« Liste d'élections en 1990 » : différence entre les versions

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{{annéesPalette Années|1990|spécial=Élections}}
{{Chronologie des élections|1990}}
 
Cet article recense les '''[[élection]]s''' ayant eu lieu durant l'année '''[[1990]]'''. Il inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les [[État souverain|États souverains]], ainsi que les référendums au niveau national. Il inclut également les élections nationales dans les [[république socialiste soviétique|républiques constitutives]] de l'[[Union soviétique]]<ref>[http://www.ipu.org/parline-f/parlinesearch.asp Base de données Parline], [[Union interparlementaire]]</ref>.
 
Des élections [[multipartisme|multipartites]] sont organisées dans des pays du [[bloc de l'Est]] et dans des républiques internes à l'Union soviétique. Certaines (Géorgie, Lettonie, Tchécoslovaquie…) voient la victoire de partis anti-communistes et indépendantistes ; d'autres (Azerbaïdjan, Ukraine, Mongolie…), la victoire des communistes lors d'élections libres. En Allemagne de l'Est ({{date-|18 mars}}), les communistes sont battus, entraînant la disparition du pays et la [[réunification de l'Allemagne]] le {{date-|3 octobre}}. Dans les républiques internes à la Yougoslavie, la fin du régime du parti unique amène à la défaite électorale des communistes en Bosnie-Herzégovine et en Macédoine (novembre), où les électeurs se tournent vers des partis d'une droite nationaliste ethnique. Au Monténégro, à l'inverse, les communistes conservent le pouvoir à l'issue d'élections libres et multipartites (décembre).
 
Au Myanmar (Birmanie), la [[Ligue nationale pour la démocratie]], d'[[Aung San Suu Kyi]], remporte largement les élections du mois de mai. Les résultats ne sont toutefois pas reconnus par la junte militaire, qui conserve le pouvoir.
 
En Afrique, le Gabon et la Côte d'Ivoire font l'expérience d'élections multipartites, après l'abandon d'un régime à [[parti unique]], mais sans que cela n'entraîne d'alternance au pouvoir. Dans le même temps, les citoyens du Bénin et de Guinée approuvent par référendum une transition vers le multipartisme (décembre).
 
En Colombie, en proie aux violences terroristes orchestrée par les cartels de la drogue, les principaux candidats à l'élection présidentielle du mois de mai sont assassinés. Au Pérou, l'élection d'[[Alberto Fujimori]] à la présidence de la République (juin) aboutit à l'instauration d'une violente dictature néo-libérale.
 
== Par mois ==
=== Janvier ===
{| class="wikitable"
:''Pas d'élections nationales en janvier 1990.''
! Date || Pays || Élections || Notes || Résultats
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| {{date-|7 janvier}} || {{RSS du Turkménistan}} || [[Élections législatives turkmènes de 1990|Législatives]] || La RSS turkmène à cette date est un État membre de l'URSS. Le multipartisme a été adopté en principe, mais aucun parti d'opposition n'a encore émergé ; le Parti communiste demeure le seul parti reconnu. || Le [[Parti communiste du Turkménistan|Parti communiste]] conserve la très grande majorité des sièges, les autres revenant à des élus [[sans étiquette]]. Au mois d'août, le [[Soviet suprême]] du Turkménistan proclame la souveraineté du pays, sans toutefois rompre formellement avec l'URSS. En octobre, le pays organise sa première élection présidentielle.
|}
 
=== Février ===
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! Date || Pays || Élections || Notes || Résultats
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| {{date-|4 février}} || {{Costa Rica}} || [[Élections générales costaricaines de 1990|Législatives et présidentielle]] || || Alternance. Le [[Parti unité sociale-chrétienne]] (centre droit) remporte de justesse une majorité absolue des sièges au Parlement. Son candidat [[Rafael Ángel Calderón Fournier|Rafael Calderón]] est élu président de la République avec 51,5 % des voix, devant Carlos Castillo ([[Parti Libération Nationale (Costa Rica)|Parti de la libération nationale]], centre gauche).
| 18 février || {{Japon}} || [[Élections législatives japonaises de 1990|Législatives]] || Élection de la [[Chambre des représentants du Japon|Chambre des représentants]] (chambre basse). || Le [[Parti libéral-démocrate (Japon)|Parti libéral-démocrate]] (droite) conserve la majorité absolue des sièges. [[Toshiki Kaifu]] demeure premier ministre.
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| {{date-|6 février}} || {{Palaos}} || [[Référendum paluan de 1990|Référendum]] || Les Palaos à cette date sont un territoire sous tutelle des États-Unis d'Amérique. Le gouvernement américain accepte d'accorder l'indépendance, à condition que le pays demeure lié aux États-Unis par un traité de [[État associé|libre association]]. C'est cette proposition qui est soumise aux électeurs. || La proposition est approuvée par 60,8 % des votants. Néanmoins, le taux de participation étant inférieur à 75 %, la mesure n'est pas adoptée.
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| {{date-|18 février}} || {{Japon}} || [[Élections législatives japonaises de 1990|Législatives]] || Élection de la [[Chambre des représentants du Japon|Chambre des représentants]] (chambre basse). || Le [[Parti libéral-démocrate (Japon)|Parti libéral-démocrate]] (droite) conserve la majorité absolue des sièges. [[Toshiki Kaifu]] demeure premier ministre.
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| {{date-|18 février}} || {{RSS d'Ouzbékistan}} || [[Élections législatives ouzbekes de 1990|Législatives]] || Pour la première fois, des candidats d'opposition sont autorisés à prendre part à l'élection. || Le [[Parti communiste d'Ouzbékistan|Parti communiste]] conserve la majorité absolue des sièges au [[Soviet suprême]]. Le [[Mouvement populaire pour l'unité]] (opposition) remporte un dixième des sièges. [[Islam Karimov]] (communiste) devient président. En {{date-|août 1991}}, le Soviet suprême déclare l'indépendance du pays.
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| {{date-|24 février}} || {{République socialiste soviétique de Lituanie}} || [[Élections législatives lituaniennes de 1990|Législatives]] || {{1er|tour}} || -
| 18 février || {{RSS d'Ouzbékistan}} || [[Élections législatives ouzbekes de 1990|Législatives]] || Pour la première fois, des candidats d'opposition sont autorisés à prendre part à l'élection. || Le [[Parti communiste d'Ouzbékistan|Parti communiste]] conserve la majorité absolue des sièges au [[Soviet suprême]]. Le [[Mouvement populaire pour l'unité]] (opposition) remporte un dixième des sièges. [[Islam Karimov]] (communiste) devient président. En août 1991, le Soviet suprême déclare l'indépendance du pays.
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| 24{{date-|25 février}} || {{RépubliqueRSS socialistedu soviétique de LituanieKirghizistan}} || [[Élections législatives lituanienneskirghizes de 1990|Législatives]] || {{1er|tour}} tour || -
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| {{date-|25 février}} || {{Nicaragua}} || [[Élections générales nicaraguayennes de 1990|Législatives et présidentielle]] || || Alternance. L'[[Union nationale d'opposition]] (alliance de partis allant des conservateurs néo-libéraux aux communistes) remporte la majorité absolue des sièges au Parlement. Le président sortant [[Daniel Ortega]] ([[Front sandiniste de libération nationale]], gauche) est battu par [[Violeta Chamorro]], la candidate de l'Union nationale d'opposition, qui obtient 54,7 % des voix.
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| {{date-|25 février}} || {{RépubliqueRSS socialistedu soviétique de MoldavieTadjikistan}} || [[Élections législatives moldavestadjikes de 1990|Législatives]] || {{1er}}La tourRSS tadjike est un État à [[parti unique]]. || Le [[Parti communiste du Tadjikistan|Parti communiste]] conserve la quasi-totalité des sièges, les autres revenant à des élus sans étiquette.
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| février || {{République socialiste soviétique de Moldavie}} || [[Élections législatives moldaves de 1990|Législatives]] || {{1er|tour}} || -
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! Date || Pays || Élections || Notes || Résultats
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| 4 et {{date-|11 mars}} || {{Comores}} || [[Élection présidentielle comorienne de 1990|Présidentielle]] || Élections entamées le {{date-|18 février}}, mais abandonnées en raison d'accusations de fraude, et reportées au mois de mars. Premières élections multipartites depuis l'indépendance du pays. || Le président sortant [[Saïd Mohamed Djohar]] ([[Union comorienne pour le progrès]]) remporte l'élection au second tour, avec 55,1 % des suffrages.
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| {{date-|4 mars}} || {{Togo}} || [[Élections législatives togolaises de 1990|Législatives]] || Le Togo à cette date est un État à [[parti unique]]. les électeurs ont le choix entre plusieurs candidats par circonscription, mais ils sont tous proposés par le même parti. || Le [[Rassemblement du peuple togolais]] (parti unique, nationalisme africain) conserve mécaniquement la totalité des sièges.
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| {{date-|4 mars}} || {{République socialiste soviétique de Russie}} || [[Élections législatives russes de 1990|Législatives]] || Élection du [[Congrès des députés du peuple de Russie]]. La Russie est un État ayant ''de jure'' une certaine autonomie au sein de l'[[Union soviétique]]. Pour ce scrutin, le [[Parti communiste de l'Union soviétique|Parti communiste]] demeure le seul parti officiellement reconnu, mais -tout comme pour les [[élections législatives soviétiques de 1989]]- les candidats d'opposition sont autorisés à se présenter (sans étiquette). Le mouvement réformateur « [[Russie démocratique]] » soutient de nombreux candidats d'opposition. || Le Parti communiste conserve la majorité absolue des sièges, malgré d'importantes victoires de candidats d'opposition. [[Boris Eltsine]], député élu sous l'étiquette communiste, est élu président du Congrès, et donc chef d'État ''de facto'' de la Russie.
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| 4 au {{date-|10 mars}} || {{République socialiste soviétique de Lituanie}} || [[Élections législatives lituaniennes de 1990|Législatives]] || {{2nd2d}} tour. (Un troisième tour est organisé du 7 au {{date-|21 avril}} dans quelques circonscriptions où le taux de participation avait été trop faible.) Premières élections multipartites depuis 1926. Le mouvement [[Sąjūdis]] (mouvement indépendantiste et réformateur, composé à la fois de non-communistes et de communistes favorables à la politique de [[glasnost]] et de [[perestroika]] de [[Mikhaïl Gorbatchev]]) ne participe pas à l'élection en tant que tel, mais soutient de nombreux candidats [[sans étiquette]], ainsi que des candidats de la branche indépendantiste du [[Parti communiste de Lituanie|Parti communiste]]. || Les candidats soutenus par le mouvement [[Sąjūdis]] remportent la majorité absolue des sièges au [[Soviet suprême]]. L'assemblée élit [[Vytautas Landsbergis]] (conservateur) à la tête du pays, et déclare son indépendance le {{date-|11 mars}}.
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| 4 au 18{{date-|11 mars}} || {{République socialiste soviétique d'UkraineColombie}} || [[Élections législatives ukrainiennescolombiennes de mars 1990|Législatives]] || PremièresLe électionspays multipartitesest depuisen 1918.proie ||aux Leviolences [[Partiterroristes communisteorchestrées d'Ukraine|Partipar communiste]]les conservecartels de la majoritédrogue, absoluequi assassinent des sièges,dirigeants devançantpolitiques. le|| Le [[BlocParti démocratiquelibéral (Ukraine)colombien|BlocParti démocratiquelibéral]] (alliance de partis d'oppositioncentre-gauche). L'assembléeconserve élitune [[Volodymyrmajorité Ivachko]]absolue (communiste)des à la tête du payssièges.
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| {{date-|13 mars}} || {{Grenade}} || [[Élections législatives grenadines de 1990|Législatives]] || || Alternance. [[Parlement sans majorité]]. Le [[Congrès démocratique national (Grenade)|Congrès démocratique national]] (centre-gauche, libéral) obtient une majorité relative des sièges. [[Nicholas Brathwaite]] (CDN) devient premier ministre, succédant à [[Ben Jones]] ([[Nouveau Parti national (Grenade)|Nouveau Parti national]], conservateur).
| 18 mars || {{Allemagne de l'Est}} || [[Élections législatives est-allemandes de 1990|Législatives]] || Premières élections où les partis soient en concurrence, plutôt qu'appartenant à une liste commune. Pour la première fois, les citoyens peuvent donc choisir entre différents partis politiques. || [[Parlement sans majorité]]. Une alliance de partis de droite emmenés par l'[[Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (RDA)|Union chrétienne-démocrate]] (CDU) remporte une majorité relative des sièges. [[Lothar de Maizière]] devient premier ministre, à la tête d'un large gouvernement de coalition qui inclut également le [[Parti social-démocrate (RDA)|Parti social-démocrate]] et la [[Fédération des démocrates libres]] (libéraux). Le [[Parti du socialisme démocratique (Allemagne)|Parti du socialisme démocratique]], ancien parti unique communiste, siège sur les bancs de l'opposition. Le 20 septembre, le Parlement vote l'unification avec l'Allemagne de l'Ouest. La [[République démocratique allemande]] (Allemagne de l'Est) disparaît le 3 octobre.
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| 4 au {{date-|18 mars}} || {{République socialiste soviétique d'EstonieUkraine}} || [[Élections législatives estoniennesukrainiennes de 1990|Législatives]] || Premières élections multipartites depuis 19321918. || [[Parlement sans majorité]]. Le [[FrontParti populairecommuniste (Estonie)d'Ukraine|FrontParti populairecommuniste]] (gauche,conserve indépendantiste) remporte unela majorité relativeabsolue des sièges, audevançant le [[SovietBloc suprême]].démocratique [[Arnold(Ukraine)|Bloc Rüüteldémocratique]] ([[Partialliance communistede partis d'Estonie|Parti communiste]]opposition). est néanmoins reconduit à la tête du pays par lL'assemblée. Leélit 30[[Volodymyr mars,Ivachko]] le(communiste) Sovietà suprêmela issu de ces élections proclame l'indépendancetête du pays.
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| {{date-|18 mars}} || {{Allemagne de l'Est}} || [[Élections législatives est-allemandes de 1990|Législatives]] || Premières élections où les partis soient en concurrence, plutôt qu'appartenant à une liste commune. Pour la première fois, les citoyens peuvent donc choisir entre différents partis politiques. || [[Parlement sans majorité]]. Une alliance de partis de droite emmenés par l'[[Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (RDA)|Union chrétienne-démocrate]] (CDU) remporte une majorité relative des sièges. [[Lothar de Maizière]] devient premier ministre, à la tête d'un large gouvernement de coalition qui inclut également le [[Parti social-démocrate (RDA)|Parti social-démocrate]] et la [[Fédération des démocrates libres]] (libéraux). Le [[Parti du socialisme démocratique (Allemagne)|Parti du socialisme démocratique]], ancien parti unique communiste, siège sur les bancs de l'opposition. Le {{date-|20 septembre}}, le Parlement vote l'unification avec l'Allemagne de l'Ouest. La [[République démocratique allemande]] (Allemagne de l'Est) disparaît le {{date-|3 octobre}}.
| 18 mars || {{République socialiste soviétique de Lettonie}} || [[Élections législatives lettonnes de 1990|Législatives]] || Premières élections multipartites depuis 1931. || Le [[Front populaire (Lettonie)|Front populaire]] (indépendantiste, libéral) remporte la majorité absolue des sièges au [[Soviet suprême]], devant le [[Parti communiste de Lettonie|Parti communiste]]. Bien que l'assemblée réélise le communiste [[Anatolijs Gorbunovs]] à le tête du pays, elle vote l'indépendance le 4 mai, et l'interdiction du Parti communiste l'année suivante.
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| {{date-|18 mars}} || {{République socialiste soviétique d'Estonie}} || [[Élections législatives estoniennes de 1990|Législatives]] || Premières élections multipartites depuis 1932. || [[Parlement sans majorité]]. Le [[Front populaire (Estonie)|Front populaire]] (gauche, indépendantiste) remporte une majorité relative des sièges au [[Soviet suprême]]. [[Arnold Rüütel]] ([[Parti communiste d'Estonie|Parti communiste]]) est néanmoins reconduit à la tête du pays par l'assemblée. Le {{date-|30 mars}}, le Soviet suprême issu de ces élections proclame l'indépendance du pays.
| 23 mars || {{Zimbabwe}} || [[Élections générales zimbabwéennes de 1990|Législatives et présidentielle]] || || [[Robert Mugabe]] ([[Union nationale africaine du Zimbabwe - Front patriotique|ZANU-PF]] : [[nationalisme noir]], populisme) est réélu président avec 83,1 % des voix, face à [[Edgar Tekere]] ([[Mouvement pour l'unité du Zimbabwe|ZUM]], conservateur). Le ZANU-PF conserve la quasi-totalité des sièges au Parlement.
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| 24{{date-|18 mars}} || {{AustralieRépublique socialiste soviétique de Lettonie}} || [[Élections législatives australienneslettonnes de 1990|Législatives]] || Premières élections multipartites depuis 1931. || Le [[PartiFront travaillistepopulaire australien(Lettonie)|PartiFront travaillistepopulaire]] (centre-gaucheindépendantiste, libéral) conserveremporte sala majorité absolue des sièges au [[Soviet suprême]], devant le [[Parti communiste de Lettonie|Parti communiste]]. Bien que l'assemblée réélise le communiste [[BobAnatolijs HawkeGorbunovs]] demeureà le tête du pays, elle vote l'indépendance le {{date-|4 mai}}, et l'interdiction du Parti communiste premierl'année ministresuivante.
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| {{date-|23 mars}} || {{Zimbabwe}} || [[Élections générales zimbabwéennes de 1990|Législatives et présidentielle]] || || [[Robert Mugabe]] ([[Union nationale africaine du Zimbabwe - Front patriotique|ZANU-PF]] : [[nationalisme noir]], populisme) est réélu président avec 83,1 % des voix, face à [[Edgar Tekere]] ([[Mouvement pour l'unité du Zimbabwe|ZUM]], conservateur). Le ZANU-PF conserve la quasi-totalité des sièges au Parlement.
| 25 mars || {{Hongrie}} || [[Élections législatives hongroises de 1990|Législatives]] || {{1er}} tour || -
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| {{date-|24 mars}} || {{Australie}} || [[Élections législatives australiennes de 1990|Législatives]] || || Le [[Parti travailliste australien|Parti travailliste]] (centre-gauche) conserve sa majorité absolue des sièges. [[Bob Hawke]] demeure premier ministre.
| mars || {{République socialiste soviétique de Moldavie}} || [[Élections législatives moldaves de 1990|Législatives]] || {{2nd}} tour. Le [[Parti communiste de Moldavie|Parti communiste]] demeure le seul parti officiellement reconnu, mais pour la première fois, les candidats d'opposition sont autorisés à se présenter (sans étiquette). || Le [[Front populaire de Moldavie|Front populaire]] (nationaliste, réformateur) s'allie avec des communistes réformateurs au [[Soviet suprême]] pour avoir une majorité. L'assemblée ainsi élue déclare l'indépendance de la Moldavie en août 1991.
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| {{date-|25 mars}} || {{Hongrie}} || [[Élections législatives hongroises de 1990|Législatives]] || {{1er|tour}} || -
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| {{date-|25 mars}} || {{RSS du Kazakhstan}} || [[Élections législatives kazakhes de 1990|Législatives]] || La RSS kazakhe, État membre de l'URSS, est un État à [[parti unique]]. || Le [[Parti communiste du Kazakhstan|Parti communiste]] conserve la quasi-totalité des sièges, quelques sièges revenant à des élus sans étiquette.
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| mars || {{République socialiste soviétique de Moldavie}} || [[Élections législatives moldaves de 1990|Législatives]] || {{2d}} tour. Le [[Parti communiste de Moldavie|Parti communiste]] demeure le seul parti officiellement reconnu, mais pour la première fois, les candidats d'opposition sont autorisés à se présenter (sans étiquette). || Le [[Front populaire de Moldavie|Front populaire]] (nationaliste, réformateur) s'allie avec des communistes réformateurs au [[Soviet suprême]] pour avoir une majorité. L'assemblée ainsi élue déclare l'indépendance de la Moldavie en {{date-|août 1991}}.
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! Date || Pays || Élections || Notes || Résultats
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| {{date-|7 avril}} || {{NiueRSS du Kirghizistan}} || [[Élections législatives niuéenneskirghizes de 1990|Législatives]] || La{{2d}} vietour. politiqueLe [[Parti des communistes de cetteKirghizie|Parti démocratiedes parlementairecommunistes]] n'estdemeure pasle axéeseul surparti lesautorisé, partismais politiquesdes candidatures [[sans étiquette]] sont permises. || LesLe citoyensParti élisentdes principalementcommunistes desconserve candidatsenviron favorables90 au% gouvernementdes sièges. LeNéanmoins, premierplusieurs ministreélus, [[Robertdont Rex]]certains conservemembres ladu [[confianceparti, (politique)|confiance]]sont deaffiliés laau nouvellemouvement assembléed'opposition démocratique.
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| 8{{date-|7 avril}} || {{GrèceNiue}} || [[Élections législatives grecquesniuéennes de 1990|Législatives]] || La ||vie Lepolitique partide [[Nouvellecette Démocratiedémocratie (Grèce)|Nouvelleparlementaire Démocratie]]n'est (libéral-conservateur)pas remporteaxée toutsur justeles lapartis majoritépolitiques. absolue|| Les citoyens élisent principalement des siègescandidats favorables au gouvernement. Le premier ministre [[KonstantínosRobert MitsotákisRex]] estconserve nomméla premier[[confiance ministre(politique)|confiance]] de la nouvelle assemblée.
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| {{date-|8 avril}} || {{HongrieGrèce}} || [[Élections législatives hongroisesgrecques de 1990|Législatives]] || {{2nd}} tour. Premières élections multipartites depuis 1945. || [[ParlementLe sans majorité]]. Leparti [[ForumNouvelle démocrateDémocratie hongrois(Grèce)|Nouvelle Démocratie]] (libéral-conservateur) obtientremporte unetout juste la majorité relativeabsolue des sièges, devant l'[[Alliance des démocrates libres (Hongrie)|Alliance des démocrates libres]] (social-libérale). [[JózsefKonstantínos AntallMitsotákis]] (Forum démocrate)est devientnommé premier ministre.
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| 22{{date-|8 avril}} || {{Corée du NordHongrie}} || [[Élections législatives nord-coréenneshongroises de 1990|Législatives]] || Les{{2d}} candidatstour. sontPremières tousélections choisismultipartites pardepuis le1945. || [[FrontParlement démocratiquesans pour la réunification de la patriemajorité]]. Il y a un seul candidat par circonscription ; les électeurs sont invités à voter pour ou contre le candidat sélectionné. || Le [[PartiForum dudémocrate travail de Corée|Parti du travailhongrois]] (''[[juche]]'', [[stalinisme]]conservateur) etobtient sesune alliésmajorité conservent la totalitérelative des sièges., Lesdevant autoritésl'[[Alliance annoncentdes quedémocrates 100libres %(Hongrie)|Alliance des électeursdémocrates ontlibres]] approuvé les candidats proposés(social-libérale). [[YonJózsef Hyong-mukAntall]] demeure(Forum démocrate) devient premier ministre.
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| {{date-|8 avril}} || {{Pérou}} || [[Élections générales péruviennes de 1990|Législatives et présidentielle]] || Tour unique des législatives, et {{1er|tour}} de la présidentielle. || [[Parlement sans majorité]]. Le [[Frente Democrático|Front démocratique]] (centre-droit, libéral) remporte une majorité relative des sièges.
| 22 et 23 avril || {{pays|RS de Croatie}} || [[Élections législatives croates de 1990|Législatives]] || À cette date, la Croatie est membre de la [[République fédérative socialiste de Yougoslavie]]. Premières élections multipartites depuis 1938. || L'[[Union démocratique croate]] (conservatrice) remporte la majorité absolue des sièges au nouveau [[Sabor|Parlement croate]]. Elle devance la [[Ligue des communistes de Croatie]], jusque là au pouvoir. [[Stjepan Mesić]] devient premier ministre. Quatre mois plus tard éclate la [[guerre de Croatie|guerre d'indépendance]].
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| {{date-|22 avril}} || {{Corée du Nord}} || [[Élections législatives nord-coréennes de 1990|Législatives]] || Les candidats sont tous choisis par le [[Front démocratique pour la réunification de la patrie]]. Il y a un seul candidat par circonscription ; les électeurs sont invités à voter pour ou contre le candidat sélectionné. || Le [[Parti du travail de Corée|Parti du travail]] (''[[juche]]'', [[stalinisme]]) et ses alliés conservent la totalité des sièges. Les autorités annoncent que 100 % des électeurs ont approuvé les candidats proposés. [[Yon Hyong-muk]] demeure premier ministre.
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| 22 et {{date-|23 avril}} || {{pays|RS de Croatie}} || [[Élections législatives croates de 1990|Législatives]] || À cette date, la Croatie est membre de la [[République fédérative socialiste de Yougoslavie]]. Premières élections multipartites depuis 1938. || L'[[Union démocratique croate]] (conservatrice) remporte la majorité absolue des sièges au nouveau [[Sabor|Parlement croate]]. Elle devance la [[Ligue des communistes de Croatie]], jusque-là au pouvoir. [[Stjepan Mesić]] devient premier ministre. Quatre mois plus tard éclate la [[guerre de Croatie|guerre d'indépendance]].
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| {{date-|6 mai}} || {{Chypre du Nord}} || [[Élections générales nord-chypriotes de 1990|Législatives et présidentielle]] || || Le [[Parti de l'unité nationale (Chypre du Nord)|Parti de l'unité nationale]] (droite nationaliste), au pouvoir, qui disposait d'une majorité relative des sièges au Parlement, obtient cette fois une majorité absolue. Son candidat [[Rauf Denktaş]] est réélu président de la République avec 66,7 % des voix.
| 14 et 15 mai || {{Tonga}} || [[Élections législatives tongiennes de 1990|Législatives]] || Les Tonga à cette date ne sont pas dotés d'un système de [[gouvernement responsable]]. Le gouvernement est nommé par le roi sans consulter le Parlement. Seuls une minorité des membres du Parlement sont élus par les citoyens. || Les candidats favorables à la démocratie remportent la plupart des sièges alloués aux élus du peuple, mais sont mis en minorité par les représentants de la [[noblesse tongienne|noblesse]] et les membres nommés par le roi.
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| 14 et {{date-|15 mai}} || {{Tonga}} || [[Élections législatives tongiennes de 1990|Législatives]] || Les Tonga à cette date ne sont pas dotés d'un système de [[gouvernement responsable]]. Le gouvernement est nommé par le roi sans consulter le Parlement. Seuls une minorité des membres du Parlement sont élus par les citoyens. || Les candidats favorables à la démocratie remportent la plupart des sièges alloués aux élus du peuple, mais sont mis en minorité par les représentants de la [[noblesse tongienne|noblesse]] et les membres nommés par le roi.
| 20 mai || {{Roumanie}} || [[Élections générales roumaines de 1990|Législatives et présidentielle]] || Premières élections multipartites depuis 1937. Elles font suite à la [[Révolution roumaine de 1989]]. || Le [[Front de salut national (Roumanie)|Front de salut national]] (gauche) remporte une large majorité des sièges au Parlement. Son candidat [[Ion Iliescu]] est élu président de la République avec 85,1 % des voix.
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| {{date-|16 mai}} || {{République dominicaine}} || [[Élections générales dominicaines de 1990|Législatives et présidentielle]] || || [[Parlement sans majorité]]. Le [[Parti réformiste social chrétien]] (droite) et ses alliés conservent une majorité relative des sièges au Congrès. [[Joaquín Balaguer Ricardo|Joaquín Balaguer]] (PRSC) est réélu président avec 35,3 % des voix, devançant [[Juan Bosch (1909-2001)|Juan Bosch]] ([[Parti de la libération dominicaine]], centre-gauche).
| 27 mai || {{Myanmar}} || [[Élections législatives birmanes de 1990|Législatives]] || Il s'agit d'élire une assemblée constitutionnelle. Premières élections multipartites depuis 1960 ; le pays est une [[dictature militaire]]. || La [[Ligue nationale pour la démocratie]] ([[socialisme|socialiste]]), menée par [[Aung San Suu Kyi]], remporte une large majorité des sièges. Le [[Parti de l'unité nationale (Myanmar)|Parti de l'unité nationale]], représentant la junte militaire au pouvoir, est largement battu. Le gouvernement refuse de reconnaître les résultats, et conserve le pouvoir par la force. Aung San Suu Kyi est maintenue en [[résidence surveillée]].
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| {{date-|20 mai}} || {{RSS d'Arménie}} || [[Élections législatives arméniennes de 1990|Législatives]] || État membre de l'URSS, l'Arménie autorise des candidats d'opposition [[sans étiquette]]. || Le [[Parti communiste d'Arménie|Parti communiste]] conserve de peu une majorité absolue des sièges. La plupart des élus officiellement sans étiquette sont membres du [[Mouvement national pan-arménien]] (libéral, nationaliste, anti-communiste). De nombreux sièges ne sont pas pourvus, en raison d'un faible taux de participation. Le {{date-|23 août}}, le pays devient la « République d'Arménie », sans toutefois rompre formellement avec l'Union soviétique. [[Vazgen Manoukian]] devient alors premier ministre.
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| {{date-|20 mai}} || {{Roumanie}} || [[Élections générales roumaines de 1990|Législatives et présidentielle]] || Premières élections multipartites depuis 1937. Elles font suite à la [[Révolution roumaine de 1989]]. || Le [[Front de salut national (Roumanie)|Front de salut national]] (gauche) remporte une large majorité des sièges au Parlement. Son candidat [[Ion Iliescu]] est élu président de la République avec 85,1 % des voix.
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| 22 et {{date-|23 mai}} || {{Syrie}} || [[Élections législatives syriennes de 1990|Législatives]] || La Syrie à cette date n'est pas une démocratie. Seuls les partis affiliés au [[Front national progressiste]], dominé par le [[Parti Baas]], sont autorisés. || Le Parti Baas ([[pan-arabisme]], [[socialisme arabe]]) conserve la majorité absolue des sièges.
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| {{date-|27 mai}} || {{Colombie}} || [[Élection présidentielle colombienne de 1990|Présidentielle]] et [[Référendum constitutionnel colombien de 1990|référendum constitutionnel]] || Le pays est en proie aux violences terroristes orchestrées par les cartels de la drogue, qui assassinent des dirigeants politiques. Le référendum, organisé à la demande notamment de mouvements étudiants pour la paix et la démocratie, demande aux citoyens de se prononcer pour ou contre l'élection ultérieure d'une assemblée constituante. Durant la campagne pour l'élection présidentielle, les candidats de trois des principaux partis sont assassinés. || [[César Gaviria]] ([[Parti libéral colombien|Parti libéral]], centre-gauche) est élu président avec 48,2 % des voix. Il est le survivant d'une [[Vol 203 Avianca|tentative d'assassinat]] par les cartels de la drogue. Il succède à [[Virgilio Barco Vargas]] (même parti). Quant au référendum, la proposition est approuvée par 95,8 % des votants. L'élection d'une assemblée constituante a donc lieu en décembre.
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| {{date-|27 mai}} || {{Myanmar}} || [[Élections législatives birmanes de 1990|Législatives]] || Il s'agit d'élire une assemblée constitutionnelle. Premières élections multipartites depuis 1960 ; le pays est une [[dictature militaire]]. || La [[Ligue nationale pour la démocratie]] ([[socialisme|socialiste]]), menée par [[Aung San Suu Kyi]], remporte une large majorité des sièges. Le [[Parti de l'unité nationale (Myanmar)|Parti de l'unité nationale]], représentant la junte militaire au pouvoir, est largement battu. Le gouvernement refuse de reconnaître les résultats, et conserve le pouvoir par la force. Aung San Suu Kyi est maintenue en [[résidence surveillée]].
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| {{date-|28 mai}} || {{Dominique}} || [[Élections législatives dominicaises de 1990|Législatives]] || || Le [[Parti de la liberté de Dominique|Parti de la liberté]] (libéral-conservateur) conserve de justesse une majorité absolue des sièges. [[Eugenia Charles]] demeure première ministre.
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| 8 et {{date-|9 juin}} || {{Tchécoslovaquie}} || [[Élections législatives tchécoslovaques de 1990|Législatives]] || Premières élections multipartites depuis 1948. Elles font suite à la [[Révolution de velours]]. || Le parti tchèque [[Forum civique]] (libéral) et son pendant slovaque [[Société contre la violence]] remportent à eux deux une majorité absolue des sièges aux deux chambres du Parlement fédéral, devançant le [[Parti communiste tchécoslovaque|Parti communiste]].
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| {{date-|10 juin}} || {{Koweït}} || [[Élections législatives koweïtiennes de 1990|Législatives]] || La tenue des élections répond aux protestations et manifestations populaires. Seuls la moitié des membres du Conseil national (corps législatif) sont élus, les autres étant nommés. Il n'y a pas de partis politiques. L'opposition appelle au boycott. || En l'absence des partis politiques, tous les élus le sont [[sans étiquette]]. Deux mois plus tard, le Koweït est [[Invasion du Koweït|envahi par l'Irak]].
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| {{date-|10 juin}} || {{Pérou}} || [[Élections générales péruviennes de 1990|Présidentielle]] || {{2d}} tour. Le candidat de l'[[Alliance populaire révolutionnaire américaine]] (gauche, parti au pouvoir) ayant été battu au premier tour, le résultat constitue nécessairement une alternance. || [[Alberto Fujimori]] (parti [[Cambio 90]], droite [[néolibéralisme|néolibérale]]) est élu avec 62,4 % des voix, devant l'écrivain [[Mario Vargas Llosa]] ([[Frente Democrático|Front démocratique]], centre-droit, libéral). En 1992, le président Fujimori dissout le Congrès, abroge la Constitution et instaure une dictature néo-libérale, marquée par la corruption, les violations des droits de l'homme et les massacres à l'encontre de groupes rebelles.
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| 10 et {{date-|17 juin}} || {{Bulgarie}} || [[Élections législatives bulgares de 1990|Législatives]] || Élection d'une assemblée constituante. Premières élections multipartites depuis 1931. || Le [[Parti socialiste bulgare|Parti socialiste]], issu de la transformation du [[Parti communiste bulgare|Parti communiste]], remporte la majorité absolue des sièges. Il devance l'[[Union des forces démocratiques (Bulgarie)|Union des forces démocratiques]] (conservatrice). [[Dimitar Iliev Popov|Dimitar Popov]], juge, perçu comme impartial, est choisi comme premier ministre pour mener un gouvernement de transition.
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| {{date-|17 juin}} || {{Équateur}} || [[Élections législatives équatoriennes de 1990|Législatives]] || || [[Parlement sans majorité]]. Le [[Parti social-chrétien (Équateur)|Parti social-chrétien]] (conservateur) remporte une majorité relative des sièges.
| 22 et 29 juin || {{Mongolie}} || [[Élections législatives mongoles de 1990|Législatives]] || Ces élections résultent de larges manifestations contre le gouvernement, qualifiées de [[Révolution démocratique de 1990 en Mongolie|révolution démocratique]]. Les autorités acceptent d'organiser les premières élections multipartites depuis la fondation de la [[République populaire mongole]] en 1924. || Le [[Parti du peuple mongol]] ([[marxisme-léninisme|marxiste-léniniste]]), ancien parti unique, remporte la majorité absolue des sièges, et conserve ainsi le pouvoir à l'issue d'élections libres. [[Dashiin Byambasüren]] est nommé premier ministre.
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| 22 et {{date-|29 juin}} || {{Mongolie}} || [[Élections législatives mongoles de 1990|Législatives]] || Ces élections résultent de larges manifestations contre le gouvernement, qualifiées de [[Révolution démocratique de 1990 en Mongolie|révolution démocratique]]. Les autorités acceptent d'organiser les premières élections multipartites depuis la fondation de la [[République populaire mongole]] en 1924. || Le [[Parti du peuple mongol]] ([[marxisme-léninisme|marxiste-léniniste]]), ancien parti unique, remporte la majorité absolue des sièges, et conserve ainsi le pouvoir à l'issue d'élections libres. [[Dashiin Byambasüren]] est nommé premier ministre.
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| {{date-|2 juillet}} || {{pays|RS de Serbie}} || [[Référendum constitutionnel serbe de 1990|Référendum]] || Une proposition de nouvelle Constitution est soumise au peuple par référendum. Elle met fin au régime du [[parti unique]], et introduit le [[multipartisme]]. || La proposition est approuvée par 97,3 % des votants. Les premières élections ont lieu en décembre.
| 8 juillet || {{Tchad}} || [[Élections législatives tchadiennes de 1990|Législatives]] || Premières élections depuis 1969. Le Tchad à cette date est un État à [[parti unique]]. Néanmoins, en application de la nouvelle Constitution adoptée en 1989, les électeurs ont le choix entre plusieurs candidats, tous officiellement [[sans étiquette]]. || Plusieurs cadres de l'[[Union nationale pour l'indépendance et la révolution]] (le parti unique) sont battus. En décembre, le gouvernement du dictateur [[Hissène Habré]] est renversé par un coup d'État. [[Idriss Déby]] prend le pouvoir, et l'Assemblée nationale issue de ces élections est dissoute.
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| {{date-|8 juillet}} || {{Tchad}} || [[Élections législatives tchadiennes de 1990|Législatives]] || Premières élections depuis 1969. Le Tchad à cette date est un État à [[parti unique]]. Néanmoins, en application de la nouvelle Constitution adoptée en 1989, les électeurs ont le choix entre plusieurs candidats, tous officiellement [[sans étiquette]]. || Plusieurs cadres de l'[[Union nationale pour l'indépendance et la révolution]] (le parti unique) sont battus. En décembre, le gouvernement du dictateur [[Hissène Habré]] est renversé par un coup d'État. [[Idriss Déby]] prend le pouvoir, et l'Assemblée nationale issue de ces élections est dissoute.
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| {{date-|29 juillet}} || {{Hongrie}} || [[Référendum constitutionnel hongrois de 1990|Référendum]] || Dans le cadre de la mise en place d'institutions démocratiques, le référendum propose l'élection du président de la République au suffrage universel, plutôt que par le Parlement. || La proposition est approuvée par 85,9 % des votants. Mais en raison du très faible taux de participation (14 %), la proposition n'est pas adoptée.
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| {{date-|22 août}} || {{Sao Tomé-et-Principe}} || [[Référendum constitutionnel santoméen de 1990|Référendum constitutionnel]] || Les électeurs sont invités à approuver une nouvelle Constitution qui introduit une démocratie multipartite, et qui limite la présidence de la République à deux mandats. || La réforme est approuvée par 95,3 % des votants.
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| {{date-|30 septembre}} || {{République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan}} || [[Élections législatives azerbaïdjanaises de 1990|Législatives]] || {{1er|tour}} tour || -
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| 7{{date-|3 octobre}} || {{AutricheBrésil}} || [[Élections législatives autrichiennesbrésiliennes de 1990|Législatives]] || || [[Parlement sans majorité]]. Le [[Parti social-démocratedu d'Autrichemouvement démocratique brésilien|Parti social-démocratedu mouvement démocratique]] (SPÖlibéral, populiste) conserveperd unesa majorité relativeabsolue des sièges., [[Franzmais Vranitzky]] (SPÖ) demeure premier ministre àconserve la têtemajorité d'un gouvernement de coalition avec le [[Parti populaire autrichien|Parti populaire]] (ÖVP, conservateur)relative.
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| {{date-|7 octobre}} || {{Autriche}} || [[Élections législatives autrichiennes de 1990|Législatives]] || || [[Parlement sans majorité]]. Le [[Parti social-démocrate d'Autriche|Parti social-démocrate]] (SPÖ) conserve une majorité relative des sièges. [[Franz Vranitzky]] (SPÖ) demeure premier ministre à la tête d'un gouvernement de coalition avec le [[Parti populaire autrichien|Parti populaire]] (ÖVP, conservateur).
| 14 octobre || {{République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan}} || [[Élections législatives azerbaïdjanaises de 1990|Législatives]] || {{2nd}} tour. Élections organisées dans le cadre de la politique de ''[[glasnost]]'' de l'Union soviétique. Premières élections libres : les candidats d'opposition sont autorisés à participer. || Le [[Parti communiste d'Azerbaïdjan|Parti communiste]] conserve la majorité absolue des sièges ; le [[Front populaire d'Azerbaïdjan|Front populaire]] (opposition, libéral-conservateur) remporte quarante-cinq sièges sur 360. Le mois suivant, néanmoins, le [[Soviet suprême]] d'Azerbaïdjan, issu de ces élections, déclare que l'Azerbaïdjan n'est plus une « [[république socialiste soviétique]] ». L'indépendance du pays est formellement proclamée en août 1991.
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| {{date-|14 octobre}} || {{République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan}} || [[Élections législatives azerbaïdjanaises de 1990|Législatives]] || {{2d}} tour. Élections organisées dans le cadre de la politique de ''[[glasnost]]'' de l'Union soviétique. Premières élections libres : les candidats d'opposition sont autorisés à participer. || Le [[Parti communiste d'Azerbaïdjan|Parti communiste]] conserve la majorité absolue des sièges ; le [[Front populaire d'Azerbaïdjan|Front populaire]] (opposition, libéral-conservateur) remporte quarante-cinq sièges sur 360. Le mois suivant, néanmoins, le [[Soviet suprême]] d'Azerbaïdjan, issu de ces élections, déclare que l'Azerbaïdjan n'est plus une « [[république socialiste soviétique]] ». L'indépendance du pays est formellement proclamée en {{date-|août 1991}}.
| 21 octobre || {{Malaisie}} || [[Élections législatives malaisiennes de 1990|Législatives]] || || Le [[Barisan Nasional]] (droite) conserve une majorité absolue des sièges. [[Mahathir Mohammed]] demeure premier ministre.
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| 24{{date-|21 octobre}} || {{PakistanMalaisie}} || [[Élections législatives pakistanaisesmalaisiennes de 1990|Législatives]] || || Alternance.Le L'[[Alliance démocratiqueBarisan islamiqueNasional]] (droite) remporteconserve une majorité absolue des sièges, devançant le [[Parti du peuple pakistanais]] (centre-gauche) au pouvoir. [[NawazMahathir SharifMohamad]] est nommédemeure premier ministre.
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| 27{{date-|24 octobre}} || {{Nouvelle-ZélandePakistan}} || [[Élections législatives néo-zélandaisespakistanaises de 1990|Législatives]] || Face aux politiques économiques [[néo-libéralisme|néo-libérales]]| mises en place par le gouvernementAlternance. L'[[partiAlliance travaillistedémocratique (Nouvelle-Zélande)|travaillisteislamique]] (autrefois de gauchedroite), le [[Parti national (Nouvelle-Zélande)|Parti national]], historiquement de centre-droit, se pose en défenseur du tissu social et de la justice sociale. || Alternance. Le Parti national remporte laune majorité absolue des sièges., Ledevançant le [[Parti travaillistedu perdpeuple lapakistanais]] moitié(centre-gauche) deau ses sièges et connaît sa pire défaite depuis plus d'un demi-sièclepouvoir. [[JimNawaz BolgerSharif]] devientest nommé premier ministre.
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| {{date-|27 octobre}} || {{Nouvelle-Zélande}} || [[Élections législatives néo-zélandaises de 1990|Législatives]] et [[Référendum constitutionnel néo-zélandais de 1990|référendum]] || Face aux politiques économiques [[néo-libéralisme|néo-libérales]] mises en place par le gouvernement [[parti travailliste (Nouvelle-Zélande)|travailliste]] (autrefois de gauche), le [[Parti national (Nouvelle-Zélande)|Parti national]], historiquement de centre-droit, se pose en défenseur du tissu social et de la justice sociale. Le référendum qui a lieu le même jour propose d'allonger le mandat du Parlement à quatre ans, au lieu de trois. || Alternance. Le Parti national remporte la majorité absolue des sièges. Le Parti travailliste perd la moitié de ses sièges et connaît sa pire défaite depuis plus d'un demi-siècle. [[Jim Bolger]] devient premier ministre. La proposition soumise au référendum est rejetée par 69,3 % des votants.
| 21 et 28 octobre || {{Gabon}} || [[Élections législatives gabonaises de 1990|Législatives]] || Premières élections multipartites. Premier tour initial le 16 septembre. À la suite de manifestations accusant les autorités de fraude, ce premier tour est annulé, et organisé à nouveau le 21 octobre, avec un second tour le 28 octobre. || Le [[Parti démocrate gabonais|Parti démocrate]] (conservateur), ancien [[parti unique]], conserve de peu la majorité absolue des sièges au Parlement.
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| 28{{date-|27 octobre}} || {{CôteRSS d'Ivoiredu Turkménistan}} || [[Élection présidentielle ivoirienneturkmène de 1990|Présidentielle]] || Première élection présidentielle multipartite. ||Le [[Félixchef Houphouët-Boigny]]de dul'État [[Partijusque démocratiquelors deétait Côtele premier secrétaire du d'Ivoire|Parti démocratique]]communiste. (conservateur,L'élection ancienprend la forme d'un [[parti uniqueplébiscite]]), aule pouvoirpremier depuissecrétaire 1960,sortant estétant réélule avecseul 81,7candidat. % des suffrages, face à|| [[LaurentSaparmyrat GbagboNyýazow]] ([[FrontParti populairecommuniste ivoiriendu Turkménistan|Parti communiste]]) est élu avec 98,3 centre-gauche)% de suffrages favorables.
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| 21 et {{date-|28 octobre}} || {{Gabon}} || [[Élections législatives gabonaises de 1990|Législatives]] || Premières élections multipartites. Premier tour initial le {{date-|16 septembre}}. À la suite de manifestations accusant les autorités de fraude, ce premier tour est annulé, et organisé à nouveau le {{date-|21 octobre}}, avec un second tour le {{date-|28 octobre}}. || Le [[Parti démocrate gabonais|Parti démocrate]] (conservateur), ancien [[parti unique]], conserve de peu la majorité absolue des sièges au Parlement.
| 28 octobre || {{République socialiste soviétique de Géorgie}} || [[Élections législatives géorgiennes de 1990|Législatives]] || {{1er}} tour || -
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| {{date-|28 octobre}} || {{Côte d'Ivoire}} || [[Élection présidentielle ivoirienne de 1990|Présidentielle]] || Première élection présidentielle multipartite. || [[Félix Houphouët-Boigny]] du [[Parti démocratique de Côte d'Ivoire|Parti démocratique]] (conservateur, ancien [[parti unique]]), au pouvoir depuis 1960, est réélu avec 81,7 % des suffrages, face à [[Laurent Gbagbo]] ([[Front populaire ivoirien]], centre-gauche).
| 28 octobre || {{Tanzanie}} || [[Élections générales tanzaniennes de 1990|Législatives et présidentielle]] || La Tanzanie à cette date est un État à [[parti unique]]. Pour les élections législatives, les citoyens ont le choix dans chaque circonscription entre deux candidats du même parti. Pour l'élection présidentielle, ils doivent voter pour ou contre le candidat unique. Dernières élections de cette sorte avant l'introduction du [[multipartisme]] en 1992. || Le parti [[Chama cha Mapinduzi]] (« parti de la Révolution », [[socialisme africain]] et [[Ujamaa|familialisme]]) conserve mécaniquement la totalité des sièges au Parlement. Le président [[Ali Hassan Mwinyi]] est réélu avec 97,8 % de suffrages favorables.
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| {{date-|28 octobre}} || {{République socialiste soviétique de Géorgie}} || [[Élections législatives géorgiennes de 1990|Législatives]] || {{1er|tour}} || -
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| {{date-|28 octobre}} || {{Tanzanie}} || [[Élections générales tanzaniennes de 1990|Législatives et présidentielle]] || La Tanzanie à cette date est un État à [[parti unique]]. Pour les élections législatives, les citoyens ont le choix dans chaque circonscription entre deux candidats du même parti. Pour l'élection présidentielle, ils doivent voter pour ou contre le candidat unique. Dernières élections de cette sorte avant l'introduction du [[multipartisme]] en 1992. || Le parti [[Chama cha Mapinduzi]] (« parti de la Révolution », [[socialisme africain]] et [[Ujamaa|familialisme]]) conserve mécaniquement la totalité des sièges au Parlement. Le président [[Ali Hassan Mwinyi]] est réélu avec 97,8 % de suffrages favorables.
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| {{date-|6 novembre}} || {{États-Unis}} || [[Élections sénatoriales américaines de 1990|Législatives]] || Renouvellement d'un tiers du Sénat (chambre haute). || Le [[Parti démocrate (États-Unis)|Parti démocrate]] (centre-gauche) consolide sa majorité absolue au Sénat.
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| {{date-|7 novembre}} || {{Irlande}} || [[Élection présidentielle irlandaise de 1990|Présidentielle]] || || [[Mary Robinson]], [[sans étiquette]] mais soutenue par le [[Parti travailliste (Irlande)|Parti travailliste]] (centre-gauche) et le [[Parti des travailleurs d'Irlande|Parti des travailleurs]] ([[marxisme-léninisme|marxiste-léniniste]]) est élue présidente de la République avec 51,9 % des voix, face à [[Brian Lenihan, Snr|Brian Lenihan]] du [[Fianna Fáil]] (centre-droit).
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| {{date-|11 novembre}} || {{République socialiste soviétique de Géorgie}} || [[Élections législatives géorgiennes de 1990|Législatives]] || {{2d}} tour. Premières élections multipartites depuis 1919. || Le parti [[Table ronde-Géorgie libre]] (indépendantiste) remporte une majorité absolue des sièges au [[Soviet suprême]], devançant le [[Parti communiste de Géorgie|Parti communiste]]. L'assemblée élit [[Zviad Gamsakhourdia]] à la tête du pays, et déclare que la Géorgie n'est plus une « [[république socialiste soviétique]] ».
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| {{date-|11 novembre}} || {{Guatemala}} || [[Élections générales guatémaltèques de 1990|Législatives et présidentielle]] || Unique tour des élections législatives, et {{1er|tour}} de l'élection présidentielle. ({{2d}} tour en {{date-|janvier 1991}}.) || [[Parlement sans majorité]]. L'[[Union nationale du centre]] dépasse le parti [[Démocratie-chrétienne guatemaltèque]] et obtient la majorité relative au Congrès.
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| {{date-|12 novembre}} || {{Samoa}} || [[Référendum constitutionnel samoan de 1990|Référendum constitutionnel]] || Deux questions sont posées aux citoyens : Faut-il établir le suffrage universel, plutôt que de permettre uniquement aux ''[[matai]]'' (chefs de famille traditionnels) de voter lors des élections ? Et faut-il créer une chambre haute au parlement ? Le référendum s'effectue lui-même au suffrage universel. || La première proposition est approuvée à 52,6 % ; la seconde, rejetée par 60,7 % des votants.
| 7 novembre || {{Irlande}} || [[Élection présidentielle irlandaise de 1990|Présidentielle]] || || [[Mary Robinson]], [[sans étiquette]] mais soutenue par le [[Parti travailliste (Irlande)|Parti travailliste]] (centre-gauche) et le [[Parti des travailleurs d'Irlande|Parti des travailleurs]] ([[marxisme-léninisme|marxiste-léniniste]]) est élue présidente de la République avec 51,9 % des voix, face à [[Brian Lenihan, Snr|Brian Lenihan]] du [[Fianna Fáil]] (centre-droit).
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| 18 et {{date-|25 novembre}} || {{pays|RS de Bosnie-Herzégovine}} || [[Élections générales bosniennes de 1990|Législatives et présidentielle]] || Premières élections multipartites. La RS de Bosnie-Herzégovine à cette date est l'une des républiques fédérées de la [[République fédérative socialiste de Yougoslavie|Yougoslavie]]. La présidence de la république est exercée par un conseil de sept membres représentant les différentes communautés ethniques et religieuses. Les élections dans certaines parties du pays sont frauduleuses, avec beaucoup plus de suffrages exprimés que d'électeurs inscrits. || Alternance. Trois des sept présidents sont issus du [[Parti d'action démocratique (Bosnie-Herzégovine)|Parti d'action démocratique]] (conservateur, nationaliste [[Bosniaques|bosniaque]]) ; deux du [[Parti démocratique serbe]] (conservateur, nationaliste serbe) ; et deux de l'[[Union démocratique croate de Bosnie et Herzégovine|Union démocratique croate]] (conservateur, nationaliste croate). [[Alija Izetbegović]] (PDS) prend la présidence du présidium. Les législatives produisent un [[parlement sans majorité]], où le PAD a une majorité relative des sièges. La [[Ligue des communistes de Bosnie-Herzégovine|Ligue des communistes]], jusque-là parti unique, est reléguée à la quatrième place. Dans le contexte du démantèlement de la Yougoslavie, et des tensions ethniques, la [[guerre de Bosnie-Herzégovine|guerre de Bosnie]] éclate en 1992.
| 11 novembre || {{République socialiste soviétique de Géorgie}} || [[Élections législatives géorgiennes de 1990|Législatives]] || {{2nd}} tour. Premières élections multipartites depuis 1919. || Le parti [[Table ronde-Géorgie libre]] (indépendantiste) remporte une majorité absolue des sièges au [[Soviet suprême]], devançant le [[Parti communiste de Géorgie|Parti communiste]]. L'assemblée élit [[Zviad Gamsakhourdia]] à la tête du pays, et déclare que la Géorgie n'est plus une « [[république socialiste soviétique]] ».
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| 11{{date-|25 novembre}} || {{GuatemalaCôte d'Ivoire}} || [[Élections généraleslégislatives guatémaltèques deivoiriennes 1990|Législatives et présidentielle]] || Unique tour desPremières élections législatives,multipartites etdepuis {{1er}} tour de l'élection présidentielle1957. ({{2nd}} tour en janvier 1991.) || Le [[ParlementParti sansdémocratique majorité]].de LCôte d'[[Union nationale duIvoire|Parti centredémocratique]] dépasse(conservateur), le partiancien [[Démocratie-chrétienneparti guatemaltèqueunique]], et obtientconserve la majoritéquasi-totalité relative audes Congrèssièges.
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| 11 et {{date-|25 novembre}} || {{pays|RS de Macédoine}} || [[Élections générales macédoniennes de 1990|Législatives et présidentielle]] || Premières élections multipartites. La RS de Bosnie-Herzégovine à cette date est l'une des républiques fédérées de la [[République fédérative socialiste de Yougoslavie|Yougoslavie]]. || Alternance. [[Parlement sans majorité]]. Dans une assemblée très fragmentée, le [[Organisation révolutionnaire macédonienne intérieure - Parti démocratique pour l'Unité nationale macédonienne|VMRO-DPMNE]] (droite, nationalisme ethnique) devance la [[Ligue des communistes de Macédoine|Ligue des communistes]], jusque-là parti unique. [[Nikola Kljusev]] est nommé premier ministre.
| 25 novembre || {{Côte d'Ivoire}} || [[Élections législatives ivoiriennes 1990|Législatives]] || Premières élections multipartites depuis 1957. || Le [[Parti démocratique de Côte d'Ivoire|Parti démocratique]] (conservateur), ancien [[parti unique]], conserve la quasi-totalité des sièges.
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| {{date-|25 novembre}} || {{Pologne}} || [[Élection présidentielle polonaise de 1990|Présidentielle]] || {{1er|tour}} tour || -
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| {{date-|29 novembre}} || {{Egypte}} || [[Élections législatives égyptiennes de 1990|Législatives]] || {{1er|tour}} || -
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=== Décembre ===
[[File:Bundesarchiv_Bild_183-1990-1202-014,_Berlin,_Bundestagswahl,_Lothar_de_Maiziere.jpg|thumb|300px|right|[[Lothar de Maizière]], premier ministre d'Allemagne de l'Est d'avril à octobre, vote lors des législatives de l'Allemagne réunifiée en décembre.]]
{| class="wikitable"
! Date || Pays || Élections || Notes || Résultats
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| {{date-|2 décembre}} || {{Allemagne}} || [[Élections législatives allemandes de 1990|Législatives]] || Premières élections fédérales en Allemagne réunifiée (après l'intégration de l'Allemagne de l'Est le {{date-|3 octobre}}). || L'alliance du [[CDU/CSU]] (conservateurs) et du [[Parti libéral-démocrate (Allemagne)|Parti libéral-démocrate]] conserve sa majorité au [[Bundestag]]. [[Helmut Kohl]] demeure chancelier.
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| {{date-|2 décembre}} || {{Bénin}} || [[Référendum constitutionnel béninois de 1990|Référendum constitutionnel]] || La nouvelle Constitution propose notamment l'introduction du [[multipartisme]], et donc la fin du régime du [[parti unique]]. || La proposition est adoptée par 93,2 % des votants. Les premières élections multipartites ont lieu l'année suivante.
| 9 décembre || {{Pologne}} || [[Élection présidentielle polonaise de 1990|Présidentielle]] || {{2nd}} tour. Première élection présidentielle au suffrage universel. || [[Lech Wałęsa]] ([[Solidarność]], libéral) est élu avec 74,3 % des voix face à [[Stanisław Tymiński]] (sans étiquette, homme d'affaires).
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| {{date-|6 décembre}} || {{Egypte}} || [[Élections législatives égyptiennes de 1990|Législatives]] || {{2d}} tour || Le [[Parti national démocratique (Égypte)|Parti national démocratique]] (nationaliste, autoritaire) conserve une très large majorité des sièges. [[Atef Sedki]] demeure premier ministre.
| 12 décembre || {{pays|Monténégro}} || [[Élections générales monténégrines de 1990|Législatives et présidentielle]] || Premières élections multipartites. À cette date, la [[République socialiste du Monténégro]] est membre de la [[République fédérative socialiste de Yougoslavie]]. || La [[Ligue des communistes du Monténégro]] (ancien parti unique) conserve le majorité absolue des sièges au Parlement, devançant l'[[Union des forces pour la réforme]] (sociale-libérale). [[Momir Bulatović]] (communiste) est élu premier président de la République, avec 76,1 % des voix, devant [[Ljubiša Stanković]] (Union des forces pour la réforme).
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| 12{{date-|9 décembre}} || {{DanemarkColombie}} || [[Élections législatives tchadiennescolombiennes de décembre 1990|Législatives]] || Élection d'une assemblée constituante, à la suite du référendum du mois de mai. L'élection s'effectue au scrutin proportionnel national, permettant à tous les partis d'être représentés à l'assemblée. Le pays à cette date est en proie aux violences terroristes orchestrées par les cartels de la drogue, qui assassinent des dirigeants politiques. || [[Parlement sans majorité]]. [[PoulLe Schlüter]] ([[Parti populairelibéral conservateurcolombien|Parti libéral]] (centre-gauche), demeureau premierpouvoir, ministreobtient àune lamajorité têterelative d'un gouvernement dedes coalitionsièges.
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| {{date-|9 décembre}} || {{Pologne}} || [[Élection présidentielle polonaise de 1990|Présidentielle]] || {{2d}} tour. Première élection présidentielle au suffrage universel. || [[Lech Wałęsa]] ([[Solidarność]], libéral) est élu avec 74,3 % des voix face à [[Stanisław Tymiński]] (sans étiquette, homme d'affaires).
| 9 et 23 décembre || {{pays|Serbie}} || [[Élections générales serbes de 1990|Législatives et présidentielle]] || À cette date, la [[République socialiste de Serbie]] est membre de la [[République fédérative socialiste de Yougoslavie]]. Premières élections spécifiquement serbes depuis 1911. || Le [[Parti socialiste de Serbie]] (nationaliste) obtient la majorité absolue des sièges au Parlement. Son candidat [[Slobodan Milošević]] est élu président de la République avec 65,3 % des voix.
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| 16{{date-|12 décembre au 20 janvier}} || {{Haïtipays|RS du Monténégro}} || [[Élections générales haïtiennesmonténégrines de 1990-1991|Législatives et présidentielle]] || Premières élections démocratiquesmultipartites. depuisÀ l'indépendancecette date, la [[République socialiste du paysMonténégro]] enest 1804membre de la [[République fédérative socialiste de Yougoslavie]]. || La [[Ligue des communistes du Monténégro]] (ancien parti unique) conserve la majorité absolue des sièges au Parlement, devançant l''Voir[[Union des forces pour la réforme]] (sociale-libérale). [[listeMomir d'électionsBulatović]] en(communiste) 1991est élu premier président de la République, avec 76,1 % des voix, devant [[Ljubiša Stanković]] (Union des forces pour la réforme).''
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| {{date-|12 décembre}} || {{Danemark}} || [[Élections législatives tchadiennes de 1990|Législatives]] || || [[Parlement sans majorité]]. [[Poul Schlüter]] ([[Parti populaire conservateur]]) demeure premier ministre à la tête d'un gouvernement de coalition.
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| {{date-|16 décembre}} || {{Haïti}} || [[Élections générales haïtiennes de 1990-1991|Législatives et présidentielle]] || {{1er|tour}}. Premières élections démocratiques depuis l'indépendance du pays en 1804. || [[Jean-Bertrand Aristide]] ([[Front national pour le changement et la démocratie|FNCD]]) est élu président de la République dès le premier tour, avec 67,5 % des voix. Le second tour des élections législatives a lieu le {{date-|20 janvier}}.
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| {{date-|23 décembre}} || {{Guinée}} || [[Référendum constitutionnel guinéen de 1990|Référendum constitutionnel]] || Initiée par le [[Comité militaire de redressement national]], qui est issu du coup d'État de 1984, la nouvelle Constitution propose notamment l'introduction du [[multipartisme]], et donc la fin du régime du [[parti unique]]. || La proposition est adoptée par 98,7 % des votants. Les premières élections multipartites ont lieu en 1993.
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| 9 et {{date-|23 décembre}} || {{pays|RS de Serbie}} || [[Élections générales serbes de 1990|Législatives et présidentielle]] || À cette date, la [[République socialiste de Serbie]] est membre de la [[République fédérative socialiste de Yougoslavie]]. Premières élections spécifiquement serbes depuis 1911. || Le [[Parti socialiste de Serbie]] (nationaliste) obtient la majorité absolue des sièges au Parlement. Son candidat [[Slobodan Milošević]] est élu président de la République avec 65,3 % des voix.
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| {{date-|23 décembre}} || {{pays|RS de Slovénie}} || [[Référendum slovène de 1990|Référendum]] || Les citoyens sont appelés à voter pour ou contre l'indépendance du pays, et donc sa sécession vis-à-vis de la [[République fédérative socialiste de Yougoslavie]]. || La proposition est adoptée à 88,5 %. L'indépendance est déclarée le {{date-|26 juin 1991}}.
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== Notes et références ==
{{Références}}
<references />
 
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Calendrier électoral]]
 
===Liens externes===
 
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[[Catégorie:Élection en 1990|*]]
[[Catégorie:Liste end'élections rapportpar avec la politiqueannée|Elections, 1990]]