Diferencia entre revisiones de «Mujeres y salones literarios»

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== Círculos, sociedades y clubes en el Antiguo Régimen ==
 
Tras la simple apariencia de estos aristócratas aparecen mujeres intelectuales que comienzan a abrir salones para personalidades políticas, de las letras y científicas de ambos sexos y todas las condiciones. Instruidas y escritoras, entre ellas mantienen una constante correspondencia que ha llegado hasta nuestros días, como la de [[Madame du Deffand|Marie du Deffand]], que cuenta con 1400 cartas. La colección más famosa es la de [[Madame de Sévigné]]. Estas reuniones numerosas formadas por personas de élite o correspondientes a la alta sociedad existieron hasta principios del siglo XIX y fueron tanto centros como hogares literarios en la que el conocimiento era indispensable para comprender los detalles de la historia de la [[literatura francesa]]. Estos [[Salón literario||salones literarios]] casi siempre fueron propiedad de mujeres muy distinguidas por su espíritu, su gusto y su tacto a la hora de mantener conversaciones con temática general, aunque siempre con gran influencia en las costumbres y en la literatura.
Derrière l’apparence légère de ces aristocrates, modernes et intellectuelles qui bousculent les conventions sociales de leur époque apparaissent des [[intellectuel]]les qui ouvrent aux plus grands esprits de leur temps leurs salons où se mêlent personnalités politiques, lettrés et scientifiques des deux sexes et de toutes conditions. Instruites et, la plupart du temps, [[écrivain]]es elles-mêmes, elles entretiennent une abondante correspondance avec tout ce que l’[[Europe]] d’alors pouvait compter d’esprits ouverts : la seule correspondance de [[Madame du Deffand|Marie du Deffand]] compte, par exemple, {{Unité|1400|lettres}}. La plus célèbre de ces correspondances est celle de [[Madame de Sévigné]]. Ces réunions assez nombreuses d’esprits d’élite ou de personnes tenant à la « société polie », qui existèrent jusqu’au début du {{s-|XIX}}, constituèrent autant de centres, de foyers littéraires dont la connaissance est indispensable pour saisir dans ses détails et ses nuances l’histoire de la [[Littérature française|littérature]]. Comme ces [[Salon littéraire|salons littéraires]] furent presque toujours présidés par des femmes, l’histoire des premiers ne peut s’envisager indépendamment des secondes. C’est dans le salon de ces femmes distinguées par l’esprit, le goût et le tact que s’est développée l’habitude de la conversation et qu’est né l’art de la causerie caractéristique de la société française. Ces salons où l’on s’entretenait des belles choses en général, et surtout des choses de l’esprit exercèrent une influence considérable sur les mœurs et la littérature.
 
LeEl premierprimer salonsalón littéraireliterario futfue celuiel dedel l’[[hôtelHôtel de Rambouillet]], dontque ladata formationde remonte à [[1608 eny littérature|1608]]duró et dura jusqu’àhasta la mortmuerte de son[[Catalina hôtesse,de [[Rambouillet|Catherine de Rambouillet]], diteapodada « {{page h'|'Arthénice}} »'', en 1665. D’autresPosteriormente réunionsse moinsformarían célèbres,otros maissalones néanmoinsque dignesimitarían d’êtrelas citées,maneras existèrentdel auHôtel {{s-|XVII}},de sans compter les ruellesRambouillet, réduitscomo etlos alcôves, oùdel [[Préciosité|Précieux et Précieusespreciosismo]] s’efforcèrent d’imiter l’hôtel de Rambouillet.
 
SousBajo {{souverain2|Louisel reinado de Luis XIII}}, onencontramos trouveel le salonsalón de [[Marie Bruneau des Loges]], quecuyos sesadmiradores admirateurs appelaientllamaban la dixièmedécima [[Muses|musemusa]], ety dontde quien [[Valentin Conrart|Conrart]] a dit afirmó:
 
{{Cita|Ha sido honorada, visitada y ha obtenido regalos de todas las personas más considerables, incluso los príncipes y princesas más ilustrados... Todas las musas parecen residir bajo su protección o rendirle homenaje y su casa era toda una academia.}}
{{Cita|Elle a été honorée, visitée et régalée de toutes les personnes les plus considérables, sans en excepter les plus grands princes et les princesses les plus illustres... Toutes les muses semblaient résider sous sa protection ou lui rendre hommage, et sa maison était une académie d’ordinaire.}}
 
[[Jean-Louis Guez de Balzac|Balzac]], [[François Malherbe|Malherbe]], o Beautru, fréquentèrentfrecuentaron surtoutesta cettecasa maison ety, parmientre leslos grandsgrandes personnagespersonajes quique témoignèrentdejaron leursu estimetestimonio àacerca de su estima a [[Marie Bruneau des Loges]], ondestaca remarquael le roirey de SuèdeSuecia, leel ducduque de d’OrléansOrleans eto leel ducduque de Weimar.
[[FichierArchivo:Madeleine de Scudéry.png|vignetteminiatura|[[Madeleine de Scudéry]], ''salonnière'' duel siglo {{s-|XVII}}.]]
 
VersHacia lela milieumitad dudel {{s-|XVII}}siglo XVIII, c’estel lesalón salonmás importante es el de [[Madeleine de Scudéry]]. quiLos pritproblemas dedurante l’importance. Les troubles desla [[FrondeFronda (histoiresublevación)|deux FrondesFronda]] ayanthabía disperséseparado ena grandelos partiehabituales lesdel habitués de l’hôtelHôtel de Rambouillet, cettepor écrivainelo leque reforma[[Madeleine dansde saScudéry]] maisonreformó su casa de la rue de Beauce, dansen leel [[Lebarrio Maraisparisino (quartierde parisien)|Marais]]. A él vinrentacudiaron [[Jean Chapelain|Chapelain]], [[Valentin Conrart|Conrart]], [[Paul Pellisson|Pellisson]], [[Gilles Ménage (grammairien)|Ménage]], [[Jean-François Sarrasin|Sarrasin]], [[Samuel Isarn|Isarn]], [[Antoine Godeau|Godeau]], leel [[Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier|ducduque de Montausier]], la [[Henriette de Coligny de La Suze|comtessecondesa de La Suze]], la [[Madeleine de Souvré, marquise de Sablé|marquisemarquesa de Sablé]], la [[Madame de Sévigné|marquisemarquesa de Sévigné]], [[Anne-Marie Bigot de Cornuel|madame de Cornuel]], Arragonais, etc.
 
Dans les réunions, qui avaient lieu le samedi, on tenait des conversations galantes et raffinées. On y lisait de petites pièces de [[vers]] ; on y discutait les mérites et les défauts des ouvrages parus récemment ; on y commentait longuement, et souvent avec une pointe de bel esprit, les choses de moindre valeur et de moindre importance. Durant ces conversations, les dames travaillaient aux ajustements de deux poupées qu’on nommait la grande et la petite [[Pandore]], et qui étaient destinées à servir de modèles à la mode. Chacun des habitués eut un surnom, presque toujours tiré des romans : Conrart s’appelait « Théodamas » ; Pellisson, « Acanthe » ; Sarrasin, « Polyandre » ; Godeau, « le Mage de Sidon » ; Arragonais, « la princesse Philoxène », Madeleine de Scudéry, « Sapho ».