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'''Jacques Mennessons''', dit aussi '''Mennson''',
▲'''Jacques Mennessons''', dit aussi Mennson, (1923 - 1983) né et mort à Paris<ref>{{Lien web |titre=matchID - moteur de recherche des personnes décédées |url=https://deces.matchid.io/search?advanced=true&ln=mennessons&fn=jacques&bd=1923 |site=deces.matchid.io |consulté le=2020-06-16}}</ref>, est un peintre et sculpteur français<ref>{{en}}[http://oxfordindex.oup.com/view/10.1093/benz/9780199773787.article.B00120855 Benezit]</ref> de la seconde [[École de Paris]]. Après une formation technique, il se choisit pour maîtres [[Albert Gleizes]] et [[Henri Laurens]]. Son œuvre évoluera de l'expressionnisme à l'[[abstraction lyrique]] pour aboutir à l'[[art concret]] structuré par les nombres.
== Biographie ==
=== Période de formation ===
Le {{date-|10 février 1923}} Jacques Mennessons naît à [[Paris]]. À la sortie du collège, ses parents, ayant remarqué ses aptitudes pour le dessin, lui proposent une inscription à l'École professionnelle de dessin industriel dont il obtient le diplôme en 1942. En 1945, il entre à l’Arsenal de l’Aéronautique à [[Châtillon (Hauts-de-Seine)|Châtillon]] comme dessinateur d’études.
Quand après la guerre, le [[Musée du Louvre|Louvre]] ouvrira à nouveau ses portes, il ira voir les “Géants” de la peinture découverts à cette occasion, et sera très impressionné par [[Francisco de Goya|Goya]], [[Hans Memling]], [[Paolo Uccello]], [[El Greco]].<br />
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Aux Salons des moins de 30 ans de 1946 et 1947, un jury exigeant (y siège [[Jacques Villon]]) accepte ses envois : ''L’Homme et son chien qui saute'' (1946) et ''Autoportrait'' (1947).
Après avoir visité une exposition d’[[Henri Laurens]] à la galerie Dina Vierny, il lui écrit, et Laurens accepte de le recevoir : naît alors entre eux une vraie amitié. Il expose au Salon des Surindépendants en 1950 et la femme du sculpteur, Marthe Laurens, lui achète une toile pour la fête de son mari.<br />
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=== La figuration expressionniste, contrepoint nécessaire ===
Beaucoup de toiles, comme ''Le Peintre'' (1955), ''La Chaise triste'' (1957), peuvent être classées dans le [[Nouveau réalisme|Nouveau Réalisme]], comme Angebault, directeur alors de Ranson, le rappelait à Mennessons en 1965.
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=== Retour à la couleur et période lyrique ===
La fréquentation du [[cirque Medrano]], le travail en agence d’architecture qui
Une exposition au '''Raspail vert''', à [[Quartier du Montparnasse|Montparnasse]] avec une vingtaine de toiles, des invitations en 1963 au salon '''Comparaisons''' avec ''Béatitudes vertes'' et au salon '''Réalités spirituelles''' avec ''Résurrection'' marquent le retour vers une activité intense et reconnue par le public. Sa dernière exposition à la galerie Simone Heller en 1965 donne lieu à un achat par l’État.
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=== Période d’art concret ===
Dans cette période ce sont les nombres dorés qui règlent tous les rapports dans l’œuvre. Les toiles seront dorénavant peintes à l’acrylique. Ce medium sèche très vite, ce qui laisse à la créativité bouillonnante de Jacques Mennessons la possibilité de s’exprimer aussitôt dans l’exécution.<br />
Le nouvel espace est celui de la lumière en mouvement dans la série ''Les Energétiques''. Peu à peu s’élabore la synthèse du travail du peintre et du sculpteur. Grâce à la précision, la souplesse et aux variations infinies qu’offre ce matériau précieux qu'est le nombre, des univers très différenciés seront créés.
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== Les grands thèmes de l’œuvre ==
Le défi que s'est lancé dès le début Jacques Mennessons, c'est de piéger la dynamique du mouvement sur la surface statique de la toile ou du papier, et pour ce, il commence par l'étude du croquis fini comme un dessin malgré sa rapidité d'exécution : le couvreur sur le toit pendant qu'il tombe entraînant une tuile… et des suivantes. À ce défi spatial correspond la gageure de rendre dans l'espace pictural le déroulement temporel de la musique et des émotions. Les couleurs et les formes réglées par le jeu magique des nombres obéiront à ce dynamisme quand il s'agira de rendre le monde de la spiritualité occidentale ou orientale, au-delà du visible, mais lui donnant son sens.
Fuir la répétition sclérosante, car « Tout n'arrive qu'une fois dans la vie et dans la peinture ». Cette devise rend compte de la diversité de l’œuvre et de son authenticité, comme elle se reflète dans ces grands thèmes :
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* Réalités nouvelles du 13/11 au 15/02/2009 à la galerie Drouart
==
{{Références}}
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Abstraction lyrique]]
* [[Art concret]]
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* [[Académie de la Grande Chaumière]]
=== Bibliographie
* ''Jacques Mennessons OH-ART'', Georgette Roux, édition Galerie Victor Sfez, Paris, 1999 (139 pages)
* ''Mennson, peintures et sculptures 1960-1983'', édition Musée d’art et d’histoire de Meudon, 1988
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* ''Sept jours avec la Peinture'', [[Jean Bouret]], éditions Ides et Calendes, {{ISBN|2-8258-0070-8}}
=== Liens externes ===
* [http://www.mennessons.com Site du peintre]▼
* {{Autorité}}
* {{Bases
* {{Dictionnaires}}
▲* [http://www.mennessons.com Site du peintre]
{{Portail|sculpture|Peinture}}
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[[Catégorie:Peintre français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Sculpteur français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Naissance
[[Catégorie:Naissance en
[[Catégorie:Décès en
[[Catégorie:Décès
[[Catégorie:Décès à 60 ans]]
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