytimes.com, USA, 15 août 2009</ref>{{,}}<ref>Jean-Christophe Laurence, [http://www.lapresse.ca/actualites/national/201011/17/01-4343412-le-business-religieux.php Le business religieux], lapresse.ca, Canada, 17 novembre 2010</ref>{{,}}<ref> Trésor Kibangula, [https://www.jeuneafrique.com/134687/politique/rdc-pasteur-un-job-en-or/ RDC : pasteur, un job en or], jeuneafrique.com, France, 06 février 2014 </ref>{{,}}<ref name="25décembre2015_www.lemondde.fr_4838146_3212"> Raoul Mbog, [https://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/25/le-juteux-business-du-pasteur-evangelique-dieunedort-kamdem_4838146_3212.html 4838146_3212"Le juteux business du pasteur évangélique Dieunedort Kamdem], lemonde.fr, France, 25 décembre 2015 </ref>.

Elle est critiquée par des pasteurs et des unions d’église, comme le [[Conseil national des évangéliques de France|CNEF]], en [[France]] <ref> Henrik Lindell, [http://www.lavie.fr/religion/protestantisme/theologie-de-la-prosperite-quand-dieu-devient-un-distributeur-de-miracles-08-08-2012-29858_18.php Théologie de la prospérité : quand Dieu devient un distributeur de miracles], lavie.fr, France, 8 aout 2012 .</ref>{{,}}<ref> AFP, [http://www.lepoint.fr/societe/le-ruineux-evangile-des-theologiens-de-la-prosperite-26-03-2013-1646315_23.php Le ruineux Evangile des "théologiens de la prospérité"], lepoint.fr, France, 26 mars 2013 .</ref>.

[https://www.lefigaro.fr/vox/religion/2019/03/20/31004-20190320ARTFIG00076-yves-mamou-les-persecutions-de-chretiens-ont-lieu-en-majorite-dans-des-pays-musulmans.php Yves Mamou: «Les persécutions de chrétiens ont lieu en majorité dans des pays musulmans»], lefigaro.fr, France, 20 mars 2019 </ref>{{,}}<ref> Wesley Rahn, [https://www.dw.com/en/in-xi-we-trust-is-china-cracking-down-on-christianity/a-42224752 In Xi we trust - Is China cracking down on Christianity?], dw.com, Allemagne, 19 janvier 2018 </ref>{{,}}<ref>Allan Heaton Anderson, ''An Introduction to Pentecostalism: Global Charismatic Christianity'', Cambridge University Press, UK, 2013, p. 104.</ref>. Par exemple, il y a des mouvements évangéliques d'[[églises de maison chinoises|Églises de maison en Chine]] <ref> Brian Stiller, ''Evangelicals Around the World: A Global Handbook for the 21st Century'', Thomas Nelson, USA, 2015, p. 328.</ref>. Les rencontres ont ainsi lieu dans des maisons privées, en secret et dans "l'illégalité"<ref> [[Mark A. Lamport]], ''Encyclopedia of Christianity in the Global South, Volume 2'', Rowman & Littlefield, USA, 2018, p. 364.</ref>. Dans des pays où il n'y a pas de persécutions, le mouvement de l'[[Église émergente]] a favorisé le développement d'églises de maison <ref> James S. Bielo, ''Emerging Evangelicals: Faith, Modernity, and the Desire for Authenticity'', NYU Press, USA, 2011, p. 23.</ref>.

[[File:Culte Sainte Cène église protestante Saint-Pierre-le-Jeune Strasbourg 18 avril 2014 06.jpg|thumb|upright=1.2|[[Sainte Cène]] célébrée par deux pasteurs en robe lors d'un culte à l'[[Église Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg|église protestante Saint-Pierre-le-Jeune]] de [[Strasbourg]] en 2014, tous deux en robe pastorale, l'un d'eux portant une étole.]]

Dans les paroisses réformées et évangéliques, il est courant que le pasteur ou la pasteure prêche et célèbre le culte en vêtements de tous les jours, donc sans [[robe pastorale]]<ref>{{lien web|titre=Pour ou contre la robe pastorale ?|site=https://regardsprotestants.com|url=https://regardsprotestants.com/vie-protestante/pourcontre-le-port-de-la-robe-pastorale/|consulté le=26 février 2020}}.</ref>. Le pasteur est d'ailleurs parfois remplacé par un laïc formé et reconnu par l'église comme [[prédicateur laïc]], qui lui aussi prêche "en civil".

Les [[Pasteur (protestantisme)|pasteurs protestants]] luthériens et réformés portaient traditionnellement la [[robe pastorale]] noire lors des cultes, associée à un [[col à rabat]] blanc. Cette tenue était celle autrefois en usage dans les universités. Elle avait été choisie pour souligner le rôle d'enseignement du pasteur qui n'est pas un prêtre mais un "lettré" qui explique les textes bibliques<ref>{{Lien web|titre=La robe pastorale|url=https://www.museeprotestant.org/notice/la-robe-pastorale-3/|site=[[Musée protestant]]|consulté le=2020-01-30}}.</ref>. Elle reste en usage pour les cérémonies les plus importantes et plus systématiquement dans certaines paroisses ou selon le choix personnel de certains pasteurs. Les luthériens lui ajoutent volontiers une [[étole]] soulignant la couleur du temps liturgique, éventuellement déjà présente dans les draperies présentes dans le temple<ref name=MVP1/>.

Le clergé [[anglican]] a quant à lui longtemps conservé les usages catholiques de port de la [[soutane]] et d'une certaine pompe lors des cultes (plus marquée dans la [[High Church|hauteHaute égliseÉglise]]).

{{Références|colonnes=2 nombreuses}}

* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Laurent Gagnebin]]|titre=Le culte à Chœurchœur ouvert|lieu=Genève|éditeur=Labor et Fidès|date=1992|pages totales=176|isbn=2-8309-0674-8}}

* [[André Gounelle]], « Le culte », [httpshttp://wwwandregounelle.pomeyrol.comfr/documentsprotestantisme/andrecours-gounelle/131998-le16-culteecclesiologie-gounelleprotestantisme.pdfphp lire en ligne]