« Hôpitaux universitaires de Strasbourg » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m les hospices |
m →Introduction : références |
||
(21 versions intermédiaires par 17 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 9 :
| longitude =
| pays = {{France}}
| ville = [[Strasbourg
| adresse = 1 place de l'hôpital <br />67091 [[Strasbourg]]
| date fondation = 1119<ref name="histoire">[http://www.chru-strasbourg.fr/Hus/ Site des HUS, présentation du CHU, Histoire] consulté sur le site www.chru-strasbourg.fr, le 17 avril 2011</ref><small>date de fondation de l'[[Hôpital civil (Strasbourg)|Hôpital civil]]</small>
Ligne 19 :
| standards =
| urgences = Oui
| lits = 2209
| direction =
| personnel =
| spécialités =
| géoloc = France/Alsace/Strasbourg
| position =
}}
Les '''Hôpitaux universitaires de Strasbourg''' ('''HUS''') représentent un ensemble de six sites [[Hôpital|hospitaliers]] répartis dans l'agglomération [[strasbourg]]eoise, avec {{formatnum:
Les HUS ont le statut de [[centre hospitalier régional]] et [[Centre hospitalier universitaire en France|universitaire]] (CHRU) de
Le public accueilli dans les établissements des HUS provient à
== Histoire ==
=== Le premier hôpital ===
La création d'un premier hôpital à Strasbourg daterait du {{s|XII|e}}. Selon une légende, il aurait été fondé dans le « Strateburgum » (ancienne dénomination de Strasbourg) dès [[657]] par le [[Liste des comtes et ducs d'Alsace|Duc d'Alsace]] [[Etichon-Adalric d'Alsace]], père de [[Odile de Hohenbourg|Sainte Odile]]<ref> "Essai historique et moral sur la pauvreté des nations" par François Emmanuel Fodéré. 1825 </ref>.
Un document conservé aux archives municipales de la [[Strasbourg|ville de Strasbourg]] datant de [[1143]], la charte de l'évêque Burcard, situe sa fondation en [[1119]]. Cet hôpital était sis à côté de la [[Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg|cathédrale de Strasbourg]], dans l'actuelle rue du Vieil Hôpital. Cet hôpital restait cependant une institution religieuse chargée des soins, plutôt spirituels que corporels, des malades et des mendiants.
=== Le deuxième hôpital ===
L'air devenant nauséabond à la suite
À la suite de cette destruction, les malades sont soignés dans les locaux du « Stalhof » et du « Herrenstall » dans le quartier du [[Finkwiller]] et cela jusqu'à ce que l'hôpital soit installé dans ses propres locaux en [[1398]]. Locaux se trouvant sur le terrain qu'occupe encore aujourd'hui l'[[Hôpital civil (Strasbourg)|hôpital civil]].
Ligne 48 :
Le {{date|4 novembre 1716}}, une laveuse déclenche un incendie qui s'étend et tout l'édifice principal part en cendres. Seul l'économat, la chancellerie, la boulangerie, les écuries et enfin la cave pourront être sauvés. Les travaux de reconstruction débutent en [[1718]].
Le {{date|8 mai 1738}}, un décret du [[Conseil des XIII|Conseil des Treize]] institue des leçons pratiques à l'hôpital pour les étudiants de la faculté de médecine. Le professeur de pathologie [[Jean-Jacques Sachs]] obtient alors du [[Magistrat de la ville de Strasbourg|Magistrat]] des lits pour instruire ses étudiants à l'[[Hôpital civil (Strasbourg)|hôpital civil]]. La [[Signe clinique|clinique]] trouve son entrée dans les modalités d'enseignement pratique.
En [[1840]]-[[1841]], l'hôpital civil s'étend en direction du nord avec la construction de nouveaux bâtiments vers l'actuel quai Saint Nicolas.
Ligne 54 :
=== Strasbourg, capitale du Reichsland d'Alsace-Lorraine ===
À la suite de la [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre de 1870]], [[Strasbourg]] devient [[Empire allemand|allemande]]. Afin d'affirmer le rayonnement intellectuel et scientifique allemand, les autorités recrutent et mettent en chantier un vaste ensemble de nouvelles constructions qui deviendront des « instituts » de la [[faculté de médecine de Strasbourg]] (anatomie, anatomie-pathologique et [[histologie]] ; [[physiologie]] ; [[pharmacologie]] ; [[biophysique]] ; [[biochimie|chimie biologique]], [[hygiène]] et [[Microbiologie|bactériologie]]) et des « cliniques » de l'hôpital de Strasbourg.
Une nouvelle convention, datée du {{date|30 octobre 1872}}, entre l’université et l’hôpital fixe les conditions matérielles et de maintenance des cliniques. Ainsi l’hôpital paye pour la maintenance (chauffage, éclairage, gaz, eau…) et l’université paye annuellement la partie qui lui revient.
Entre [[1881]] et [[1914]], plus d'une dizaine de cliniques et services sont aussi mis en place :
* 1881, mise en service de la clinique chirurgicale A ;
* [[1885]], mise en service de la clinique [[Psychiatrie|psychiatrique]] ;
* [[1887]], mise en service de la clinique [[Gynécologie|gynécologique]] et [[Obstétrique|obstétricale]] ;
* [[1891]], mise en service de la clinique ophtalmologique ;
* [[1901]], mise en service de la clinique médicale A ;
Ligne 65 :
* [[1910]], mise en service de la clinique infantile ;
* [[1911]], mise en service de la maternité ;
* [[1912]], mise en service de la clinique [[Neurologie|neurologique]] et du service central de [[Radiologie médicale|radiologie]] et de [[Kinésithérapie|physiothérapie]] ;
* 1914, mise en service de la clinique médicale B et de la clinique chirurgicale B.
Ligne 72 :
La nouvelle université de Strasbourg est inaugurée le {{date-|23 novembre 1919}}, la faculté de médecine se substitue à l'ancienne faculté allemande, prenant aussi le contrôle des instituts et cliniques. L’université de Strasbourg suit ainsi le point de vue du président de la République française [[Raymond Poincaré]] selon lequel les universités doivent s’adapter aux singularités locales, point de vue soutenu aussi par le directeur de l’enseignement supérieur [[Alfred Coville]]. Cependant la séparation entre locaux de la faculté et de l’hôpital n’est pas évidente du fait d’un grand enchevêtrement entre les deux, autant au point de vue physique, que financier<ref>Tricia Close Koenig, [http://scd-theses.u-strasbg.fr/2323/ ''Entre science et service : production et commercialisation de la connaissance dans un laboratoire de la Faculté de Médecine de Strasbourg (mi-{{s-|XIX|e}} - 1939)''], thèse de doctorat, histoire et épistémologie des sciences et des techniques, université de Strasbourg, 2011.</ref>.
En 1919, le laboratoire régional de bactériologie, contrôlé par le [[Ministère des Affaires sociales et de la Santé (France)|ministère de l’hygiène]], est installé dans les locaux de l’institut d’hygiène et de bactériologie. Cette même année les hospices civils achètent le [[sanatorium]] Saint François construit en 1910 dans le quartier de la [[La Robertsau|Robertsau]]<ref name="HCS tI">''Les Hospices Civils de Strasbourg'', Tome I, 1932</ref>.
En [[1920]], le [[Commissaire général de la République
La difficulté d’appliquer des conventions de [[1922]]-[[1924]] entraine une forte tension entre faculté et hôpital et des fréquents contrôles de la part du [[Ministère de l'Économie et des Finances (France)|ministère des finances]] (11 rapports et mémoires entre 1920 et 1939). Le sommet de cette tension conduit à un renoncement aux conventions par l’hôpital en [[1926]], ce qui conduit à un non-paiement des frais de maintenance pendant les 8 années suivantes.
L'année [[1923]]
Le développement de l'hôpital continue aussi avec la mise en service en [[1928]] de l'institut d'histologie et en [[1930]] de la nouvelle clinique ORL, de l'institut d'hygiène et de bactériologie, ainsi que de la nouvelle clinique dermatologique.
Ligne 85 :
En 1936, le centre Paul Strauss intègre un nouvel établissement. Ce [[Centre régional de lutte contre le cancer|centre de lutte contre le cancer]], avec son service administratif, ses laboratoires, un bloc opératoire ainsi que les salles de [[curiethérapie]] et de [[Radiothérapie|roentgenthérapie]], est inauguré par le président de la république [[Albert Lebrun]] en 1936.
Après la déclaration de guerre de [[1939]], la ville de Strasbourg est déclarée zone militaire par l'État-major français et évacuée d'office. La faculté de médecine de Strasbourg, avec ses instituts, ses cliniques, et tout leur matériel (bibliothèques, instruments, chaises, tables, lits des malades…) rejoint donc l'école de médecine de [[Clermont-Ferrand]].Les hospices civils sont évacués principalement dans la [[Cité-sanitaire de Clairvivre|cité-sanitaire de Clairevivre]] dans la région de [[Salagnac]]<ref name=":02">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Christophe, ...|nom1=Woehrlé|titre=La cité silencieuse|sous-titre=Strasbourg-Clairvivre, 1939-1945|lieu=Beaumontois-en-Périgord/22-Saint-Brieuc|éditeur=Éditions Secrets de pays|date=DL 2019|pages totales=254|isbn=978-2-9560781-4-2|isbn2=2-9560781-4-3|oclc=1122825588|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1122825588|consulté le=2021-05-21}}</ref>. Ils y restent de {{Date France|2=septembre|3=1939}} à {{Date France|2=septembre|3=1940}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Éric|auteur institutionnel=Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA)|illustrateur=Christophe Clavel|titre=La résistance des Alsaciens|lieu=Paris|éditeur=Fondation de la Résistance, Département AERI|date=copyright 2016|isbn=978-2-915742-32-9|isbn2=2-915742-32-4|oclc=1152172696|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1152172696|consulté le=2021-05-25}}</ref>. Ils n'existent plus à Strasbourg et les seuls médecins qui sont dans la ville s'occupent des quelques "Équipes Civiles" ayant pour mission de patrouiller autour des blocs d'immeubles pour empêcher le pillage.
Après l'[[Armistice du 22 juin 1940|Armistice de juin 1940]], les [[Nazisme|nazis]] [[Annexions de l'Alsace-Lorraine|annexèrent l'Alsace-Lorraine]]. Le retour des Hospices civils de Strasbourg en Alsace est réalisé du [[1er septembre|1<sup>er</sup> septembre]] au [[21 octobre|21]] [[1940 en France#Octobre|octobre 1940]] en utilisant 7 trains spéciaux rapatriant 1 735 personnes et tout le matériel dans 166 fourgons. Certains médecins et personnels technique décident de rester à [[Cité-sanitaire de Clairvivre|Clairvivre]] où ils constituent l'équipe de l'[[Cité-sanitaire de Clairvivre|Hôpital des réfugiés de la Dordogne]] créé, pour continuer à assurer le suivit sanitaire des Alsaciens refusant de revenir dans leur région. Cet hôpital apportera une aide médicale à la [[Résistance intérieure française|Résistance]] locale ce qui lui vaudra le surnom « d'Hôpital de la Résistance ». A la [[Bataille d'Alsace|libération de l'Alsace]], les personnels réintégreront les Hospices à Strasbourg<ref name=":0" />.
▲=== La Seconde Guerre mondiale ===
Après l'[[Armistice du 22 juin 1940|Armistice de juin 1940]], les [[nazis]] [[Annexions de l'Alsace-Lorraine|annexèrent l'Alsace-Lorraine]], ils vont alors rénover, remeubler, construire et installer des appareillages sophistiqués pour les instituts et les cliniques (médicale, chirurgicale, gynécologique, [[neuropsychiatrique]], pédiatrique, ophtalmologique, [[Oto-rhino-laryngologie|ORL]], dermatologique, dentaire, orthopédique). En parallèle à tous ces investissements, les Allemands récupèrent aussi, dès [[1941]], tous les livres et tout le matériel scientifique des différents instituts de l'université qui ont été évacués à Clermont-Ferrand, mais aussi à [[Paris]], [[Bordeaux]], [[Lyon]], et en [[Dordogne (département)|Dordogne]].▼
A Strasbourg, les autorités allemandes nomment Joseph Oster directeur des Hospices civils. Il reprend son poste après son arrestation et sa détention pour espionnage au début de la guerre dans le cadre des [[Nanziger]]<ref name=":02" />.
▲
Le {{date|23 novembre 1944}} au matin, les troupes alliées menées par les troupes de la [[2e division blindée (France)|{{2e|division}} blindée]] du [[Philippe Leclerc de Hauteclocque|Général Leclerc]], prennent le contrôle de l'hôpital civil.
Ligne 97 ⟶ 101 :
Pour soulager l'hôpital civil, d'autres bâtiments, plus ou moins spécialisés, sont construits dans les [[années 1970]] à l'extérieur du centre-ville de Strasbourg. Ainsi, le centre médico-chirurgical et obstétrical (CMCO) de [[Schiltigheim]] ouvre ses portes le {{date-|2 novembre 1972}}<ref> [http://www.ville-schiltigheim.fr/ambitieuse/le-cmco-premier-employeur-de-schiltigheim Site de la mairie de Schiltigheim]</ref>{{,}}<ref> [http://gertrude.region-alsace.eu/gertrude-diffusion/dossier/hopital-dit-centre-medico-chirurgical-et-obstetrical-cmco/2249291d-af7f-4106-a324-d43711d6b91b Site patrimoine Région Alsace]</ref> et l'[[hôpital de Hautepierre]] en [[1979]]. Par la suite s'ajoute encore un centre de [[traumatologie]] général à [[Illkirch-Graffenstaden]].
Après un rapport très critique de la cour des comptes, le président de l’[[Université Strasbourg-I|université Louis Pasteur]] et le directeur des hôpitaux de Strasbourg considérant que l’activité des «
=== Le {{s-|XXI}} ===
Ligne 106 ⟶ 110 :
Depuis {{date-|avril 2012}}, les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg exploitent un « Centre Archives » qui va regrouper l’ensemble des dossiers médicaux actuellement dispersés dans les services de soins, des bâtiments de stockage et chez un prestataire. Ce bâtiment, situé à [[Koenigshoffen]], est proche d’autres pôles d’activités tels que le Pôle logistique et la blanchisserie<ref>http://www.chru-strasbourg.fr/sites/default/files/documents/rapportActivite.pdf</ref>.
L'ancien hôpital Stéphanie du quartier du [[Neuhof (Strasbourg)|Neuhof]], désaffecté en [[1995]], a été entièrement réhabilité en [[2013]] et inauguré en [[2014]] pour accueillir un [[Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes|EHPAD]] qui remplace l'ancienne maison de retraite des HUS « La Faisanderie » qui se trouvait juste à côté<ref name="AS 182/1471">[http://www.archi-strasbourg.org/?archiAffichage=adresseDetail&archiIdAdresse=182&archiIdEvenementGroupeAdresse=1471 Ancien hôpital Stéphanie sur le site Archi-Strasbourg.]</ref>. L'EHPAD est géré par l'association ABRAPA, mais le bâtiment appartient toujours aux HUS<ref name="DNA 2014/07/04">[http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2014/07/04/la-renaissance-de-stephanie La renaissance de Stéphanie, article des DNA du 4 juillet 2014.]</ref>.
Les travaux de construction sur le site de l'hôpital de Hautepierre du bâtiment de l'institut régional du cancer (IRC, en coopération avec le centre de lutte contre le cancer Paul Strauss) et d'un pôle médico-technique locomoteur débutent en [[2014]] tandis qu'un parking en silo est achevé en [[2015]]. L'IRC est un [[groupement de coopération sanitaire]] ayant pour finalité de regrouper les activités cancérologiques des HUS et le Centre Paul Strauss au sein d'un même établissement courant 2019<ref>{{Lien web|langue=|titre=Présentation sur le site du Centre Paul Strauss|url=http://www.centre-paul-strauss.fr/actualites/institut-regional-du-cancer-le-centre-paul-strauss-et-les-hopitaux-universitaires-de|site=|date=|consulté le=}}.</ref>.
Les HUS deviennent en 2016 l'établissement support du [[groupement hospitalier de territoire]] n°10 de la région Grand Est, le [[Groupement hospitalier de territoire Basse-Alsace Sud-Moselle|GHT Basse-Alsace Sud-Moselle]], qui regroupe les HUS, 10 autres établissements du Bas-Rhin dont les 2 [[Centre hospitalier spécialisé|centres hospitaliers spécialisés]] et 2 établissements mosellans. La mise en place du GHT a pour finalité la mise en commun de fonctions et le développement de filières de soins, dans le cadre d'un projet médical partagé<ref>{{Lien web|langue=|titre=Présentation du projet médical partagé du GHT Basse Alsace Sud Moselle|url=https://www.grand-est.ars.sante.fr/system/files/2018-07/PMP%20GHT%20BASM.pdf|site=|date=|consulté le=}}.</ref>.
== Les différents sites ==
Ligne 116 ⟶ 120 :
[[Fichier:Hautepierre-hopital.jpg|vignette|Vue de l'[[Hôpital de Hautepierre]].]]
* [[Hôpital civil (Strasbourg)|Hôpital civil]] : le site historique des HUS. Cet [[hôpital pavillonnaire]] est composé de 45 bâtiments répartis sur {{unité|23|hectares}} au centre de la ville de Strasbourg. Il dispose de 889 lits, 114 places et 27 postes d'[[hémodialyse]]. Il regroupe 32 services de soins et comporte par ailleurs une [[Cave historique des hospices de Strasbourg|cave historique]] datant de plus de 600 ans.
** C'est sur le site de l'hôpital civil qu'a été construit, entre {{date||décembre|2000}} et {{date||juin|2007}}, le [[Nouvel Hôpital civil|nouvel hôpital civil]] (NHC) un bâtiment de type [[Hôpital-bloc|monobloc]] réalisé par le cabinet d'architecture [[Claude Vasconi]]. Inauguré en [[mars (mois)|mars]] [[2008]], il a une capacité d’accueil de 715 lits et places. Le NHC représente une surface totale de {{formatnum:90000}} m{{exp|2}} répartis sur 8 niveaux, et emploie {{formatnum:2700}} agents des Hôpitaux Universitaires, dont 500 [[Médecin|médecins]]<ref name="sites">[http://www.chru-strasbourg.fr/Hus/ Site des HUS, présentation du CHU : les sites] consulté sur le site http://www.chru-strasbourg.fr, le 17 avril 2011</ref>{{,}}<ref>[http://www.chru-strasbourg.fr/Hus/HTML/nhc/projet.html Le NHC : présentation du projet] consulté sur le site http://www.chru-strasbourg.fr, le 18 avril 2011</ref>.
* [[Hôpital de Hautepierre]] : [[Hôpital-bloc|hôpital monobloc]] ouvert en [[1979]] dans le [[Hautepierre|quartier du même nom]]. Il dispose de {{formatnum:1021}} lits, 39 places et 5 postes d'[[hémodialyse]]. Il regroupe 27 services de soins<ref name="sites"/>.
* Hôpital de la [[La Robertsau|Robertsau]] : ancien [[sanatorium]] Saint François construit en [[1910]] et vendu aux hospices Civils en [[1919]]<ref name="HCS tI" />. C'est aujourd'hui le pôle gériatrique des HUS. Hôpital pavillonnaire, il est composé de 8 bâtiments répartis sur {{unité|10|hectares}} au cœur du quartier de la [[La Robertsau|Robertsau]]. Il comprend 395 lits et 10 places. Sur le site de cet hôpital se trouvent regroupées certaines écoles paramédicales des HUS :
** l'[[institut de formation en soins infirmiers]] (IFSI),
** l'école d'aide-soignants,
Ligne 128 ⟶ 132 :
* Hôpital de l'[[Elsau (Strasbourg)|Elsau]] : centre psycho-thérapeutique pour enfants et adolescents situé dans le [[Elsau (Strasbourg)|quartier du même nom]]. Il dispose de 12 lits et 30 places<ref name="sites"/>.
* Hôpital Stéphanie : situé dans le quartier du [[Neuhof (Strasbourg)|Neuhof]], il a été construit en [[1913]] sous l'impulsion de la comtesse Stéphanie von Wedel (1852-1937). Il était alors destiné aux enfants atteints de malformations<ref>''À la découverte des quartiers de Strasbourg: le Neuhof'', Ville de Strasbourg, 2010-2012.</ref> et appelé ''Krüppelheim'' (foyer des handicapés) ou ''Stephanienheim'' (foyer Stéphanie). Il devient un hôpital orthopédique en [[1936]]<ref>''Répertoire des rues Strasbourg et banlieue, DNA, 1992.</ref>. Désaffecté en [[1995]] et laissé à l'abandon, il a été entièrement réhabilité en [[2013]] et inauguré en [[2014]] pour accueillir un [[Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes|EHPAD]]. Celui-ci remplace l'ancienne maison de retraite des HUS
* Centre médico-chirurgical et obstétrical (CMCO) : hôpital composé de services de gynécologie-obstétrique, de pédiatrique, de biologie et anesthésie, de réanimation chirurgicale, [[Service d'aide médicale urgente|SAMU]]-[[Service mobile d'urgence et de réanimation|SMUR]]. Il est situé à [[Schiltigheim]] dans la banlieue nord de Strasbourg<ref name="sites"/>.
* Centre de chirurgie orthopédique et de la main (CCOM) : ancien centre de traumatologie, situé à [[Illkirch-Graffenstaden]], dans la banlieue sud de Strasbourg. Il accueille les soins de chirurgie du membre supérieur et de la main, de chirurgie du membre inférieur et de chirurgie de la pathologie infectieuse de l'appareil locomoteur. Il comporte aussi une unité de [[chirurgie ambulatoire]]. Il est composé de 80 lits et 9 places<ref name="sites"/>. Les activités de ce site sont transférées en février 2019 dans le nouveau bâtiment Hautepierre 2, qui intègre également des services de traumatologie et de chirurgie maxillo-faciale<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg |titre=Communiqué de presse Hautepierre 2 |url=http://www.chru-strasbourg.fr/sites/default/files/documents/COMMUNIQUE_PRESSE_VisitePresseH2_v2.pdf |site=chru-strasbourg.fr |date=16 novembre 2018 |consulté le=19 janvier 2021|brisé le = 2023-11-02}}.</ref>
* En plus des sept sites de soins, les Hôpitaux universitaires de Strasbourg disposent d’une blanchisserie, d’un centre des archives médicales et d’un pôle logistique composé d’une unité centrale de production alimentaire, de magasins centraux, de la pharmacie logistique et d’une flotte de véhicules de transport<ref>http://www.chru-strasbourg.fr/sites/default/files/documents/plaquettepl.pdf</ref>.
== Formations médicales ==
Les Hôpitaux universitaires sont associés avec l'[[université de Strasbourg]] (UDS) dans les formations des [[Médecin|médecins]], [[Chirurgien-dentiste|chirurgiens-dentistes]] et [[pharmacien]]s. L'UDS possède une [[faculté de médecine de Strasbourg|faculté de médecine]], une [[Faculté de chirurgie dentaire de Strasbourg|faculté de chirurgie dentaire]] (toutes deux situées sur le [[campus Médecine]] au sein de l'[[Hôpital civil (Strasbourg)|Hôpital civil]]) et une [[Faculté de pharmacie de Strasbourg|faculté de pharmacie]] (située sur le [[campus d'Illkirch]]) où les deux entités collaborent.
Les HUS gèrent en plus différentes formations, celles-ci accueillant {{formatnum:1199}} étudiants<ref>Chiffres 2009</ref>. Sur le site de l'hôpital de la [[La Robertsau|Robertsau]] sont regroupés un [[institut de formation en soins infirmiers]] (IFSI), une école d'[[aide-soignant]]s, un institut régional de puériculture comprenant une école d'[[auxiliaire de puériculture]] et un institut de formation des [[Cadre de santé en France|cadres de santé]]. On trouve en outre, sur différents sites, un institut de formation d'[[ambulancier]]s (IFA), une école d'[[Infirmier anesthésiste|infirmiers anesthésistes]], une école de [[sage-femme]], un institut de formation en [[Kinésithérapie|masso-kinésithérapie]] et un centre d'enseignement des soins d'urgence (CESU)<ref>[http://www.chru-strasbourg.fr/Hus/ Site des HUS, les écoles] consulté sur le site www.chru-strasbourg.fr, le 17 avril 2011</ref>.
== Recherche ==
Ligne 145 ⟶ 149 :
==Dragon 67==
Les HUS
== Personnalités ==
* [[Fichier:Nobel prize medal.svg|15px]] [[Alphonse Laveran|Charles Louis Alphonse Laveran]] (1845- 1922), pionnier de la [[médecine tropicale]], [[Prix Nobel de physiologie ou médecine]] en 1907, étudiant et enseignant à la [[faculté de médecine de Strasbourg|faculté de médecine]]
* [[Fichier:Nobel prize medal.svg|15px]] [[Albrecht Kossel]] (1853-1927), médecin allemand, [[prix Nobel de physiologie ou médecine]] en 1910, étudiant à la [[faculté de médecine de Strasbourg|faculté de médecine]]
* [[Fichier:Nobel prize medal.svg|15px]] [[Paul Ehrlich]] (1854-1915), médecin allemand, [[prix Nobel de physiologie ou médecine]] en 1908, étudiant à la [[faculté de médecine de Strasbourg|faculté de médecine]]
Ligne 155 ⟶ 159 :
* [[René Leriche]] (1879-1955), un chirurgien et physiologiste français, spécialiste de la chirurgie du [[système nerveux sympathique]] et de la douleur, un pavillon de l'[[Hôpital Civil (Strasbourg)|Hôpital Civil]] a été nommé en son honneur
* [[Fichier:Nobel prize medal.svg|15px]] [[Otto Fritz Meyerhof]] (1884-1951), médecin germano-américain [[prix Nobel de physiologie ou médecine]] en 1922, étudiant à la [[faculté de médecine de Strasbourg|faculté de médecine]]
* [[Jacques Marescaux]] (né en [[1948]]), chef du département de [[chirurgie digestive]] et endocrinienne et fondateur de l’[[Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif|IRCAD]] et de l’''{{Lang|en|European Institute of TeleSurgery}}''<ref>[http://www.lalsace.fr/actualite/2011/04/11/jacques-marescaux L'Alsace : l’Alsacien de la semaine : Jacques Marescaux] pubié le 4 avril 2011 et consulté sur le site http://www.lalsace.fr, le 18 avril 2011</ref>
* [[Israël Nisand]] (né en [[1950]]), [[Gynécologie obstétrique|gynécologue-obstétricien]], responsable du pôle universitaire de gynécologie-obstétrique de Strasbourg<ref>[http://www.jlgo.ulg.ac.be/showintervenants.php?fiche=30 CV d'Israël Nisand] consulté sur le site http:// www.jlgo.ulg.ac.be, le 18 avril 2011</ref>
*[[Gabrielle Pauli]], [[Pneumologie|pneumologue]] spécialiste de l'[[asthme]] allergique et chef de service du département de pneumologie.
*[[Jean-Richard Freymann]] (né en [[1949]]) psychiatre et psychanalyste
Ligne 165 ⟶ 169 :
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===▼
* [[Centre hospitalier universitaire]]▼
* [[Hôpital civil (Strasbourg)|Hôpital civil]]▼
* [[Hôpital de Hautepierre]]▼
* [[Nouvel Hôpital Civil]] (NHC)▼
* [[Faculté de médecine de Strasbourg]]▼
* [[Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif]] (IRCAD)▼
=== Bibliographie ===
*''Les Hospices Civils de Strasbourg'' Volume 1 de ''Les grands hospices français '' Édition d'Architecture d'Industrie et d'Économie rurale, 1932
*''Journal des Hospices civils de Strasbourg'', publié trois fois par an entre 1977 et 1991
*«
*Patricia Dagrenat Kielwasser, ''Historique de la clinique oto-rhino-laryngologique de l'Hôpital civil de Strasbourg'', Université de Strasbourg 1, 1986, 124 p. (Thèse de Médecine)
*Denis Durand de Bousingen, « Le développement des hospices civils de 1871 à 1914 », in ''Strasbourg 1900 : naissance d'une capitale'' (actes du colloque, Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg, 1-{{date-|4 décembre 1999}}), Somogy, Paris ; Musées de Strasbourg, Strasbourg, 2000, {{p.|200-205}} {{ISBN|2-85056-387-0}}
Ligne 184 ⟶ 180 :
*Jean-Marie Le Minor, ''Les hôpitaux de Strasbourg'', A. Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2005, 127 p. {{ISBN|2-84910-331-4}} (ouvrage illustré)
*Patricia Ritli, ''La commission administrative des Hospices Civils de Strasbourg de 1815-1870'', Université Louis Pasteur, Strasbourg, 2008, 112 p. (Thèse de Médecine générale)
* {{
▲=== Articles connexes ===
▲* [[Centre hospitalier universitaire]]
▲* [[Hôpital civil (Strasbourg)|Hôpital civil]]
▲* [[Hôpital de Hautepierre]]
▲* [[Nouvel Hôpital civil|Nouvel Hôpital Civil]] (NHC)
▲* [[Faculté de médecine de Strasbourg]]
▲* [[Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif]] (IRCAD)
=== Liens externes ===
* [http://www.chru-strasbourg.fr/Hus/index.jsp?id=cooperationEuropeenne Les projets européens au CHU de Strasbourg]
Ligne 193 ⟶ 197 :
{{Portail|Strasbourg|médecine|Alsace|soins infirmiers et profession infirmière|universités françaises}}
[[Catégorie:Hôpital à Strasbourg]]
[[Catégorie:Université de Strasbourg]]
|