« Outre-Furan » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Gzen92Bot (discuter | contributions)
m utilisation des modèles {{1er}}, {{1re}}, {{2e}}, {{3e}}, …
m Restauration des ancres brisées
 
(10 versions intermédiaires par 8 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 :
{{Ébauche|Saint-Étienne|ancienne commune de France}}
{{Infobox Localité}}
'''Outre-Furan''' ou '''Outre-Furens'''<ref>En 1855, lors du rattachement à Saint-Étienne, la graphie officielle est '''Outre-Furent''', probablement une erreur de retranscription. ''Cf.'' [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=25960 la fiche d'Outre-Furent] sur le site de l'EHESS</ref> est une ancienne [[Commune (France)|commune française]] de la [[Loire (département)|Loire]], créée sous la Révolution puis rattachée en [[1855]] à la ville de [[Saint-Étienne]].
== Présentation ==
[[Fichier:1 Soleil 1865 copie.png|thumb|upright=2|panorama de la commune en 1865]]
 
'''Outre-Furan''' ou '''Outre-Furens'''<ref>{{Note|group=Note|texte=En 1855, lors du rattachement à Saint-Étienne, la graphie officielle est '''Outre-Furent'''{{Note|texte={{Cassini-Ehess|id=25960|titre=Outre-Furent|consulté le=2021-07-21}}}}, probablement une erreur de retranscription. ''Cf.'' [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=25960 la fiche d'Outre-Furent] sur le site de l'EHESS</ref>}} est une ancienne [[Commune (France)|commune française]] de la [[Loire (département)|Loire]], créée sous la Révolution puis rattachée en [[1855]] à la ville de [[Saint-Étienne]].
Cette commune englobait les marges orientales de la ville de [[Saint-Étienne]]; elle était composée des hameaux suivants :
 
== Présentation ==
Cette commune englobait les marges orientales de la ville de [[Saint-Étienne]] ; elle était composée des hameaux suivants :
*Villeboeuf
Ligne 33 ⟶ 34 :
En [[1806]], elle comptait 3 105 habitants et son territoire de 320 hectares se composait de prés, pâtures, vignes, jardins et étangs. Elle était principalement habitée par des forains et des ouvriers.
 
[[1820]] : installation au Soleil de l'industriel anglais [[James Jackson]]. Outre-Furens compte alors 5 863 habitants.
 
À partir de [[1827]], avec l'ouverture de la ligne de ligne de [[Ligne Saint-Étienne - Andrézieux|chemin de fer du Pont-de-l'Âne à Andrézieux]] le secteur connut une industrialisation massive.
 
1832 : construction du bâtiment de la mairie.
Ligne 41 ⟶ 42 :
1835 : achèvement de la construction de l'école communale.
 
{{date-|29 juin 1841}} : création de la paroisse succursale d'Outre-Furens.
 
{{1er}}date-|1 août 1847}} : inauguration de l'église Sainte-Barbe .
 
=== Le Pont-de-l'Âne ===
Ligne 52 ⟶ 53 :
=== La grève de 1846. ===
 
Le {{date|30 mars [[1846]]}} au matin, à la suite du refus d'un ingénieur d'attribuer une augmentation de 25 centimes aux mineurs effectuant les travaux les plus pénibles et les plus dangereux au puits du Gagne-Petit; le mot d'ordre de grève se diffusa au jour.
 
À la suite de l'intervention du procureur du Roi, et malgré l'intervention du maire d'Outre-Furan, [[André-Antoine Neyron]], cinq mineurs furent interpellés. En milieu de matinée, le [[66e régiment d'infanterie de ligne|66{{e66e|régiment}} régiment d'infanterie]] commandé par le général Charron, chargé de conduire les cinq grévistes à la prison de [[Saint-Étienne]] fut l'objet de tirtirs de pierres de la part des mineurs et de la population d'Outre-Furan. Sans aucune sommation la troupe tira sur la foule. Les quelque 400 à 500 coups de fusilsfusil tirés ce jour-là coûtèrent la vie à six personnes.
 
Le {{date-|31 mars}}, la grève gagna l'ensemble de la concession, la [[HouillèresBassin houiller de la Loire#1845-1854, le "Monopole"« monopole » de la Compagniecompagnie des Mines de la Loire|Compagnie des Mines de la Loire]] en position de [[monopole]] était alors unanimement mise en cause.
 
Le préfet demanda l'intervention du [[67e régiment d'infanterie de ligne|67{{e67e}} RI]]. Le {{date-|2 avril}}, 2 000 mineurs étaient en grève à [[Saint-Étienne]], Terrenoire et [[la Ricamarie]]. Le {{date-|9 avril}}, une vingtaine de personnes furent arrêtées à [[Saint-Étienne]]. Le {{date-|16 avril}}, onze personnes furent interpellées à [[la Ricamarie]]. Le mouvement s'essouffla après quelques jours.
 
== Sources et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}
 
=== Références ===
* Pétrus Faure, ''Histoire du mouvement ouvrier dans la Loire'', Dumas, Saint-Étienne, 1956.
* Gérard-Michel Thermeau, ''André-Antoine Neyron, essai biographique'', Publications de l'Université de Saint-Étienne 2003
 
{{Références}}
 
Ligne 76 ⟶ 80 :
* [[Quartier de Saint-Étienne]]
 
{{Portail|communes de France|Saint-Étienne}}
 
[[Catégorie:Quartier de Saint-Étienne]]
[[Catégorie:Ancienne commune dedans la Loire]]
[[Catégorie:Commune disparue au XIXe siècle]]
[[Catégorie:Mouvement ouvrier]]