« Narseh » : différence entre les versions

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Narseh est cité dans la grande inscription de son père {{souverain2|Chapour Ier}} comme « notre fils le noble adorateur de [[Ahura Mazda|Mazda]], Narseh, roi de [[Sind]], de [[Sakas|Sacastène]] et de [[Touran|Tourène]], jusqu'au bord de la mer ». Il apparaît ensuite après son frère Hormizd-Ardachir comme roi vassal d'[[royaume d'Arménie|Arménie]] de [[273]] à [[279]]/[[280]] puis d'[[Arménie]] orientale de [[279]]/[[280]] à [[293]]<ref>{{Ref-Toumanoff-Dynastie|passage=501}}.</ref>.
 
Il accède au trône de Grand-Roi en s'opposant à son petit-neveu {{souverain2|Vahram III}} en [[293]] et devient bientôt le seul empereur. Narseh justifie son usurpation et sa légitimité dans la grande [[inscription de PaïkuliPaikuli]] dans laquelle il se proclame « fils du divin Sapor, adorateur de Mazda... et petit-fils d'Ardachir ». Il précise qu'il était « roi d'Arménie » lorsqu'il a combattu « Vahram le [[Sakanshah]] (qui) a mis le diadème sur sa tête »<ref>[[Jean Gagé]], ''La montée des Sassanides'', Éditions Albin Michel, Paris, 1964, {{p.}}384-386.</ref>.
 
=== Règne ===
 
Narseh attaque l'[[Empire romain]] et chasse {{souverain2|Tiridate IV d'Arménie}} du trône d'Arménie en [[294]], mais après, dans un premier temps, avoir battu le [[César (titre)|César]] [[Galère (empereur romain)|Galère]] près de Callinicum ([[Ar-Raqqa|Callinicum]]) sur l'[[Euphrate]] en [[296]], il est complètement défait en [[Mésopotamie]] en [[297]] par ce même [[Galère (empereur romain)|Galère]] qui capture ses épouses, ses enfants et ses trésors<ref>{{Ref-Grousset-Levant|passage=65}}.</ref>.
 
Narseh lui envoie en ambassade pour solliciter la paix un certain « Apharbann » qui est très mal reçu par le [[César (titre)|César]] romain qui lui reproche le traitement indigne infligé à [[Valérien]] prisonnier. [[Galère (empereur romain)|Galère]] et [[Dioclétien]] se concertent ensuite à [[Nusaybin|Nisibis]] et se mettent d'accord pour envoyer à leur tour comme ambassadeur Sicorius Probus, « maître du bureau des archives ». Narseh l'accueille avec bienveillance mais tente de tergiverser devant les exigences romaines. Il est finalement forcé à conclure un [[Paix de NisibisNisibe|traité de paix à Nisibis]], par lequel cinq provinces de la rive gauche du cours supérieur du [[Tigre (fleuve)|Tigre]] (les [[provinces transtigritanes]]) sont cédées aux Romains ; le [[Tigre (fleuve)|Tigre]] marque désormais la limite des deux empires. La forteresse de Zirtha aux confins de la [[Médie]] est la limite du [[royaume d'Arménie]] qui, comme le [[royaume d'Ibérie]], reconnaît la suzeraineté de [[Empire romain|Rome]]. [[Nusaybin|Nisibis]], ville située sur le Tigre, sert enfin de lieu d'échanges commerciaux<ref>[[Pierre le Patrice]], Fragments 13 & 14 dans [[Jean Gagé]], ''op. cit.'', {{p.}}299-301.</ref>.
 
Cette paix, conclue en [[298]]/[[299]], dure près de 40 ans, jusqu'en [[337]]. Après un règne de 7 ans et 5 mois<ref>[[Agathias]], {{nobr rom|Livre IV}}, chapitre 25, {{§|1}}.</ref>, Narseh laisse en [[302]] le trône à son fils {{souverain2|Hormizd II}}. Il semble qu'il soit mort peu après.
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* {{en}} Touraj Daryaee ''Sasanian Persia. The rise and fall of an Empire'' I.B. Tauris & Co 2009 {{ISBN|9781780763781}} {{p.}}225.
 
{{Palette|Sassanides|Arshakouni}}
{{Portail|Iran|Arménie}}
[[Catégorie:Monarque d'Iran du IIIe siècle]]
[[Catégorie:DynastieMonarque sassanided'Iran du IVe siècle]]
[[Catégorie:Personnalité du IIIe siècle]]
[[Catégorie:Décès en 302]]
[[Catégorie:Personnalité des guerres romano-sassanides]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de l'Empire sassanide]]
[[Catégorie:Souverain sassanide]]