« Vorgium » : différence entre les versions

Huit voies romaines au moins en partaient, compte non tenu de leurs ramifications dans les campagnes plus ou moins proches<ref>Jean-Yves Éveillard, ''Les voies romaines en Bretagne'', éditions Skol Vreizh, 2016,{{isbn|978-2367580531}}.</ref>.

 

 

De nombreux vestiges gallo-romains y ont été trouvés et ils ont intéressé en son temps [[Théophile Malo Corret de la Tour d'Auvergne]]. Des fouilles récentes ont montré un développement urbain qu'on ne soupçonnait pas. À son apogée, c'est-à-dire dans la première moitié du {{sap-|III}}, avec ses {{nobr|130 hectares}}, Vorgium était de très loin la plus vaste ville de la péninsule bretonne. À la même époque, [[Condate Riedonum]] (Rennes) ne couvrait que {{nobr|90 hectares}}, [[Corseul|Fanum Martis]] (Corseul) {{nobr|50 hectares}} et [[Darioritum]] {{nobr|40 hectares}}. Toutefois elle demeurait une agglomération de taille moyenne en comparaison d'autres villes gauloises qui dépassaient {{nobr|200 hectares}}<ref>Fouilles et découvertes en Bretagne par Yves Menez et Stéphant Hinguant, éditions Ouest-France, 2010, INRAP.</ref>.

Deux trésors monétaires trouvés dans la ville, tous deux datés de la fin du {{s-|III}}, illustrent un enfouissement monétaire lié à la crise économie de cette époque. L'aqueduc est abandonné également au {{s-|IV}}. La cité ne semble pas toutefois avoir été complètement abandonnée, une grande ''[[domus]]'' du {{s-|IV}} a été trouvé à l'emplacement de l'actuel centre hospitalier, abandonnée toutefois dans le troisième quart du {{s-|IV}}. La ville est au cours des {{s2-|IV|V}} rebaptisée ''Othysmus'' ou ''Civitas Osismorum''<ref name="http://www.ville-carhaix.com/fr/decouvrir/historique/media/carhaix_origines_anosjours.pdf">{{lien brisé|url=http://www.ville-carhaix.com/fr/decouvrir/historique/media/carhaix_origines_anosjours.pdf}}.</ref>. L'absence de fortifications du [[Bas-Empire]] laisse supposer la perte d'importance de Vorgium au profit de [[Brest]], pour répondre aux attaques des pirates scots, puis, de [[Saint-Pol-de-Léon]] et des ports d'estuaires bien abrités comme [[Morlaix]] et [[Quimper]].

 

 

{{Références}}